Domaines d’activités des balades d’Antoine .

Les balades d'Antoine ont pour but de mettre à disposition la méthode ADPP de sociologie et d'éthologie cognitive clinique appliquée à l'éducation et à la prise en charge des troubles du comportements canin dans le cadre de l'organisation  du partage de territoire de façon apaisée.

Organisation de balades chiens  en liberté et en  milieu ouvert.

Les balades, structure éphémère dite « molle », sont limitée dans le temps, sans structuration autre que celle nécessité par l’enjeu thérapeutique et éducationnel d'équilibrage de la relation. Sans institutionnalisation, non intimidante, critiquable, libre d’accès de départ et d'arrivée, elles sont régies par une seule loi, celle d’accepter tout le monde quelques soient les troubles ou dysfonctions pathologiques comportementales ou autres. Que cela soit pour les chiens ou pour les humains.

Les balades sont "un lieu, un territoire, un moment neutre". C'est à dire non régi par la loi du plus fort mais par la loi de tous pour tous, du chacun selon ses besoins à chacun selon ses capacités, la loi de notre civilité et de notre grégarité.

Analogie au code de la route ou au code de navigation, notre comportement attendu dans un transport en commun, durant un partage de "territoire" répond à des normes assimilées et partagées. Celles-ci sont bonnes pour tous et toutes et nécessitent un apprentissage, une éducation. Ceci définit une structure neutre.

La particularité d'une balade est d’être  sujette à tous les aléas et toutes les expériences qui peuvent se présenter lors de la déambulation qui s’y déroule, au fil des rencontres et des « surprises » que nous offrent les chiens, leurs maîtres et le milieu.

  1. On y traite donc de la  constitution de la relation homme/femme/chien dans son adaptation à son « territoire ».
    1. On y prend en charge :
      1. La  prise en charge des troubles du comportement canin et de l’éducation canine dans le but de partage de territoire de façon apaisée. 
      2. La construction des capacités cognitives du chien assurant l’aptitude à des relations grégaires et sociales apaisées.
      3. La formation aux communications signifiantes dans le but de
        1. l’adaptation à son milieu
        2. la construction de la relation et la mutualisation du partage de territoire.
        3. développer un environnement anxiolytique qui permette aux participants de retrouver la sérénité leur permettant d'optimiser leur prise de décision.

  • Étude, méthodologie,
    • Assurer la diffusion et la formation à  la méthode ADPP de construction et de rééquilibrage de la relation. Méthode  de sociologie et d’éthologie cognitive clinique, elle concerne les vétérinaires, les professionnels et  les bénévoles traitants du comportement. De l’éducation au chien de travail à la médiation animale, au chien de service, concernés par le comportement, les troubles de la psyché, l’analyse cognitive et la « clinique » qui s’en déduit.  en contacts avec les chiens,  de l’éducation à la médiation thérapeutique.
    • Mettre à disposition une étiologie et des dynamiques thérapeutiques des troubles du comportement  afin de  permettre aux vétérinaires des co-thérapies qui ne rejettent aucun milieu, de la prise en charge ou de la consultation.
    •  Mettre à disposition et rechercher les potentiels de la méthode de communication et de stimulation informationnelle pour les enfants autistes et les accompagnants ainsi que pour toutes problématiques d’organisation sociales
  •   L’accueil de tous,
  • Différents, normaux ou anormaux pour les uns et pour les autres,  avec ou sans chiens, accueillir les autres « normalités », sociales, psychiques, physiques,  pour apprendre et  vivre ensemble le partage de territoire de façon apaisée. A travers les « balades »,  l’on « travaille nos capacités à tisser des relations ou non, tout en  nous permettant d’échanger  sur les modalités et les principes de la mise en œuvre d’un partage de territoire de façon apaisée, avec pour exemple et désordre opportun  ce que nous montrent les comportements des chiens et leurs évolutions.
    • De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins et la variante De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins, principe communiste de notre vivre ensemble qui est le fondement éthique de notre socialité. Principe qui pilote les balades d’Antoine du mieux que l’on peut.
  • Un prosélytisme « étiologique »

Le rééquilibrage de la relation homme chien et le traitement des troubles du comportement du chien a pour étiologie, (sources de dysfonctions),

  • Le territoire, lieu neutre
    • Le territoire lieu à règles de socialité neutres et égalitaires
    • Lieu de négociation d’intention de « passage », d’ « usage » et de « répartition ».
    • Lieu de situations ou chacun de façon situationnelle a la compétence d’adaptation (ex : au feu les pompiers) soit par connaissances des règles soit par aptitudes de « captation » et d’ « évaluation ».
    • Nos incapacités à communiquer des « informations »,
      •  À  produire un monde de « bruits » inquiétants.
      • Absence de possibilité de guidance, négociation d’intentionnalités
      • Absence de La communication émotionnelle, « commentarisation »
      •  l’expression et la communication des sentiments dégradée
      • La communication et le projet de vie partagé absente
    • Nos contresens sur ce qu’est un chien, animal intentionnel, sensible, émotionnel, raisonnable
      • la racialisation de la relation ou la race comme déterminisme comportementale
      • la représentation en tant qu’animal inférieur: instinctif, intéressé,   sans raison, sans mémoire, sans conscience, égoïste, intéressé etc   
      • chien animal dont l’essence serait la hiérarchie et la soumission à l’homme.
    • La nécessaire dé-masculinisation doctrinale de la mise en relation
      •  L’autorité versus autoritarisme
      • Du mâle dominant à la famille meute
      • De l’homme assertif et rigoureux à la femme séductrice, à protéger.
    • La méconnaissance du contrat de grégarité qui nous lie.
      • Contrat fondé sur la reconnaissance de l’autonomie des « acteurs » individuels et collectifs
      • Contrat de responsabilité partagée
      • Le contrat de grégarité est fondé sur la complémentation des points de vue
      •  la coordination mutuelle qui en découle  assure la pérennité (sécurité)  du groupe
      •  Et la soif de  curiosité, d’exploration, de création de ses composants.  (composantes individuelles et collectives).
      •  Le cahier des charges des communications qui en découlent (pour les chiens comme pour les maîtres)
        • Capacités justes d’attention
        • Sensibilités de captation fines
        • Capacités de différenciation complexe
        • Capacités à émettre des messages « d’alerte »
        • Capacités à interpréter « l’évènement »
        • Une capacité à négocier l’interprétation
        • Un référencement mutuel d’interprétation
        • Une compréhension des messages émis
        • Une confiance  dans les messages émis d’interprétation
        • Une acceptation de se laisser guider mutuellement suivant la compétence la plus situationnelle
        • Une capacité à résister
        • Une capacité à « désobéir »
        •  Une capacité à laisser faire
    • L’analogie au modèle des structures hyper adaptatives (bécasseaux variables, sardines etc).  Structure a-hiérarchique fondée sur une transmission d’informations et un transfert réactif par promiscuité.
    • La déracialisation et la décatégorisation « genrée ou ethnique » du  rapport, nécessité à l’apaisement, à la relation, au partage, à la complémentation et à la transmission.
    • La déconstruction de la hiérarchisation et de  la domination/ soumission/ exploitation versus  la hiérarchisation situationnelle, la compétence situationnelle, l’initiation, la culture et la transmission.
      • La démasculinisation des discours et des attitudes.
      • La mutualisation, collaboration, coopération  (contresens et faux sens au nom d’une rationalité limitée à la préservation immanente de l’homme premier de cordée du monde vivant.) versus la compétition, la sélection, l’élitisation et la domination)
      • De l’homme parasite vs  l’homme symbiotique.
      • La construction et la reconnaissance de l’autonomie du chien.
    • Non reconnaissance de l’autonomie et du libre arbitre chien comme de l’homme

  Descriptif des activités de l’association : ………………………………………………………………………………..

.  Diagnostics  de dangerosité et de risques  comportementaux pour les chiens.

. Balades thérapeutiques,  de rééquilibrages et d’éducation, initiation aux différents modes de communication propres à construire une relation apaisée de complicité ,  de coopération et mutualisation des compétences de chacun  pour vivre ensemble de façon apaisée et sécure.

 . Élaboration, formalisation  et diffusion  de l’étude  de sociologie et d’éthologie cognitive « pour un partage de territoire de façon apaisée. »  et de la méthode clinique ADPP  en découlant et des concepts y afférant. 

3° Mise à disposition de la méthode  pour le traitement des troubles du comportement canins et ce de façon libre afin d’assurer son accessibilité pour tous. 4°Promouvoir «  le partage de territoire de façon apaisée », comme une éthique, une ontologie des sciences humaines et un projet politique assurant un  renouveau du contrat social et grégaire complémentaire au  contrat Naturel et aux différentes théories du contrat social. Afin de promouvoir un anthropocène responsable et éthique  fondée sur la raison partagée par tous, la culture comme historicité de nos expériences et de nos échecs, l’initiation, l’éducation,  l’observation, l’autonomie, le conséquentialisme, l’éthique  communiste, la mutualisation des ressources, la collaboration et la coopération, la culture, la recherche, la volonté et le constructivisme et non une anthropocène fondée sur nos luttes de domination, de protections égoïstes et inconséquentes, nos incapacités raisonnables,  nos catégorisations créatives de boucs émissaires  et l’ethnicisation et racialisation en découlant.

Aparté

APARTÉ

Les balades se veulent l’illustration de la nécessité d’acquérir et de construire des compétences opératoires afin de vivre des relations territoriales apaisées. Ces compétences relèvent du domaine de la communication et concernent l’observation, le langage, la sémantique, la modélisation de situation, l’analyse, la négociation, la rhétorique, la décision et l’action.

Max Weber appelait "amour acosmique", l’éthique des valeurs tournées vers l’autre. L’amour acosmique « c’est ignorer le monde, le cosmos en tant qu’éléments, en vertu d’une éthique des valeurs tournées vers l’autre». (Paul Veynes citant Max Weber).

Les « idéologies humanistes » (c’est à dire centrées sur l’homme et la raison) qui en découlent sont porteuses des valeurs universelles de droits de l’homme déclinées sous diverses formes et ceci quelles que soient les cultures, les religions et les époques.

Qu’elles prennent le nom de non-violence, de pacifisme, de tiers-mondisme, de démocratie, d’égalité des chances, de laïcité,…, de respect de la liberté de conscience, de sexualité, de théorie des genres, de libération de la femme, de lutte contre toutes les formes de racisme et de discrimination allant de l’antisémitisme à toutes les formes d’apartheid et de tentation d’eugénisme,  elles ont  toutes pour enjeu de libérer nos corps de contraintes imposées, de libérer les forces créatrices de nos vies uniques. 

Toutes les luttes de libération au nom de l’éthique des valeurs tournées vers l’autre et le respect de soi-même doivent mobiliser par la violence des attaques et des détournements qu’elles subissent, une rhétorique du témoignage et de l'exemple construite et constamment actualisée par l'expérience vécue tout en empêchant qu’elle même ne devienne des arguments d’exclusion.

Alors que l’on assiste à des réminiscences des discours de dépersonnalisation et des actes d’exclusion si ce n’est d’élimination au nom de l’appartenance à des «signes» qu’ils soient confessionnels, communautaires, de classe ou de couleur de peau, il semble urgent de travailler et de s’interroger sur ce qui fait une relation apaisée de partage de territoire.

La nomination de la différence supposée, juifs, palestiniens, roms, beurs, catholiques, musulmans, protestant, chiites, sunnites, jeunes de 2° génération, femmes, issus des banlieues ou barbus, bourgeois, employés, ouvriers, prolétaires, cadres, doberman, staff, husky, labrador, teckel, rottweiller, berger allemand, basset hound, pointer, lévrier afgan, Ferrari, Porsche, Rolls, Dacia, Skoda, Renault etc..est le premier élément de l'exclusion et du rejet. La caractérisation de l'autre par la forme jouant non pas le rôle de la définition émerveillante des détails et des unicités mais celui de la différence et de la généralisation chosifiante du "compère",  il est temps de la gommer et de la rendre ridicule.

La compréhension de la place de l’homme comme partie d’un tout, élément d’un réseau sans en être la valeur essentielle, impose que sa nature et sa pérennité passe par sa reconnaissance distribuée (globale) en tant que personne (c'est-à-dire que chaque individu soit reconnu à part entière comme une personne sans aucune discrimination). Sa valeur ajoutée résiduelle (qui s’ajoute à la valeur qu’il a en tant que membre du vivant) est accrue par sa capacité à se lier au réseau afin de décrire,  qualifier et créer le monde à partir de cette vision complétée et enrichie. C’est à partir de sa volonté et sa compétence d'interagir que s’établissent la personnification et la reconnaissance de tous. En y restreignant son entourage il ampute sa personne. La perte de membres qui en découlent est de sa responsabilité et non l’effet d’un « ordre naturel » ou la faute à pas de chance.

Cette reconnaissance, étendue aux éléments du vivant ayant une « conscience », c'est-à-dire le monde animal si ce n'est du vivant, pose la question de l'opportunité de vivre la construction de nouvelles relations sans le biais des idéologies et des croyances qui nous influencent dans notre regard sur l’autre.

Si la protection de la nature, son respect et la prise en compte du futur ou une prise de conscience écologique  nous interpellent sur nos responsabilités et la nécessaire prise en compte des conséquences de nos actes sur notre entourage et son devenir, la personnification du monde du vivant nous permet de nous RE-personnifier, de nous RE-accepter.

L’égalité des genres et des sexes, le respect et la protection des hommes, des femmes, des cultures, des animaux, dans leur droit à l’accès aux moyens matériels de vie et aux moyens éducationnels de leur liberté de conscience, d’intégration… dans un monde en paix qui permettent à tous de se « poser» les questions de leur place, de leur désir et d’en obtenir les réponses sans besoin hégémonique de pensées, voilà les enjeux majeurs auxquels une organisation sociale centrée sur les valeurs de l’amour acosmique élargi au vivant se doit de répondre.

A l’heure où nous n’avons jamais été aussi proches d’un monde respectueux de l’autre dans sa différence et dans son droit à disposer de sa vie par l’existence des outils phénoménologiques conceptuels « universaux » de la relation, élaborés autour du paradigme de la perception, de la complexité et de la transversalité, le combat pour une socialité de paix n’a jamais été aussi compliqué.

Son éloignement est dû à deux courants contraires. L'un alimenté par l’énergie de la peur de l’autre, l'autre par l'énergie  de la peur de soi.

Le premier pourrait être nommé abandon de la réflexion, le deuxième abandon à la pulsion.

Le premier est celui de l’abandon et de la spoliation de la réflexion et de sa nécessité. Il est organisé autour d’un dénigrement systématique des discours de savoirs et de  raison  au nom d'une trop grande complication. Renforcé par une critique des élites tout en pratiquant un élitisme forcené et un mépris radical  de "l'autre" en ne lui reconnaissant aucune capacité de "réflexion", il est alimenté par le refus d’accepter le principe de construction de la "personne et du rapport aux autres" tout en  réfutant la nécessaire prise en compte et mise en perspective des souffrances qui découlent des déséquilibres de nos relations. Il est vécu et se justifie par une mise en danger de positions dominantes défendues comme socialement structurantes.

Le deuxième est une mise en exergue de l’excitation et de la pulsion comme parangon du plaisir et de sa marchandisation rendue possible par les addictions qui en découlent.

C’est ainsi que le combat pour une socialité de paix se trouve relégué au rang d’utopie mensongère et iconoclaste et son combattant au rang de spectateur-acteur de la déchéance vécue d’une mise sous tutelle de nos vies par des maffias dealeuses plus ou moins violentes mais toujours terrorisantes.

Les violences sous toutes leurs formes, (nommés terrorisme, esclavage, pauvreté,  SDéïFication, règlements de compte, désacralisation de la vie humaine et sa monétarisation) sont les avatars produits par nos échecs dans ce combat entre les forces de la peur, de la violence et de la douleur contre celles de la construction, de l’éducation, de la négociation du contrat de notre libre arbitre et de nos respects mutuels.

Cette socialité passe par le partage des territoires pour une vie en commun.

Cette socialité doit s’organiser autour de la volonté, celle de la pérennité de nos systèmes sociaux et grégaires. Il en découle son organisation, ses règles et ses principes à acquérir ou à savoir produire. Construire une socialité apaisée, productrice de paix et de liberté demande plus que de la bonne intention, dont l’enfer est pavé mais de la compétence et de la réflexion dans la détermination à mettre en œuvre au quotidien nos relations aux autres.

Le chien comme dominé, « bestialisé », sera le médiateur qui permettra d’identifier et d’acquérir une partie de ces compétences nécessaires à établir ce lien de grégarité et de socialité que nous souhaitons vivre et ceci en dehors des biais idéologiques.

Sa débestialisation en sera le postulat.

L’acceptation et la construction de son autonomie fera écho à la nôtre.

L’enchevêtrement de nos relations à la sienne et aux autres en sera le fait.

L’harmonie, l’antonymie.

La diversité et la cacophonie, la synonymie.

Elles seront le théâtre d’une esthétique de la vie et de sa collective unicité.

NOTES /

1 Socialité : Psychologie sociale. Étude des processus d’interaction entre les individus, entre l’individu et les groupes, entre les groupes eux-mêmes.

2 On aurait pu utiliser le terme « homme-chien » avec un substantif masculin à valeur générique et nous nous y plierons par la suite. Mais le monde du chien est un monde ou le genre-masculin est ontologiquement (allant de soi) affirmé et accepté comme hiérarchiquement déterminant. Le discours qui en découle est alors celui de la place toujours n°2 de la femme dans la famille. Cette dernière d’ailleurs ne pouvant-être que meute, l’intègre comme une donnée étho-sociologique déterminante dans la production de comportements «normaux» sans autre forme d’interrogations. Il me semble important d’affirmer que la différenciation des genres et leur pseudo encartage dans des servitudes et rôles propres au nom d’une « raison naturelle » doivent par tous les moyens, même les plus inélégants et les plus incorrects, être combattus. Cet état du discours est une des causes des comportements dysfonctionnels de nos chères têtes et corps plus ou moins velus, poilus sur toutes surfaces.

3 Efficacité et efficience : l’efficience est une obtention d’efficacité au moindre coût en ressources. La construction des coordinations ne se limite pas à l’obtention d’un résultat lambda, norme attendue d’une capacité mobilisée par un stimulus type et mémorisé. Elle doit s’obtenir au moindre coût d’utilisation de ressources, (signal et motivation), énergie de leur mise en mouvement afin de pouvoir complexifier la relation par la captation des signaux « faibles », sensibles et divers. Renforcer les capacités à capter et à émettre ces signaux faibles tout en sachant les interpréter est l’enjeu d’une communication enrichie. Elle évoluera tout au long de la vie dans le domaine de l’anticipation, de la collaboration, du partage de points de vue, définissant un rapport complice, amical dont la domination -soumission sera exclue.

4 Agapê : (amour affection à distinguer de l’amour passionnel, être bien ensemble, générosité, universel, il est dévouement) Philia : Amour fraternel et sélectif, il est l’amour d’une mère à son enfant ou l’amitié entre deux êtres.

Ceux qu’on aimera accueillir:les curieux, les étudiants, les professeurs, les normaux, les anormaux, les sourds, les muets, les autistes, les artistes, les filles, les gars, les à pneus,etc..

  • les personnes à chien

    les personnes ayant des chiens qui souhaitent:
    • développer leur relation avec leur toutous
    • éduquer, sociabiliser, construire un chien serein et équilibré
    • mettre en place une communication cohérente et significative à laquelle sera sensible leur chiot, leur jeune chien préadolescent, postadolescent,  adulte, vieux ronchon, préretraité, retraité, alzheimerien, à poil long, court, frisé.
  • les personnes qui ont des soucis comportementaux, qui se font mordre, qui n'arrivent pas à se faire mordre, qui aimeraient des relations plus viriles ou plus douces mais qui veulent traverser aux passages protégés.
  • celles qui ne reconnaissent pas dans la carrosserie de leur toutou les caractéristiques improbables d'un comportement attendu.
  • celles et ceux qui confondant robot Moulinex et Ferrari tout terrain, ne comprennent pas que les limitations de vitesse permettent à une Porsche et à une 2cv de rouler à 90 km/h sur les nationales et les départementales, que leur rottweiler perd aussi ses poils 2 fois par an et que Brad Pitt n'a de boules appréciables et palpables au tout venant que celles qu'il fait saillir de ses biceps délicatement ciselés par un travail de bodybuilder survitaminé hollywoodien.
  • Ceux que l'on désire

    Aux balades, tous sont bienvenus, dans leurs diversités et leurs attentes, leurs bonnes et leurs mauvaises humeurs, leurs colères et leurs contentements, leurs envies de donner ou de recevoir, leurs certitudes et leurs interrogations. Nous sommes tous confrontés à la différence mais nous sommes souvent désarmés quant à nos ambigües ressemblances. Être unique et en même temps similaire, quel drôle de paradoxe, quel étrange oxymore  pléonastique portons nous  comme un étendard  pour se complaire dans un péremptoire et ambiguë "rejet-besoin" de l'autre au nom du  "parce que ce n'est pas moi", "parce que je ne suis pas lui". Questionner à l'infini l'étagère qui de son état errant nous répond qu'elle se sent trop empoussiérée pour mettre en valeur  nos aventures picaresques et autres mirobolantes œuvres fruit  de nos vies créatrices, devient à ce moment d'auto-contemplation l'antépénultième activité précédent la capricieuse recherche d'amis sur facebook avant de s'abîmer dans une anagogie (Élévation de l'âme vers les choses divines) offerte par une télévision reflet de notre unicité!!!
  • Pour ne plus être seul(e) parmi tant d'autres au générique  long comme une aventure capitalistique de restauration rapide, d'une vie brillant(e), sincère,  réussi(e) et de bon goût,  les balades ont besoin de vous et lycée de Versailles, vous avez besoin des balades.
  • Aficionados du transfert, intéressé par le contre transfert, opportunistes, manipulateurs, manipulatrices, narcissiques, pervers, voyeurs, voyeuses, curieux, curieuses, rieurs, rieuses, généreux, égoïstes, monothéistes, paganistes, jaunes, noirs, aryens, latins, grecs, juifs, catholiques,anorexiques,  protestants, salafistes, musulmans, soufistes, bretons, auvergnats, corses, normands, basques, belges, alsaciens, pauvres, jurassiens, malien, ivoiriens, vietnamiens, chinois, névrotiques, japonais, malaisiens, névrosés, sdf, milliardaires, millionnaires, orthodoxes, hétérodoxes, hollandais, psychorigides, de droite, boulimiques, du centre, de gauche, de l'extrême milieu, au milieu extrême, en  résumé everybody exceptés les scientologues et Tom Cruise, avec et sans chien, voulant(e)s, désirant(e)s, soumis(es), dominant(e)s, dominé(e)s, libre(s) et aliéné(e)s sans fin seront  non seulement pour des raisons éthiques, déontologiques et de pur libre arbitre absolument rejetés, honnis et souvent critiqués mais pour des raisons marketing et de basse économie seront toujours les bienvenus , accueillis à bras ouvert, attentivement écoutés, bichonnés, conseillés, entourés d'une quiète sympathie, courtoisie et ceci pour des émoluments d'une grande discrétion!!!!!!! Au nom du principe de liberté nous ferons des prix et des facilités de paiements à toutes celles et ceux qui disent oui, dans un souci d'égalité nous ferons la même chose pour tout ceux qui disent non  et dans un soucis de fraternité nous garantirons l'inverse.

  • Ceux que l'on ne veut pas

          Tous les autres! ou pas.

  •  Ce que l'on ne souhaite pas: que vous soyez indisposés ou rebutés

En lisant ces lignes vous avez ressenti du trouble. Peut-être dû à une mise en humour non forcément partagée ou intelligible, soit provoqué par l'utilisation de mots dont  la résonance,  même à votre corps défendant, vous a mis plus ou moins mal à l'aise. Sachez que nous y sommes tous  sujet. Vous avez ressenti "une" ou des "émotions", positives ou négatives, provoquées par ce que vous lisiez. Vous vous êtes représentés et avez interprétés ce qui était écrit et ceci a provoqué une mise en état d' "éveil", vous préparant à  "RÉAGIR".  Cette réaction vous la contenez pour la "calibrer" en fonction de ce qu'il vous semblera une juste réponse. (une hypothèse). Cette juste (hypothèse de) réponse qui coule d'"elle même" vous est imposée par ce que vous  croyez être vrai. (ce que vous dicte votre habitus, groupe social de référence et votre désir d'en être reconnu). C'est ce qu'on appelle aussi le bon sens, l'objectivité ou la vérité lorsqu'on ne souhaite, ne veux ou ne peux remettre en "discussion" son interprétation, sous peine de perdre des "repères" utiles à nous rassurer dans la vie. Par le fait, vous avez vécu une expérience émotionnelle similaire à celles que vous vivez à tout moment lorsque vous partagez une situation avec d'autres. Vous la ressentez et vous devez vous y adapter tout en vous "ajustant" entre vous. Ces protagonistes sont les acteurs de la situation, accompagnés ou non de vos "meilleurs amis à quatre pattes". Amis, alliés ou "handicap"!!! Hors vous ne pouvez ni demander ni attendre de ceux qui vous entourent qu'ils ressentent la même chose que vous, qu'ils soient homme femme ou chien. De là apparaît 2 modes de vivre et d'organiser l'interaction. Un mode conflictuel ou un mode collaboratif qui par affinité peuvent être associés à des types et des styles de pouvoir opposés tel qu'autoritaire-participatif, totalitaire-démocratique. le mode conflictuel  fait prévaloir un point de vue sur celui des autres. Il organise son émergence par une mise en compétition ritualisée afin qu' à partir de ce point de vue "dominant", une décision dominante s'impose au point de vue dominé. La "non ambiguïté" en serait la valeur ajoutée mise en avant comme sécurisante et même comme apaisante!! la pertinence y est déclarative et non sujette à caution. Le mode collaboratif  privilégie au contraire, le partage de point de vue, leur sommation, afin de construire une décision optimum pour les acteurs de la situation. la décision optimum est celle qui assure pour tous la meilleure pertinence d'action caractérisée par la maximisation de la sécurité, de la préservation et du bien être. Elle assure l'adaptation adéquate des acteurs constitutifs de la situation et des systèmes sociaux (grégaires) la partageant. L' important n'est  pas  d'avoir raison et de "faire gagner" sa lecture des choses comme seule pertinente, mais  tout en respectant et en se faisant respecter,  de conglomérer les différents points de vue  dont nous sommes une part, afin d'avoir grâce à cette sommation une meilleure vision des enjeux, des risques et opportunités offertes au sein du moment. C'est à partir d'une volonté que  se déroule les moments de mise en place des différentes étapes du processus de coordination et de décision. C'est  aux différents stades d'apprentissage des communications et des applications des règles du vivre ensemble que se construisent les capacités à prendre en compte et à partager des points de vue et des décisions. Là se trouve un des enjeux primordiaux des balades. Se confronter au fait de l'autre, Prendre conscience à travers et par le chien de la nécessaire construction du rapport confiant dont nous sommes tous acteurs.