BALADES DES 29 ET 30 OCTOBRES DITES BALADES DES INFORMÉS FAUTES D’AVOIR ÉTÉ RENSEIGNÉS SI CE N’EST DÉFORMÉS.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, LOULOUS, LOULOUTTES, COUCOUS, COUSCOUS ET AUTRES TAGINES AU COCHON IBERICO DE LAIT REVENU DANS UN FOND DE PETITS OIGNONS ACCOMPAGNÉ DE PIGNONS DE PIN ET DE CHÂTAIGNES BRAISÉES ET D'UNE POIGNÉE DE CÈPES, GIROLES ET TROMPE LA MORT.

Cette semaine j'ai eu la merveilleuse démonstration de l'hypocrisie, de la duplicité,  de la couardise et de la pleutrerie des vétérinaires à la culture de technicien supérieur de la santé animale avec qui je collaborais depuis au moins quinze ans. En fait sans surprise puisque les personnes avec qui je travaille ignorent et veulent ignorer par manque de probité et de rigueur intellectuelle les fondements de mon travail et de mes recherches mis à leur disposition à travers les balades.

Quelques notions pour comprendre ce qu'est cette Méthode de sociologie éthologie cognitive clinique/ Comme règle épistémologique, nous partirons du principe que ce qui concerne l'humain, sociologie, concernera l'animal, éthologie, par extension,  analogie et par isomorphisme. Sociologie, éthologie:

Bourdieu: la sociologie de Bourdieu est une théorie de l’action.  Le but est de concilier la double exigence d’objectivation (observation du phénomène) et de prise en compte de la logique pratique (culture, habitus, mais aussi psychique) engagée par les individus dans leur vie ordinaire, c'est à dire dans leur prise de décision. Ceci justifie la prise en compte des corps dans leurs activités, leurs actions. Leur observation, de la parole à la posture et la mouvance les objective.  Prendre les corps comme médiation obligée à travers les phénomènes d'activité et des interactions, entre les conditions sociales, les conditions psychiques et somatiques (humain/chien) des comportements observés, est de fait le statut dévolu des balades. Agir, c’est mettre en actes au sein d'un espace donné, qui a ses contraintes propres, des dispositions socialement acquises tout au long des diverses socialisations marquant le déroulement d’une vie (familiale, scolaire, professionnelle, etc.). L’une des hypothèses centrales de Bourdieu est de penser que les représentations ou les savoirs que nous mettons spontanément à la base de nos actions ne sont qu’une modalité, relevant plus de la justification que de l’explication, des dispositions qui nous font réellement agir. L’état premier de ces dernières est d’exister sous la forme incorporée. Le but étant de ne plus apparaître dans leur dimension sociale à la conscience des agents convaincus d’agir librement, en réponse à des « penchants naturels ». D'où la nécessité de "l'épreuve de leur déconstruction".

Luc BOLTANSKI:  "La sociologie est toujours critique. Son angle de vue est le champ conceptuel de la notion de domination". Les notions de dominations doivent y subir le "feu continu" de leurs dénonciations, de la révélation de leurs formes et  de leurs conséquences.    L’analyse des formes de domination est centrale en sociologie pour comprendre ce qui fait tenir l’ordre social. La critique de la hiérarchie essence du chien, de la meute, de la famille meute y est primordiale pour dénoncer les formes du patriarcat et du viriarcat, assujettissant tous les individus (H/Ch) à un modèle de domination genré, sexué, racialisé mettant le rapport de l'autre dans  une économie de sa narcissisation.  De Marx, Durkheim, Weber en passant par Foucault et Bourdieu, la domination constitue cette relation sociale qui répartit et hiérarchise les groupes sociaux, discrimine les forces sociales en structurant leur dissymétrie tout en contribuant à l’acceptation de l’ordre existant. Des études récentes en ont cependant renouvelé la compréhension sous plusieurs dimensions : en insistant sur la diversité des modes de domination et leur variation historique et spatiale, en révélant les "ratés" du consentement ou son caractère de façade chez les groupes subalternes, en mettant en évidence le travail nécessaire aux dominants pour imposer et exercer leur domination…On peut d'ailleurs à partir d'une analyse de classes et de maintien d'un ordre protecteur des dominants, interroger la délégation sur les classes dominées d'une main mise de l'organisation  de l'annihilation de la volonté et du libre arbitre des chiens, comme contre partie jetée en pâture aux dominés pour qu'ils y trouvent un semblant de reconnaissance et d'orgueil alors qu'ils sont individualisés, humiliés, dépossédés par les classes dominantes.

Edgar MORIN: Le monde scientifique connaît, avec le développement des sciences de la communication (Wiener et Shannon), de la computation (Turing), des organisations sociales (Simon), de la biologie (Von Bertalanffy), de la biophysique (Atlan) ou même des sciences de l’ingénieur (Le Moigne), un bouleversement paradigmatique qui a ouvert la voie à l’étude des systèmes complexes. Cette mosaïque de spécialités a permis l’émergence d’une vision particulière du monde : le paradigme systémique. C’est sur ce terreau qu’Edgar Morin, sociologue de formation, a construit sa théorie de la complexité (sa méthode), en embrassant et surtout en articulant de manière systématique les perspectives sociales, biologiques, physiques, anthropologiques et psychologiques autour du concept de complexité. C'est ce que l'on fait dans les balades. On partira alors   du fait que le chien est un système de décision se servant de son entourage pour les prendre. On peut de ce fait lire les activités et les interactions les dégradant ou les optimisant dans un objectif de pérénité de systèmes.

Sociologue de la pensée complexe, il définit sa façon de penser comme « constructiviste »2 en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité »3

La sociologie cognitive est l'étude des comportements humains (notamment de l'apprentissage et des manières de connaître) à travers l'interaction et les interconnexions entre individus.

Ce que l'on fait aux balades: c'est la mise en œuvre de ces principes CONSTRUCTIVISTES et la recherche de leur validation. Racialisation, patriarcat, viriarcat, conditionnement, marchandisation des relations, mal traitance psychiques et socio-éthologique, privation d'autonomie, perte de parole. Entendre et se faire entendre. Etablir le vivre ensemble sur une organisation sociale et grégaire fondée sur la communication  poursuivant le projet communiste  (ce n'est pas une injure, ni une injonction idéologique mais le principe de partage des ressources et des responsabilités, "à chacun suivant ses besoins, à chacun suivant ses moyens") de mise en commun de nos moyens de coordination et d'action, au nom d'un partage de territoire protégeant son écologie et celle des différents systèmes le partageant. Comme le nécessite le projet de contrat naturel de Michel Serre, définir les moyens et les compétences pour tendre vers un monde symbiotique et non un monde parasitaire est un des enjeux de tout système d'éducation. Voilà ce que l'on fait aux BALADES.

RENDEZ-VOUS SAMEDI ET DIMANCHE, 9 45, FORÊT DES MIMOSAS. BOULEVARD LOUIS LIGNON.

BALADES DES 22 ET 23 OCTOBRE DITES BALADES DES 22 ET 23 OCTOBRE

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, BELPHEGOR, BELLES FOREUSES, PIPES LINES, GAZOCOMTES, TROU D'OZONE, TROU DUTROUX,

Commentez, exprimez vous et ainsi travaillez l'empathie de votre chien.

Chez l’être humain, 10 % des fibres du nerf provenant de l’œil n’aboutissent pas dans le cortex visuel, mais dans l’amygdale. Cette structure dédiée au traitement des émotions réagit à la perception oculaire de certains objets, comme un regard humain, même si le sujet ne voit rien. Sa lésion peut occasionner, une négligence systématique du regard des autres. Cette connexion œil-amygdale explique aussi pourquoi les nouveau-nés encore aveugles réagissent à l’approche d’un visage humain adulte : ils le « ressentent » sans le voir. sciences humaines N° 212 - Février 2010

Pour le chien cela explique que le ressenti émotionnel, son empathie avec l'humain, va, entre autre, passer par le visuel mais aussi quand cela est accompagné des sons par la voix, par le bruit environnant. 

Il y a un avant et un après nos émotions. Ce moment de rupture restera saillant dans nos souvenirs. C'est pour cela que j'insiste sur vos changements de tons. La prosodie, le rythme de votre voix, les cassures de tons vont donner sens et créer la mémorisation des comportements à partir du moment ou ils sont synchronisés par rapports aux phénomènes comportementaux cohérents, souhaités et significatifs.

La communication émotionnelle recouvre 5 fonctions:

1° Un moyen de communication. L'expression du visage, la queue du chien ( d'où l'importance de casser les stéréotypies d'expression émotionnelle des chiens) , les postures, le son de la voix sont les marqueurs permettant les interactions sociales.

La prosodie, la musicalité de la voix, permettent d'exprimer  le soulagement, le plaisir, la colère, le dégoût, le mépris, la fierté .... Elles portent une dimension universelle dans leur expression reconnue dans toutes les cultures.D'où l'importance de raconter des histoire à son chien lorsqu'il est jeune, l'habituer à cette richesse lui permettra de lire son entourage et de mieux vous protéger ou de vous être utile.

2° Orienter notre attention, se focaliser sur l'important. l'attention sélective, L'interpellation.

3° Consolider la mémoire. Les situations modérément émotionnelles, des expressions "apaisées, apaisables" conduisent à de meilleurs rappels en mémoire. D'où l'innocuité de de son hystérisation hors la disruption d'attention. L'encodage, la consolidation et la récupération des informations sont améliorées lorsque celui-ci a procuré une émotion modérée . D'où le c'est fini pour entre autre ne jamais être en échec puis le rappel de complicité décalé, validant le plaisir du faire ensemble.

4° Décider plus facilement, en partageant une représentation de ce qui arrive avec un référent. Le partage de point de vue résultat de la négociation de point de vue à travers la mise en place de la guidance.

5° Faciliter notre survie. Par exemple l'expression du dégoût,

  RENDEZ VOUS SAMEDI ET DIMANCHE 9H45, RDV LUS, FORÊT DES MIMOSAS, A LA TORCHÈRE.

Postulats et principes théoriques à l’usage

  Postulats et autres remarques à l'usage de .

I. Introduction

La méthode ADPP a pour objet « le partage  de territoire de façon apaisée ». Elle a donc pour domaine la socialité – les normes de bon comportements en groupe (le sens) et la sociabilité, la capacité à communiquer et à être, (l’aptitude) des éléments constitutifs des systèmes « homme-chien ». Dans la définition de la pathologie comportementale, Pageat définit que "tout  comportement a pour fonction l’adaptation à des variations de l’environnement". Il en déduit comme pathologique tout comportement qui, en perdant de sa plasticité, a perdu ses fonctions adaptatives à un environnement. Dans la méthode ADPP, est considéré comme trouble du comportement toute incapacité d’adaptation assurant la pérennité des groupes sociaux constituant la situation. Elle concerne donc le binôme homme-chien dans toutes ses dimensions de grégarité, de temporalité et d’aptitude. La mise en œuvre et l’exploitation de la relation dans le but de satisfaire le besoin de coordination mutuelle en est l’enjeu. En partant du postulat qu’une inadaptation à un environnement peut être considérée soit individuellement, soit collectivement comme le résultat d’une erreur décisionnelle et d’une défaillance du processus de construction de la décision, la méthode prend en compte toute la communication, de son élaboration à son exploitation à travers les phases de ce processus modéliser suivant les trois boucles ADPP,OODA et PDCA nécessaire à toute coordination. Le vétérinaire y fera référence dans le traitement des pathologies du comportement du chien pour lesquels il est consulté dans le domaine des techniques cognitivo-comportementales accompagnants les thérapies biologiques correspondant à la nosographie du trouble[1].

II.Postulat théoriques et conceptuels

De la vision centrée sur le chien (atomisme social, indépendance comportementale de l'individu sans relation contingente)  à une approche prenant en compte non l'individu mais la relation dans sa globalité (holisme social)  Le lien de causalité des troubles comportementaux se situent à 3 niveaux : l'individuel, le collectif, le culturel.

1/ L’individuel

Dans le système homme chien il concerne l’homme et le chien dans leur aptitude à mettre en œuvre de façon complète le processus de prise de décision et d'action/

Agir

  1. Observer
  2. Orienter
  3. Décider
  4. Agir

Dans le système homme chien il concerne l’homme et le chien dans leur aptitude à mettre en œuvre de façon complète les processus de communication permettant l'interaction.

Communiquer

 Prendre la parole-émettre: se faire comprendre
 
  •     Lisibilité de l'intention
    •  lisibilité émotionnelle
    • congruence situationnelle
    • cohérence posturale, émotionnelle, sémantique, syntaxique
  •  pertinence - utilité (que cela serve et soit utile)
  •   sincérité
  •  variété des discours
    • narratif,
    • commentatif
    • explicatif
    • assertif injonctif
    • projectif argumentatif
  • style
    • plaisant
    • complice
    • admiratif
    • comique
    • neutre
    • dramatique responsable
    • inquiet
    • interrogatif
    • dubitatif
  • Couleur tonalité
    • bienveillant
    • neutre
    • colérique
    • heureux
    • nostalgique
    • fier
Ecouter, être attentif, comprendre
 
  • Etre attentif
    • L’attention: être dans le bon degrés d'excitation, d'euphorie ou de plaisir permettant de rester en vigilance au monde extérieurement à son activité
    • être dans le plaisir pas dans l'excitation
    • la tempérance, la joie, la bienveillance
    • ne pas être dans la dépendance, dans l'addiction à des stimuli
    • être en mode "veille"
  •  comprendre
    • être en capacité de discernement émotionnel
    • être en capacité d'interroger
    • être en capacité de proposer

2)      Le collectif

Dans le système homme chien il concerne l’homme et le chien dans leur aptitude à :

Être disponible

  • vigilance sans anxiété
  • être en capacité à participer à la sécurisation du groupe
  • explorer
  • partager le territoire
  • compléter le point de vue des autres

 Communiquer

  • oser dire
  • être crédible

Être responsable

  • être concerné
  • assumer d'alerter
  • assumer de guider
  • accepter d'être guidé

Construire le contrat de confiance base du contrat de grégarité

  • s'initier
  • apprendre
  • initier
  • mémoriser
  • être concerné
  •  négocier
    • poser la limite
    • accepter les limites réciproques
    • respecter
    • tolérer
    • partager

L'apprentissage: faire quelque chose pour la première fois

 
  • Construire par apprentissage: PDCA
  • Je Projette, Je Fais, Je vérifie que j'ai réussi, j'Ajuste
    • aller vite en allant lentement
      • micro progrès acquisition d'apprentissage
      • compétences d'apprentissage: découpage en micro séquences de "premières fois" la séquences complète d'acquisition.
      • mettre en déséquilibre
      • renforcement intentionnel
      • interruption durant le déroulé du "succès" de ces micro phases c'est fini et laisser le chien à son autonomie d'action.
      • renforcement complicité
    • ténacité
    • patience
    • respect
    • compétences capacité d'apprentissage: ne pas répéter
    • tenter TOUT

S'émanciper du regard de l'autre, "apparence"

  • Oser
  • Oser
  • Oser

Responsabilité

  • Anticiper
  • respecter
  • tolérer

Le relationnel

  •  Construire (la relation sur le contrat de grégarité)
    • Interpréter
    • Initier le langage
    • Enrichir le langage
  •     Dissocier intentionnalité et obtention
  •     Guider
  •     Se laisser guider
  •     Construire la confiance
    •    Négocier
    •    Se référencer
    •    Mémoriser
    •    Complémenter
  • Naturaliser (se référer à l’observé et l’observable)
  • Valider
  • Réassurer

3/ Le culturel, le domaine des savoirs et de la compétence

Cela concerne le système homme-chien dans toutes les  dimensions: chien,  thérapeute-clinicien, « maître », co utilisateur de lieu et ceci dans leurs aptitudes.

Passer de l'animal à la personne

Se représenter l’autre
  • L’animal
    • l'intention
    • la conscience
    • l'émotion
    • l'interprétation
  • L’homme
    • l'intention
    • la conscience
    • l'émotion
    • l'interprétation
    • la parole
  • La place au sein du social et du grégaire
    • le complémentaire
    • le coopérant
    • le guideur situationnel
    • le suiveur situationnel
  • Le positionnement
    • le 1-2
    • 0-0
    • le 2-1
  • Le rôle
    • se compléter
    • se sécuriser
  • Les attributs
    • regarder
      • désinterpréter
      • décatégoriser
    • nos positions
    • nos sens
  • L’organisation
    • l'objectif d'adaptation
    • la répartition du territoire
    • un monde d'abondance
  • Le style
    • la tempérance
    • l'assertion

Se représenter la construction du rapport à l’autre

les facteurs contingents

  • l'histoire du chien
    • de la naissance au sevrage
      • la sous stimulation syndrome de privation sensitive
      • le milieu anxiogène de sur compétition
      • l'"absence" de comportement maternel
      • l'"absence" de fratrie
      • l'"absence" de contacts
      • l'"absence" de "paroles"
    • du sevrage au 5e mois
      • absence de paroles
        • commentariser
        • guidance encouragement apaisement
        • narration
      • absence de contacts
      • absence d'exploration
      • absence des manipulations d'autocontrôle
      • absence d'affection
      • la punition
    • Du 5e à plus soif
      • omniprésence de bruits
      • absence d'informations
      • absence de considération
      • domination autoritarisme
      • absence de respect
      • absence de disponibilité
      • absence de rigueur
        • intellectuelle
        • ténacité
        • pertinence
      • la punition
  • l'histoire des hommes/femmes
    • la relation à la parentèle
      • l'enfance
      • la reconnaissance
      • l'amour
      • la confiance
      • l'émancipation
      • l'autonomisation
      • le détachement, l'émancipation
    • l' environnement social
    • les violences subies
    • culture
      • les états de faits
      • les connaissances
      • les croyances
      • les idéologies
    • ses mondes d'appartenance
      • les habitus référents
    • ses mondes de justification et de grandeur

Les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques et de nos croyances ou les sources à la non mise en œuvre d’une communication cohérente.

 
  • Pouvoir
    • Plaisir
      • Confiance
        • Image de soi
          • Responsabilité
            • Temps
La phénoménologie de la relation grégaire
  1. La curiosité
  2. La sécurité
  3. La sexualité
  4. La perception
  5. l'initiation

   Le territoire et le monde social

  1.     La sociabilité, (l’aptitude)
  2.     La socialisation (la norme)
  3.     La tolérance (aux autres)
  4.     L'autonomisation
  5.     La frustration
  6.     La tempérance
  7.     La constitution de ou des relations

  Éducation, initiation, initialisation

  L’apprentissage

  •  Première fois
  • L’enjeu de l’apprentissage
  • Le découpage des séquences en micro progrès
  • la validation et le renforcement sur l'intention
  • La mémorisation par interruption
  • Le plaisir partagé
  • La réalisation à deux
  • La validation par complicité
  • la punition
La capacité d’apprentissage
  • renforcement guidance chaud froid
  • interruption sur succès de l'intentionnalité
  • la punition
Les normes
  • commentarisation
  • renforcement par guidance
Les fonctions de sociabilité
  •  La frustration
  •  La tempérance
  •  La confiance
La réalisation
  • suivant les évènements
  • jamais répétitifs
  • toujours nouveaux
  • le plus improbable
La virtuosité
  • l'autonomie
  • le découpage des séquences
  • le processus de progrès par micro activités
 « la représentation » cognitive.
  • L’expérience
    • exploration
    • le commentaire accompagnant
  • le référencement situationnel
    • du et au maître
    • du et au chien
  • La catégorisation (race, nosologie etc.) frein à l’observation et à l'analyse des causes transversales cognitives (culturelles, psycho sociales, psychanalytiques, sociologiques, éthologiques, écologiques, neurologiques, philosophiques)
    • le contresens de la race et la confusion  forme - race, aptitude - comportement
    • nosologie, une nomination restreignant le champ des causes et sur valorisant des comportements dits innés tout en sous estimant les comportements acquis et non instinctifs
      • les comportements dysfonctionnels ou les erreurs de décision
      • les processus de décisions
      • les environnements anxiogènes
  • Le rapport à l’autre et la sur évaluation du paradigme de la domination
    • Déclarée
    •  Reconnue
    • Obéissance
    • De la compétence
    • Du statut
    • Dominer: une pathologie narcissique au service d'un seul au détriment de tous.
  • et la sous évaluation du paradigme d'entraide, de responsabilité: la coopération
    • coordination
    • initiation
    • hiérarchie situationnelle
    • compétence situationnelle
    • responsabilité
    • guider se laisser guider
  • L’interprétation
    • chacun en a une
    • son partage
  Le phénoménologique ou l’antéprédicatif de la relation
  • a)      La sexualité
  • b)      La sécurité
  • c)      La curiosité
  • d)      La perception (de soi et de l’autre)
  • e)      La transmission (l’initiation apprentissage)
  • f)       L’attrition

 

Le couple homme chien

 

La première observation que l’on peut faire et qui semble être une évidence est que le système homme-chien est composé d’un « homme » et d’un « chien » ce qui se traduit dans le schéma par une distribution des rôles. A la question de savoir ce qu’est un « homme » et un « chien », la réponse est: l’un et l’autre font appel à des mondes d’interprétation différents mais complémentaires.

Ceci est dû à leur différence de « point de vue » et à la différence de performances de perception des sensations proposées par la réalité. L'odorat, la vue, l'ouïe, le goût, le toucher sont les 5 sens que nous partageons mais pas l'aptitude. De plus ils ne sont pas, géométriquement dans l'espace, disposés aux même "niveaux", comme on peut le constater pour un "quadrupède" à poils et à queue et pour un bipède sans poil et aqueux.
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Un système composé d’homme(s) et de chien(s) se réalise dans des moments sociaux de vie et des moments intimes de vie. C'est cet objet complexe qui implique d’être défini à partir d’un postulat ontologique de la relation à l’autre: le contrat de grégarité. Essence phénoménologique de tout comportement, l'homme animal et l'animal personne partagent ces essences. Curiosité, sécurité, sexualité. (Husserl), perception (Merleau Ponty) et initiation. (l’homme est un animal apprenant et enseignant comme le chien) sont communs aux deux. L'homme a simplement optimisé ses moyens de mémorisation  et ses moyens de transmissions par utilisation d'abord du langage, puis du récit, de l'écrit, du film et maintenant de l'icloud. Il faut admettre que le chien ou l'éléphant sont de piètres écrivains mais  sont-ils peut-être déjà de grands conteurs à l'instar d'un Homère, d'un Cervantès  ou d'un Marcel Pagnol. Le contrat s’inscrit dans le champ du partage de territoire et dans le  domaine de l’exploration « du monde »,  de son initiation et de sa sécurisation. La question à laquelle répond le contrat est celle de l'utilité de notre vie à deux et plus dans nos différences, de notre plaisir et de notre désir à la vivre. la réponse est simple. Voyant ce que tu ne vois pas et toi voyant ce que je ne vois pas, n'a -t-on pas intérêt à sommer ces deux ponts de vue afin de voir PLUS. si  l'on sait se le dire, si l'on se comprend et que l'on a confiance dans l'interprétation que nous avons des évènements, nous pourrons nous "adapter" à ce qui nous arrive tout en nous coordonnant mutuellement. Voilà l'enjeu du contrat de grégarité La méthode porte sur la mise en oeuvre  de ce CONTRAT.

Si les sciences sociales et les sciences cognitives partagent le même champ explicatif des sciences de l’esprit, elles en ont apriori une approche divergente.

 

 Du point de vue du cognitivisme

Partons du principe que cognitivisme et fonctionnement de l’esprit sont synonymes.

Le cognitivisme c’est accepté l'existence de processus internes non observables d’intégration de l'information extraite de l'environnement afin de décision et d’action. Prendre en compte les dysfonctions dans la réalisation de ces processus est un des dispositifs explicatifs des comportements humains et animaliers. Le principe de processus ou chaîne d’actions implique la possibilité de le modéliser. Celui de la prise de décision le sera sous forme  d'une chronologie d’actions de traitement, d’aptitude, et de règles d’aide à la décision sous forme de flux d’échanges d’informations. Ces phases sont décrites. sous la forme d'une roue appelée ooda. Cette analogie de forme permet l'approche clinique fondée sur l’instantanéité de l’observation  des mécanismes cognitifs symbolisés par l'identification de ces phases mises en œuvre en dehors de toute forme d’interprétation. Apprendre à voir et identifier les phases dont le déroulé participent à renforcer une aptitude à la communication, la prise de décision et la mémorisation est un enjeu majeur de la méthode et de sa pratique. Ces phases chez le chien peuvent se mettre en parallèle avec le jeu de "cache-cache" et la GUIDANCE QUI L'ACCOMPAGNE.
  1. Je fais clumer: compte jusqu'à cent sans te retourner, je cache ta petite voiture.
  2. 1,2,3.....98,99,100
  3. l'enfant (le chien) se retourne et me regarde?
  4. Je ne répond rien
  5. IL propose une "expérience" >> il se dirige vers un coin
  6. l'objet n'y étant pas caché, je lui dis c'est froid.
  7. il s'interrompt ais continue dans une direction similaire
  8. c'est FRRROIDDD
  9. il se retourne et change de direction en revenant sur ses pas
  10. Ça tiédit
  11. il change de direction et va vers l'objet
  12. C'est chaud tiède
  13. Il se rapproche
  14. C'est chaud
  15. Il est sur l'objet
  16. C'est Chaud Bouillaaaannnnt t 'as trouvé t'es super
On voit dans cette exemple que la guidance est indispensable pour rendre son discours et ses intentions compréhensibles et atteignables, ce qui fera l'apprentissage. Le chien ne clume pas, mais interroge, propose, réalise comme "l'enfant" ou l'adulte chinois immergé dans un monde de français. Nous faisons tous l'erreur de parler au chinois plus fort pour se faire comprendre et ça ne marche pas. Mettons nous à sa place et guidons le en mettant en place la communication posturale et tonale nourrit par des chaud froid caractérisant la plus ou moindre grande distance qui nous sépare de ce que l'on recherche à lui faire faire ou lui faire obtenir.

Du point de vue des sciences sociales

A l’opposé et pourtant dans le même champ des sciences explicatives de « la prise de décision individuelle ou collective » se trouvent  les sciences sociales. La sociologie, l’éthologie, l'écologie et la psychologie sociale  par leurs explications déterministes qu'elles soient de contingences historiques (fruit d’une histoire vécue ou apprise) ou de milieu, en sont les représentants les plus identifiables. Dans la mise en œuvre du comportement il existe une sociologie qui n'est pas en opposition à « l’esprit individuel » dans la construction sociale déterminante. C'est une sociologie de l'excuse, celle que l'on se donne qui permet des stratégies d'empêchement et d’évitement à vivre son autonomie et  sa liberté existentielle.  Les outils de la « pensée » que sont la parole et son utilisation y sont inemployés ou mal mis en œuvre et ceci au nom d'une rationalité du libre arbitre.
1les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques dans la construction de la relation

1les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques dans la construction de la relation

    Puis il existe une  éthologie  de la construction de la relation et du rapport en dehors des prédéterminismes « naturels » et en dehors des sacro-saints mécanismes de la domination et  des comportements instinctifs.  Comme il existe  une écologie de la contingence de l'interrelation que l'on pourrait  nommer écologie de la pénurie, de l'abondance et de la variété.
Pour comprendre tentons une expérience analogique au monde du chien.
  a)  Immergeons nous dans un monde anxiogène fait de sons que nous n'arrivons pas à déchiffrer et qui à ce moment  ne sont ou n'ont de significations  que d'être du bruit. Ce monde est  une assemblée de « chinois ». Ils vocifèrent, éructent, font un bruit de «ouf», incompréhensible, à moins qu'ils parlent tout simplement. Nous sommes dans la position parfaite du chien dans un jeu de « chinois » qui, à tout hasard, sont au bas mot, 150 à gazouiller. Ces gazouillis, que je crois être des cris, des braillements, sont pour mes hôtes, des phrases, des interpellations, des appels que sais je, des invitations. Persuadés de la clarté de leur discours, face à mon inertie réactionnelle dubitative, ils haussent le ton, croyant à ma surdité avérée plutôt qu'à mon incapacité à les comprendre.  Mon manque de concentration,de  volonté et d'intelligence sont ils dus à ma race de court sur patte rouquin mais néanmoins frisé, puisque mes chinois sont intelligibles comme une matinée de printemps. Ils inondent des rayons du soleil de leur esprit le jardin fleuri de cerisiers en fleurs de mon cerf volant qui galope après les borborygmes émis en rafale. Ils les accompagnent de secouements et autres coups de pieds dans le but de mobiliser les antennes radio défectueuses ou non branchées ornant mon crâne de serf vidé  devant capter l'émission en direct et en public de leurs désirs incantatoires à des réactions attendues de mon corps beau. QUEL MERDE, me dis je, comprends rien au rire jaune. 3 solutions s'offrent à moi.
  • Soit je fais ma Nabilla et joue en minaudant à la fragile à la moue de loukoum,
  • soit je fais ma Nabilla (2) et j'envoie quelques piques de couteau suisse afin de faire le vide  autour de moi.
  • Soit je ne fais pas ma Nabilla mais je fais ma Kardashian je deviens "neutre", "invisible", "discrète".
Dans les deux premiers cas je ne regrette pas de regarder NRJ 12. Dans le troisième je m'achète le dictionnaire de l'académie française et je recherche "variable discrète": Nombre fini de valeurs entre deux valeurs quelconques. Une variable discrète est toujours numérique. Par exemple, le nombre de plaintes de clients ou le nombre de défauts. c'est bien connu kardashian a un certain nombre de défauts plus ou moins discrets. tout d’un coup dans ce galimatias de notes discordantes, je perçois 6 phonèmes qui me semblent par leur familiarité, changer le bruit en information. Pétrole, amour, ma nouille. Non par amour des mots mais parce que  c’est ainsi, « je me rapproche de la source »qui  émet ce qui me semble être de l'information, c'est à dire dans ce monde de bruit et d'indécision, quelque chose qui me semble être "significatif", ayant le pouvoir de réduire l'incertitude dans laquelle je suis.

Moralité:

L’entente de ces phonèmes qui de par leur structure familière ont transformé un bruit en information ont provoqué mon déplacement vers la source, une coordination entre l’émetteur qui, dans ce cas précis, est plus près des canons de beauté d’un sumo édenté  à l’haleine chargée et moi. (ceci pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté et bien faire comprendre qu’il n’y a aucune autre force en présence dans notre rapprochement qu’une forme d'attirance provoquée par l’émergence de ce qui semble être de l’information dans un environnement de bruit. C'est à dire une réduction de l'incertitude dans un monde d'incertitude) Ceci nous permet d’édicter une première loi socio-cognitive: L’émergence d’informations dans un monde de bruits, même sans sens, provoque un mouvement d'attirance du récepteur vis-à-vis de l’émetteur. L'information provoquant  une réduction d'incertitude dans un monde incertain provoque un mouvement de coordination.  

III. les  balades un monde de réseaux de communication: une pragmatique

A. COMMUNICATION ou le cognitif collectif et individuel

Les balades sont donc un outil de construction des systèmes de communication homme-chien nécessaires à l’adaptation au milieu. Outil  d’éducation, de rééducation, d’apprentissage aux différents modes de communication en vue d’une meilleure coordination servant l’adaptation des systèmes hommes chiens à leur environnement, elles sont l’outil pédagogique et un des outils de "thérapie comportementale" pour les chiens et leur maîtres dans le but de partager des territoires de façon apaisée -  assurant la sécurité et le bien-être de tous. (Éthologie et sociologie cognitive clinique) On y traite les dysfonctions  comportementales vécues, interprétées, décrites et identifiées comme étant systématiquement le fruit d’une erreur de prise décision soit par un des acteurs soit par les acteurs du « moment » de la scène, observateur et analyste compris. Leur étiologie concerne les capacités cognitives du « couple homme-chien » dans leur individualité et dans leur distributivité, dimension du collectif.  Elle concerne donc le processus de prise de décision et de l’action que l’on décrit sous forme de phases organisées en boucle par convention de façon syncrétique : Observation, Orientation, Décision et Action. Afficher l'image d'origine Partant du postulat que toute dysfonction comportementale est le fruit d’une déficience des processus de décision, il existe deux grandes familles de causes. La première dite capacitaire, la seconde dite de compétence.

les fonctions intellectuelles

Les fonctions "intellectuelles"  se catégorisent en fonctions réceptives, expressives, interprétatives, réflexives et de mémorisations.  (Tiré de Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportement. Recherche et réd. Louise Bérubé., c1991., 176 p. Reproduit avec la permission de Les Éditions de la Chenelière Inc., p. 7) 1-les fonctions réceptives permettent l'acquisition, le traitement, la classification et l'intégration de l'information. 2-la mémoire et l'apprentissage permettant le stockage et le rappel de l'information. 3-la pensée ou le raisonnement concernant l'organisation et la réorganisation mentales de l'information; 4-les fonctions expressives permettant la communication ou l'action Synonymes ou quasi-synonymes ou apparentés: ou fonctions intellectuelles

les incapacités

Elles concernent les fonctions de mises en œuvre lors des processus de la prise de décision et de l’action.
  • Les « filtres » d’informations permettant de traiter l'information, la trier, la catégoriser, la hiérarchiser,
  • les capacités d'exploration, curiosité, la peur chronique
  • Les capacités d’observation et de concentration,
  • Les fonctions d'autocontrôle et d’inhibition
  • les  traitements d’interprétation et de référencement,
  • les fonctions de frustration
  • les fonctions d'impulsivité
  • les anxiétés chroniques ou paroxystiques
  • Les processus d’apprentissage et de passage à l’acte (première fois)
  • Les processus de mémorisation.
  • Les processus de raisonnement: analogie, imitation, association
  • les capacités phobiques isolantes
  • les activités de fixation à spectre étroit
  • les tactiques de manipulation d'un environnement stressant
  • Les addictions aux activités à spectre étroit
  • les raccourcis ou les effets du moindre effort mental (homme - chien)
  • le rasoir d'Occam ou la prise de décision optimum dans un contexte incertain principes d'économie ou de parcimonie, il nous oblige à favoriser, parmi différentes théories ou plusieurs hypothèses équivalentes, celles qui ont le moins d'hypothèses injustifiées. (homme)
   Dans la nosologie comportementale « vétérinaire » (Pageat) :
  1.      Syndrome de privation sensitive
  2.      Hyperactivité, déficit d’attention
  3.      Absence d’autocontrôle
  4.      Déficience de concentration
  5.      Anxiété chronique
  6.      Anxiété de détachement
  7.      Dis socialisation
  8.      Dépression
  9.      Phobie
  10.      Sur attachement
  11.     Anxiété de séparation
 

Les domaines des compétences opératoires– utilisation

Construction de l’interrelation Elles concernent :
  •     La prise de parole
  •     LA GUIDANCE
  •     La communication intentionnelle
  •     L'approche probabiliste de la coordination (obéissance), l'utilisation du temps
  •     Les évènements et leur probabilité d'apparition
  •     La construction de l'autonomie
  •     la communication émotionnelle
  •     L'identification des processus de prise de décision ADPP  OODA PDCA
  •     La "confiance", fonction de tolérance aux autres
  •     La  « frustration »  (fonctions qui permettent la vie en société)
  •     Les fonctions d’autocontrôle et disruptives
  •     les fonctions pédagogiques d'éducation - initiation
 

Remarque/

En  traitant les pathologies ou les dysfonctions comportementales par rééquilibrage des systèmes de communication inter et intra spécifiques, soit  de façon indépendante  soit en co-thérapie  avec  des traitements définis par votre vétérinaire ou un vétérinaire  comportementaliste pour les chiens, on travaille aussi nos "rapports aux autres" et à la vie.

La résilience "neurologique ou neuronale" observée chez le chien, l'agapé vécue au sein des balades, la libération de la parole, de l'émotion tel que la colère, la complicité, la fierté etc. l'entraide, la sur stimulation communicationnelle, la guidance jouent  le rôle de stimuli cérébraux et permettent aux différents acteurs de vivre des instants de "vie" ou plaisir et drame cohabitent.

On apprend alors à y faire face, à anticiper, à réagir en dehors du regard des autres, à se respecter, respecter l'autre, se faire respecter et ainsi récupérer estime de soi, confiance en soi et aux autres. On récupère ou reconstruit son autonomie et son libre arbitre en acceptant de redevenir acteur de sa vie. En rééquilibrant le chien, on est obligatoirement interpellé dans l'histoire de nos rapports aux autres et dans la façon de les vivre.

 
  • ·         Stress
  • ·         Addictions
  • ·         Phobies
  • ·         Dépression
  • ·         Anxiété chronique
  • ·         Agressivité inter et intra spécifiques
  • ·         Dis socialisation
  • ·         Syndrome d’abandon et de séparation, fugue
  • ·         Comportements gênants (destruction de lieu, aboiement chronique etc..)
  • ·         Absence de coordination
  • ·         Comportements « auto destructeurs »
  •           Dépressions
  •           Peur de l'autre
  •           Perte de soi,
  •           Violences subies
  •           Abandon
De qui parle-t-on?  

B/ La COMMUNICATION UN MONDE D’ACTIVITÉS ET DE MISE EN ŒUVRE

 

"Les ruses de l’intelligence et de l'attrition" ("La mètis des Grecs")

Les communications inter et intra - spécifique (sociologie et éthologie cognitive clinique)

 
  • Produire  de l’information
  • La prise de parole
  • La communication intentionnelle
  • La  guidance
  • Communication paradoxale
  • La double contrainte
  • La communication contextuelle
  • La communication posturale
  • La communication émotionnelle
  • La communication structurelle de l'espace
  • La disruption
  • Captation
  • Interprétation représentation
  • Le commentaire ou la commentarisation
  • La production de sens par l'utilisation du commentaire et de la communication émotionnelle
  • La communication de  renforcement, de validation et de construction de la relation
  • La prise de conscience
  • La communication de niveau un, deux et trois, opérationnelle, contextuelle, projective
  • la méta communication
  • la représentation et l'interprétation
  • le référencement
  • le processus OODA de prise de décision
  • l'attrition
  • La ruse (la métis)
  • La "normalité" et l'"anormalité"
  • la tenue du temps et la probabilité de réussite
  • la ténacité
  • la congruence
  • la cohérence
  • l'anticipation

10 modes d’apprentissage dont on se sert (éthologie et psychologie cognitive)

 
  • La guidance et la prise de parole
  • L'intentionnalité
  • La mise en déséquilibre
  • L’apprentissage opérant
  • Les micros progrès, concept de brique élémentaire d’apprentissage d’une séquence comportementale de coordination de mouvement, renforçant mémorisation immédiate et mémorisation profonde
  • La guidance fondement d’un apprentissage à un langage partagé et partageable avec le chien
  • Les apprentissages aux raisonnements par destination (heuristique de la rupture)
  • Les apprentissages de tolérance et d’adaptation aux « évènements », (socialité et grégarité)
  • Les apprentissages au référencement croisé en vue d’interprétation
  • Le mimétisme
 

Préconisations

Les  déconseillésOn ne pratique pas et déconseillons formellement, (éthologie cognitive)
  • Les activités à point fixe et à spectres étroits  provoquent les mêmes mécanismes d'addictions que l’alcool et les drogues tel  la cocaïne etc, Ce sont des pratiques aliénantes  qui transforme le maître en ce que tout maître dominant marchand rêve d'être: un DEALER, rendant ces "clients" dépendants.  Ceci  pour les chiens jeunes (sociologie et éthologie clinique). particulièrement jeu de lancer retriever avant 3 ans, bâton, balle, frisbee etc.
  Cette obsession des jeux de balle est le contresens le plus répandu  construit autour du plaisir. La confusion entre plaisir et excitation est  la plus répandue et la plus dommageable. Faites un shoot d'héroïne à un bébé ou un enfant et il vous sourira! Est ce que cela justifie cette pratique aliénante?
  •   Nous déconseillons les activités à capacité de transposition ou qui renforce la probabilité  des passages à l’acte de morsure (clinique).
    • ·         Jouet à mâchouiller
    • ·         Balle de tennis
    • ·         Pouic pouic
    •           Les excitations au chiffon
    •           Le mordant
    • ·        Les activités aliénantes ou provoquant l’absence de prise de conscience de l’apprentissage (récompense par excitation, jeux de balle etc. ex: l' "agility" en club)
    • ·         Les motivations par la gourmandise
    • ·         La marchandisation et la mécanisation de la relation
    • ·         Les conditionnements
    •           Les conditionnements par déplaisir (collier électrique)
    •           La punition
    •           Les mâchouilles et dégniapages  autres que ceux réalisés sur de l’alimentaire (os cru)
    Nous désapprouvons et luttons comme démagogique et comme non scientifiques  toutes les interprétations comportementales trouvant leur justification autour des contre sens épistémologiques que sont : (éthologie et sociologie cognitive, constructivisme)  
  • ·        les explications raciales
  •          les explications de genres
  •          les explications par orientation sexuelles
  •          tout type de ségrégation et de catégorisation de "forme" et de "vie"
  •          tout raccourcis de l'évidence
  •          le bon sens "populaire" et de traditions (chasse, éducation, place de la femme, du chien etc;)
    •           La famille meute
    • ·         L’analogie au loup
    • ·         la place hiérarchique
    • ·         la structure domination soumission
    • ·         les races de chien
    • ·         le genre de chien et de personne
  Nos concepts référents Nous démontrons et illustrons par nos pratiques  nos capacités d’interprétations autours des paradigmes suivant (sociologie éthologie cognitive)  
  • ·         la situation (champs et contextualisation de l’interrelation)
  • ·         les structures neutres
  • ·         temps social et temps intime
  •           les compétences communicationnelles
  •           la volonté
·         Systémique et  théorie générale des systèmes, homéostasie, capacité d’adaptation, de stabilisation, capacité d’apprentissage, rétroaction
  • ·         le contrat de grégarité
  • ·         la complétude de point de vue
  • ·         la hiérarchie situationnelle
  • ·         la différence entre information et  bruit
  • ·         le partage de territoire et les fonctions de coordination
  • ·         l’approche probabiliste de l’action et de l’évènement
  • ·         le temps et son écoulement comme outil de « raison »
  • ·         la transversalité, la complexité, le réseau social
  Nous traitons l’impossibilité des personnes à communiquer, leur frein à la communication et à la prise de parole pertinente et significative par la mise en valeur et la prise de conscience  des mondes de justification de l’action,   de l’organisation et de l’utilisation  des contre sens épistémologiques des représentations concernant les 6 champs de l’expérience sociale que sont  (sociologie cognitive).  
  • ·         le plaisir et ses confusions
  • ·         le temps et ses précipitations
  • ·         le pouvoir et l’autorité
  • ·         la responsabilité et la prise en compte de la place de l’autre
  • ·         l’image et le spectacle de soi
  • ·         la confiance, son don et sa construction
  A travers l’apprentissage partagé  d’une communication ayant pour but de construire une relation de complémentarité et de coopération entre l’homme et le chien, nous mettrons en place un système qui en devenant signifiant permettra de rééquilibrer le chien et son partenaire individuellement et collectivement. Pour cela les balades sont un lieu d’échange convivial, souriant et très bienveillant, un lieu de liberté, d’échange et d’expérience. Familial, les balades sont un moment où chacun, hommes/femmes et chiens se construisent dans la relation à l’autre.   Humour indispensable, dans un lieu toujours ouvert aux autres, les balades ont lieu le samedi après-midi et le dimanche matin. Des chiens non dangereux, parce qu’autonomes et tolérants sont une construction dont les balades sont les échafaudages. [1] La méthode ADPP est une méthode préconisant la co-thérapie et la collaboration avec les vétérinaires et les vétérinaires comportementalistes en charge des pathologies du comportement du chien. Elle se veut une approche complémentaire, parallèle, concomitante.

les acteurs de la grégarité et son enjeu: La négociation du CONTRAT DE GREGARITE

Les éléments acteurs du contrat et les attributs qui les constituent

Le champ des balades est celui où se joue la grégarité. Les acteurs des balades sont des femmes(hommes), des chiens mais aussi tous les éléments "vivants" et "inertes" constituant l'environnement du lieu.
    • hommes, femmes, enfants appartenant au groupe familial
    • chiens appartenant à l'entité familiale
    • personnes extérieures au groupe, dans des activités indépendantes du groupe quoiqu'en interaction avec. (proche ou lointaine)
    • Chiens extérieurs au groupe dans des activités indépendantes du groupe quoiqu'en interaction avec.(proche ou lointaine)
    • les autres animaux domestiques ou sauvages
    • les meubles et les immeubles porteur d'une symbolique culturelle, historique et sociétale.

Le costume, l'habitus humain

Les acteurs participants aux balades ont un "costume" :  celui de "leur habitus". Reconnaissable et rassurant, provoquant  apriori, certitudes et quant-à-soi. Entrave ou protecteur, il nous habille et nous accompagne dans l'accession à notre autonomie,  la liberté de nos choix et de mouvement, dans nos danses avec les autres. (nous y sommes tous assujettis) Habiller ou travestir est la vocation du costume. Celle du tailleur qui le transmet et le façonne se devrait de le rendre léger, confortable, élégant, unique et échangeable. Celui qui le porte se devrait d'en faire un objet festif, habillant le monde de mille couleurs aux mariages les plus étonnants, de Caravage à Max Jacob, des pointillistes  aux céramiques, de l'art du pinceau au graffiti du pop art...et non un uniforme. Abandonner le costume, enjeu d'appartenance, d'objectivité et  de ségrégation pour celui partagé de l'élégance, de la surprise et de l'intégration afin d'accéder à un communisme du plaisir aux teintes flamboyantes, pastelles ou monochromes ........voilà un drôle d'objectif. Lieu de conquête de cette réappropriation des modes étrangères, le monde des balades à travers la nécessaire construction de la relation à l'autre grâce, par et pour le chien, en est un lieu, peut être une cabine d'essayage, sans doute de déshabillage.

Les situations, moments  de jeux (de comédie, de drame, de tragédie...)

Partage d'un moment, cadre d'histoire, la SITUATION  est le champs de nos libertés de choix, de réalisation de nos utopies et de celles des autres. C'est dans et à travers la situation que s'élaborera notre émancipation aux entraves, qu'elles soient morales, culturelles ou fondées sur les croyances, formatant nos allégeances multiples.

Un contrat pas si invisible

Si le monde de la grégarité est un monde de moments, de rencontre, d'absence et de présence, c'est avant tout un monde de négociation de nos libertés et de nos devoirs.
    • chiens libres,sans laisse
    • personnes et enfants libres sans laisse
sont l'image fidèle des liens tissés au sein du contrat de grégarité  qui nous relient. Leur invisibilité devient le symbole de cette nécessaire mise en négociation du "moment" qui établira le lien accepté et acceptable dont le fruit sera le ballet de nos "coordinations".

Une négociation et non un babillage!

La négociation dont l'objet est le "contrat" nécessite  d'être au moins deux  dans une ou plusieurs simultanéités. Négocier, c'est échanger, c'est aussi faire plier, bluffer ou gagner! Ou c'est trouver, construire un consensus, une collaboration librement acceptée, "gagnant-gagnante", coopérative, hédoniste et responsable. Dans un premier temps, négocier est "parler",  peut-être écouter pour à un moment partager, accepter et décider "ensemble". Négocier, c'est se frotter à l'autre, s'abraser à ses capacités, à ses différences.  C'est par  cette attrition recherchée, se forger.

Une capacité à transmettre et analyser de l'information

Les acteurs se divisent schématiquement en quatre grandes catégories qui peuvent elles-même être divisées en sous classes
    • Ceux qui ont comme moyen d'expression un ensemble de capacités à disposition dont la parole avec une maîtrise du langage complétée et accompagnée d'une gestuelle.
    • Ceux qui ont  tous les moyens d'expression exceptée la parole.
    • Ceux qui n'ont que l'attitude ou dont on ne perçoit que l'attitude.
    • et le monde du silence, ceux dont on ne perçoit "rien" ou que de l"insignifiant"    (on ne comprend pas ou on n'a pas accès à leur monde d'émission)
Ces  ensembles peuvent être représentés sous la forme d'un système de poupées russes, hiérarchisant  à travers une capacité à émettre de façon plus ou moins "significative", complexe et abstraite, un "monde des vivants". Cette taxinomie soi disant évidente illustre depuis Aristote et sa définition de l'homme comme animal "parlant" , une représentation   pyramidale et englobante du vivant.  
  Mais la capacité à émettre ne peut ni ne doit  justifier une hiérarchisation arbitraire  sans déjà être complémentée par la capacité à écouter. Ne faire qu'émettre sans se donner la peine d'être décodable c'est faire du bruit et le bruit est une nuisance. Entendre sans comprendre, c'est être assujetti à du bruit, c'est ne pas prendre le bruit de l'autre en compte. (soit par incompétence, soit par impossibilité)

De la pyramide au réseau

la capacité à transmettre et à traiter de l'information, du plus vers le moins, peut définir une autre représentation  du monde du vivant. Celle de la responsabilité, de la volonté, de la tolérance et de l'empathie et de la compétence.

A la forme hiérarchique de représentation du monde du vivant va alors se substituer une forme plus cohérente, pertinente et efficiente. Celle d'un réseau, le rhyzome (théorie philosophique de Gilles Deleuze et Félix Guattari, un rhizome est un modèle descriptif et épistémologique dans lequel l'organisation des éléments ne suit pas une ligne de subordination hiérarchique —avec une base, ou une racine, prenant origine de plusieurs branchements, selon le modèle de l'Arbre de Porphyre—, mais où, tout élément peut affecter ou influencer tout autre)

La parole. 

Si nous raisonnons nos cercles comme représentant le nuage  d'informations pouvant être émis et captés par les acteurs, leurs intersections  deviennent les zones de nos potentielles compréhensions.

  A partir de ces compréhensions, de ce "mixte", se construira la structure de l'échange, qui influencera notre représentation du monde et des évènements qui le constituent. Notre discussion devenant commune, il en découlera une structure d'interaction, une forme et un style de "danse"! (avec les loups, avec les chiens, avec les chiens loups et les indiens) Nous avons une juxtaposition de « mondes » ou les zones d’interactions « significatives »  se réduisent au lieu de s’inclure au risque de s'exclure par manque de « compétences communicationnelles ». Capacité à écouter et à comprendre, capacité à s'exprimer et à être compréhensible, cause explicative majeure des dis-socialisations canines et humaines. Dis-socialisation canine (morsures etc..), humaine (coups, violences). Ainsi  nous obtenons une représentation explicative des mondes d’exclusion, juxtaposés,  représentant  l’étrange, l’étranger, l’inconnu. 

 L'intégration en jeu.

L'intégration est une plus grande vision du monde. Ce n'est ni un style, ni une candeur et encore moins une bien bienpensance. C'est mieux. C'est une efficience, une efficacité, une utilité, un intérêt, une opportunité, une chance, plus encore une effectivité.  L'intégration est la sommation des points de vue des acteurs en vue "d'affronter" le monde et son devenir dans une dialectique de l'individuel au service du collectif et du collectif au service de l'individuel.

 la bonne nouvelle

Ce n'est affaire que de compétences donc de volonté.