BALADES du 14 et 15 Mars dites balades des hommages, des souvenirs, d’un peu de mélancolie et pour finir des cerisiers en fleurs.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, COUSCOUS, COÛTEQUEUECOUTTES GLOUSGLOUS, GLOUGLOUSSES.

Il était une fois dans la vie des grands chiens GALLACK. Grand montagne des Pyrénées au caractère ombrageux et à la fourrure dense. Blanc de chez neige et grand de chez Pic du Midi, il toisait fort ses congénères et était susceptible à l'approche de ses Maîtresses. Il en avait deux. Marie Joe, l'ancienne, la maturée,   mâtine et taquine, toujours le mot et l’œil rieur, le sourire au lèvre et le mot gentil et puis Sandrine, sa fille, grande brune au regard profond, tout en retenue, timide et courageuse, volontaire et fidèle. Ses deux maîtresses, Gallack, le grand chien blanc se les adorait. On ne les approchait pas sous prétexte d'être aussi à poil laineux ou bien frisé comme un agneau de lait. Alors Sandrine expliquait à Gallack qu'elle était assez grande pour dire à quelque cavalier que ce soit, si elle avait envie d'une valse ou si elle consentait à le regarder. C'était comme çà. Gallack sous le charme sans doute, par reconnaissance et   respect, l'écoutait et sans quitter de l’œil les impudents, les laissaient tenter leur chance.  

Alors le grand chien se faisait agneau. Sandrine pour lui montrer son expertise chevaucha même le baudet Antoine, qui comme la fleur de  pivoine qui ornait son encolure et accompagnait sa crinière dégarnie, ne se fit ni brouter ni mordre ni houspiller d'être une si piètre monture. 

Marie Joe et Sandrine en firent un chien sûr. Sandrine dès fois toussait, elle s'essoufflait mais était toujours volontaire. Marie Joe, toujours douce avec sa fille, riait et..Sandrine commença à de moins en moins pouvoir faire les balades. Ses deux maîtresses à Gallack, mais non Marie Joe, de Gallack, se firent plus rare mais toujours présentes et amicalement elles nous accompagnait de loin. 

Sandrine, il y a un mois a cessé de d'essouffler. Galack est toujours blanc et gentil et Marie Joe est une maman qui a perdu son enfant. Je lui dis toute mon affection et celle des balades. Je lui présente pour nous tous nos plus sincères condoléances et qu'elle sache que les balades seront toujours un coin ou elle sera chez elle, en sécurité et entouré de l'affection douce de nos amitiés. 

Sandrine ma petite chérie, on pense à toi et maintenant que tu me vois de dessus, regarde bien ma tonsure. Sous elle tu as ta place. Tu es blottie dans un coin et tu nous accompagneras toujours chaque fois que je serai monté par un Don Quichotte ou un Sancho Pança  pour tester l'onctuosité de mon séant. 

 

 

 

Samedi et dimanche matin à 9h45 Salie sud on risquera peut être des cavalcades.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.