Les balades d'Antoine ont pour but de mettre à disposition la méthode ADPP de sociologie et d'éthologie cognitive clinique appliquée à l'éducation et à la prise en charge des troubles du comportements canin dans le cadre de l'organisation du partage de territoire de façon apaisée.
Organisation de balades chiens en liberté et en milieu ouvert.
Les balades, structure éphémère dite « molle », sont limitée dans le temps, sans structuration autre que celle nécessité par l’enjeu thérapeutique et éducationnel d'équilibrage de la relation. Sans institutionnalisation, non intimidante, critiquable, libre d’accès de départ et d'arrivée, elles sont régies par une seule loi, celle d’accepter tout le monde quelques soient les troubles ou dysfonctions pathologiques comportementales ou autres. Que cela soit pour les chiens ou pour les humains.
Les balades sont "un lieu, un territoire, un moment neutre". C'est à dire non régi par la loi du plus fort mais par la loi de tous pour tous, du chacun selon ses besoins à chacun selon ses capacités, la loi de notre civilité et de notre grégarité.
Analogie au code de la route ou au code de navigation, notre comportement attendu dans un transport en commun, durant un partage de "territoire" répond à des normes assimilées et partagées. Celles-ci sont bonnes pour tous et toutes et nécessitent un apprentissage, une éducation. Ceci définit une structure neutre.
La particularité d'une balade est d’être sujette à tous les aléas et toutes les expériences qui peuvent se présenter lors de la déambulation qui s’y déroule, au fil des rencontres et des « surprises » que nous offrent les chiens, leurs maîtres et le milieu.
- On y traite donc de la constitution de la relation homme/femme/chien dans son adaptation à son « territoire ».
- On y prend en charge :
- La prise en charge des troubles du comportement canin et de l’éducation canine dans le but de partage de territoire de façon apaisée.
- La construction des capacités cognitives du chien assurant l’aptitude à des relations grégaires et sociales apaisées.
- La formation aux communications signifiantes dans le but de
- l’adaptation à son milieu
- la construction de la relation et la mutualisation du partage de territoire.
- développer un environnement anxiolytique qui permette aux participants de retrouver la sérénité leur permettant d'optimiser leur prise de décision.
- On y prend en charge :
- Étude, méthodologie,
- Assurer la diffusion et la formation à la méthode ADPP de construction et de rééquilibrage de la relation. Méthode de sociologie et d’éthologie cognitive clinique, elle concerne les vétérinaires, les professionnels et les bénévoles traitants du comportement. De l’éducation au chien de travail à la médiation animale, au chien de service, concernés par le comportement, les troubles de la psyché, l’analyse cognitive et la « clinique » qui s’en déduit. en contacts avec les chiens, de l’éducation à la médiation thérapeutique.
- Mettre à disposition une étiologie et des dynamiques thérapeutiques des troubles du comportement afin de permettre aux vétérinaires des co-thérapies qui ne rejettent aucun milieu, de la prise en charge ou de la consultation.
- Mettre à disposition et rechercher les potentiels de la méthode de communication et de stimulation informationnelle pour les enfants autistes et les accompagnants ainsi que pour toutes problématiques d’organisation sociales
- L’accueil de tous,
- Différents, normaux ou anormaux pour les uns et
pour les autres, avec ou sans chiens,
accueillir les autres « normalités », sociales, psychiques,
physiques, pour apprendre et vivre ensemble le partage de territoire de
façon apaisée. A travers les « balades », l’on « travaille nos capacités à tisser
des relations ou non, tout en nous
permettant d’échanger sur les modalités
et les principes de la mise en œuvre d’un partage de territoire de façon
apaisée, avec pour exemple et désordre opportun
ce que nous montrent les comportements des chiens et leurs évolutions.
- De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins et la variante De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins, principe communiste de notre vivre ensemble qui est le fondement éthique de notre socialité. Principe qui pilote les balades d’Antoine du mieux que l’on peut.
- Un prosélytisme « étiologique »
Le rééquilibrage de la relation homme chien et le traitement des troubles du comportement du chien a pour étiologie, (sources de dysfonctions),
- Le territoire, lieu neutre
- Le territoire lieu à règles de socialité neutres et égalitaires
- Lieu de négociation d’intention de « passage », d’ « usage » et de « répartition ».
- Lieu de situations ou chacun de façon situationnelle a la compétence d’adaptation (ex : au feu les pompiers) soit par connaissances des règles soit par aptitudes de « captation » et d’ « évaluation ».
- Nos incapacités à communiquer des « informations »,
- À produire un monde de « bruits » inquiétants.
- Absence de possibilité de guidance, négociation d’intentionnalités
- Absence de La communication émotionnelle, « commentarisation »
- l’expression et la communication des sentiments dégradée
- La communication et le projet de vie partagé absente
- Nos contresens sur ce qu’est un chien, animal
intentionnel, sensible, émotionnel, raisonnable
- la racialisation de la relation ou la race comme déterminisme comportementale
- la représentation en tant qu’animal inférieur: instinctif, intéressé, sans raison, sans mémoire, sans conscience, égoïste, intéressé etc
- chien animal dont l’essence serait la hiérarchie et la soumission à l’homme.
- La nécessaire dé-masculinisation doctrinale de
la mise en relation
- L’autorité versus autoritarisme
- Du mâle dominant à la famille meute
- De l’homme assertif et rigoureux à la femme séductrice, à protéger.
- La méconnaissance du contrat de grégarité qui nous lie.
- Contrat fondé sur la reconnaissance de l’autonomie des « acteurs » individuels et collectifs
- Contrat de responsabilité partagée
- Le contrat de grégarité est fondé sur la complémentation des points de vue
- la coordination mutuelle qui en découle assure la pérennité (sécurité) du groupe
- Et la soif de curiosité, d’exploration, de création de ses composants. (composantes individuelles et collectives).
- Le cahier des charges des communications qui
en découlent (pour les chiens comme pour les maîtres)
- Capacités justes d’attention
- Sensibilités de captation fines
- Capacités de différenciation complexe
- Capacités à émettre des messages « d’alerte »
- Capacités à interpréter « l’évènement »
- Une capacité à négocier l’interprétation
- Un référencement mutuel d’interprétation
- Une compréhension des messages émis
- Une confiance dans les messages émis d’interprétation
- Une acceptation de se laisser guider mutuellement suivant la compétence la plus situationnelle
- Une capacité à résister
- Une capacité à « désobéir »
- Une capacité à laisser faire
- L’analogie au modèle des structures hyper adaptatives (bécasseaux variables, sardines etc). Structure a-hiérarchique fondée sur une transmission d’informations et un transfert réactif par promiscuité.
- La déracialisation et la décatégorisation « genrée ou ethnique » du rapport, nécessité à l’apaisement, à la relation, au partage, à la complémentation et à la transmission.
- La déconstruction de la hiérarchisation et de la domination/ soumission/ exploitation versus
la hiérarchisation situationnelle, la
compétence situationnelle, l’initiation, la culture et la transmission.
- La démasculinisation des discours et des attitudes.
- La mutualisation, collaboration, coopération (contresens et faux sens au nom d’une rationalité limitée à la préservation immanente de l’homme premier de cordée du monde vivant.) versus la compétition, la sélection, l’élitisation et la domination)
- De l’homme parasite vs l’homme symbiotique.
- La construction et la reconnaissance de l’autonomie du chien.
- Non reconnaissance de l’autonomie et du libre arbitre chien comme de l’homme
Descriptif des activités de l’association : ………………………………………………………………………………..
. Diagnostics de dangerosité et de risques comportementaux pour les chiens.
. Balades thérapeutiques, de rééquilibrages et d’éducation, initiation aux différents modes de communication propres à construire une relation apaisée de complicité , de coopération et mutualisation des compétences de chacun pour vivre ensemble de façon apaisée et sécure.
. Élaboration, formalisation et diffusion de l’étude de sociologie et d’éthologie cognitive « pour un partage de territoire de façon apaisée. » et de la méthode clinique ADPP en découlant et des concepts y afférant.
3° Mise à disposition de la méthode pour le traitement des troubles du comportement canins et ce de façon libre afin d’assurer son accessibilité pour tous. 4°Promouvoir « le partage de territoire de façon apaisée », comme une éthique, une ontologie des sciences humaines et un projet politique assurant un renouveau du contrat social et grégaire complémentaire au contrat Naturel et aux différentes théories du contrat social. Afin de promouvoir un anthropocène responsable et éthique fondée sur la raison partagée par tous, la culture comme historicité de nos expériences et de nos échecs, l’initiation, l’éducation, l’observation, l’autonomie, le conséquentialisme, l’éthique communiste, la mutualisation des ressources, la collaboration et la coopération, la culture, la recherche, la volonté et le constructivisme et non une anthropocène fondée sur nos luttes de domination, de protections égoïstes et inconséquentes, nos incapacités raisonnables, nos catégorisations créatives de boucs émissaires et l’ethnicisation et racialisation en découlant.