Balade éducative et thérapeutique canine dans le but de renforcer la socialité et la sociabilité de tous. Apprendre à partager les territoires de façon apaisée.
Archives de catégorie : Vétérinaires, Thérapeutes, cliniciens
Description des socio-étho thérapies cognitives cliniques.
MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, LOULOUS, LOULOUTTES, COUCOUS, COUSCOUS ET AUTRES TAGINES AU COCHON IBERICO DE LAIT REVENU DANS UN FOND DE PETITS OIGNONS ACCOMPAGNÉ DE PIGNONS DE PIN ET DE CHÂTAIGNES BRAISÉES ET D'UNE POIGNÉE DE CÈPES, GIROLES ET TROMPE LA MORT.
Cette semaine j'ai eu la merveilleuse démonstration de l'hypocrisie, de la duplicité, de la couardise et de la pleutrerie des vétérinaires à la culture de technicien supérieur de la santé animale avec qui je collaborais depuis au moins quinze ans. En fait sans surprise puisque les personnes avec qui je travaille ignorent et veulent ignorer par manque de probité et de rigueur intellectuelle les fondements de mon travail et de mes recherches mis à leur disposition à travers les balades.
Quelques notions pour comprendre ce qu'est cetteMéthode de sociologie éthologie cognitive clinique/Comme règle épistémologique, nous partirons du principe que ce qui concerne l'humain, sociologie, concernera l'animal, éthologie, par extension, analogie et par isomorphisme. Sociologie, éthologie:
Bourdieu: la sociologie de Bourdieu est une théorie de l’action. Le but est de concilier la double exigence d’objectivation (observation du phénomène) et de prise en compte de la logique pratique (culture, habitus, mais aussi psychique) engagée par les individus dans leur vie ordinaire, c'est à dire dans leur prise de décision. Ceci justifie la prise en compte des corps dans leurs activités, leurs actions. Leur observation, de la parole à la posture et la mouvance les objective. Prendre les corps comme médiation obligée à travers les phénomènes d'activité et des interactions, entre les conditions sociales, les conditions psychiques et somatiques (humain/chien) des comportements observés, est de fait le statut dévolu des balades. Agir, c’est mettre en actes au sein d'un espace donné, qui a ses contraintes propres, des dispositions socialement acquises tout au long des diverses socialisations marquant le déroulement d’une vie (familiale, scolaire, professionnelle, etc.). L’une des hypothèses centrales de Bourdieu est de penser que les représentations ou les savoirs que nous mettons spontanément à la base de nos actions ne sont qu’une modalité, relevant plus de la justification que de l’explication, des dispositions qui nous font réellement agir. L’état premier de ces dernières est d’exister sous la forme incorporée. Le but étant de ne plus apparaître dans leur dimension sociale à la conscience des agents convaincus d’agir librement, en réponse à des « penchants naturels ». D'où la nécessité de "l'épreuve de leur déconstruction".
Luc BOLTANSKI: "La sociologie est toujours critique. Son angle de vue est le champ conceptuel de la notion de domination". Les notions de dominations doivent y subir le "feu continu" de leurs dénonciations, de la révélation de leurs formes et de leurs conséquences. L’analyse des formes de domination est centrale en sociologie pour comprendre ce qui fait tenir l’ordre social. La critique de la hiérarchie essence du chien, de la meute, de la famille meute y est primordiale pour dénoncer les formes du patriarcat et du viriarcat, assujettissant tous les individus (H/Ch) à un modèle de domination genré, sexué, racialisé mettant le rapport de l'autre dans une économie de sa narcissisation. De Marx, Durkheim, Weber en passant par Foucault et Bourdieu, la domination constitue cette relation sociale qui répartit et hiérarchise les groupes sociaux, discrimine les forces sociales en structurant leur dissymétrie tout en contribuant à l’acceptation de l’ordre existant. Des études récentes en ont cependant renouvelé la compréhension sous plusieurs dimensions : en insistant sur la diversité des modes de domination et leur variation historique et spatiale, en révélant les "ratés" du consentement ou son caractère de façade chez les groupes subalternes, en mettant en évidence le travail nécessaire aux dominants pour imposer et exercer leur domination…On peut d'ailleurs à partir d'une analyse de classes et de maintien d'un ordre protecteur des dominants, interroger la délégation sur les classes dominées d'une main mise de l'organisation de l'annihilation de la volonté et du libre arbitre des chiens, comme contre partie jetée en pâture aux dominés pour qu'ils y trouvent un semblant de reconnaissance et d'orgueil alors qu'ils sont individualisés, humiliés, dépossédés par les classes dominantes.
Edgar MORIN: Le monde scientifique connaît, avec le développement des sciences de la communication (Wiener et Shannon), de la computation (Turing), des organisations sociales (Simon), de la biologie (Von Bertalanffy), de la biophysique (Atlan) ou même des sciences de l’ingénieur (Le Moigne), un bouleversement paradigmatique qui a ouvert la voie à l’étude des systèmes complexes. Cette mosaïque de spécialités a permis l’émergence d’une vision particulière du monde : le paradigme systémique. C’est sur ce terreau qu’Edgar Morin, sociologue de formation, a construit sa théorie de la complexité (sa méthode), en embrassant et surtout en articulant de manière systématique les perspectives sociales, biologiques, physiques, anthropologiques et psychologiques autour du concept de complexité. C'est ce que l'on fait dans les balades. On partira alors du fait que le chien est un système de décision se servant de son entourage pour les prendre. On peut de ce fait lire les activités et les interactions les dégradant ou les optimisant dans un objectif de pérénité de systèmes.
Sociologue de la pensée complexe, il définit sa façon de penser comme « constructiviste »2 en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité »3
La sociologie cognitive est l'étude des comportements humains (notamment de l'apprentissage et des manières de connaître) à travers l'interaction et les interconnexions entre individus.
Ce que l'on fait aux balades: c'est la mise en œuvre de ces principes CONSTRUCTIVISTES et la recherche de leur validation. Racialisation, patriarcat, viriarcat, conditionnement, marchandisation des relations, mal traitance psychiques et socio-éthologique, privation d'autonomie, perte de parole. Entendre et se faire entendre. Etablir le vivre ensemble sur une organisation sociale et grégaire fondée sur la communication poursuivant le projet communiste (ce n'est pas une injure, ni une injonction idéologique mais le principe de partage des ressources et des responsabilités, "à chacun suivant ses besoins, à chacun suivant ses moyens") de mise en commun de nos moyens de coordination et d'action, au nom d'un partage de territoire protégeant son écologie et celle des différents systèmes le partageant. Comme le nécessite le projet de contrat naturel de Michel Serre, définir les moyens et les compétences pour tendre vers un monde symbiotique et non un monde parasitaire est un des enjeux de tout système d'éducation. Voilà ce que l'on fait aux BALADES.
RENDEZ-VOUS SAMEDI ET DIMANCHE, 9 45, FORÊT DES MIMOSAS. BOULEVARD LOUIS LIGNON.
Commentez, exprimez vous et ainsi travaillez l'empathie de votre chien.
Chez l’être humain, 10 % des fibres du nerf provenant de l’œil n’aboutissent pas dans le cortex visuel, mais dans l’amygdale. Cette structure dédiée au traitement des émotions réagit à la perception oculaire de certains objets, comme un regard humain, même si le sujet ne voit rien. Sa lésion peut occasionner, une négligence systématique du regard des autres. Cette connexion œil-amygdale explique aussi pourquoi les nouveau-nés encore aveugles réagissent à l’approche d’un visage humain adulte : ils le « ressentent » sans le voir. sciences humaines N° 212 - Février 2010
Pour le chien cela explique que le ressenti émotionnel, son empathie avec l'humain, va, entre autre, passer par le visuel mais aussi quand cela est accompagné des sons par la voix, par le bruit environnant.
Il y a un avant et un après nos émotions. Ce moment de rupture restera saillant dans nos souvenirs. C'est pour cela que j'insiste sur vos changements de tons. La prosodie, le rythme de votre voix, les cassures de tons vont donner sens et créer la mémorisation des comportements à partir du moment ou ils sont synchronisés par rapports aux phénomènes comportementaux cohérents, souhaités et significatifs.
La communication émotionnelle recouvre 5 fonctions:
1° Un moyen de communication. L'expression du visage, la queue du chien ( d'où l'importance de casser les stéréotypies d'expression émotionnelle des chiens) , les postures, le son de la voix sont les marqueurs permettant les interactions sociales.
La prosodie, la musicalité de la voix, permettent d'exprimer le soulagement, le plaisir, la colère, le dégoût, le mépris, la fierté .... Elles portent une dimension universelle dans leur expression reconnue dans toutes les cultures.D'où l'importance de raconter des histoire à son chien lorsqu'il est jeune, l'habituer à cette richesse lui permettra de lire son entourage et de mieux vous protéger ou de vous être utile.
2° Orienter notre attention, se focaliser sur l'important. l'attention sélective, L'interpellation.
3° Consolider la mémoire. Les situations modérément émotionnelles, des expressions "apaisées, apaisables" conduisent à de meilleurs rappels en mémoire. D'où l'innocuité de de son hystérisation hors la disruption d'attention. L'encodage, la consolidation et la récupération des informations sont améliorées lorsque celui-ci a procuré une émotion modérée . D'où le c'est fini pour entre autre ne jamais être en échec puis le rappel de complicité décalé, validant le plaisir du faire ensemble.
4° Décider plus facilement, en partageant une représentation de ce qui arrive avec un référent. Le partage de point de vue résultat de la négociation de point de vue à travers la mise en place de la guidance.
5° Faciliter notre survie. Par exemple l'expression du dégoût,
RENDEZ VOUS SAMEDI ET DIMANCHE 9H45, RDV LUS, FORÊT DES MIMOSAS, A LA TORCHÈRE.
Les aptitudes cognitives sont des "capacités" inhérentes, utiles et nécessaires au traitement d'informations et au déroulé du processus de la prise de décision. Elles contribuent à la réception, au traitement, à l'émission d'informations qui aboutissent à des mises en œuvre, des mises en mouvements illustrant la finalité des décisions liées à celles-ci. En permettant le traitement de l'information captée et émise, ils définissent le chien comme nous même, en tant qu'être de communication, d'intentionnalité, d'inférence et de rationalité conséquentielle et associative. Ces aptitudes se perfectionnent et sont observables à travers les expériences de captation et de stimulation des 10 sens qui en sont les outils.
La vue, l'odorat, l'ouï, le toucher, le goût, la thermoception, la nociception (perception de la douleur), l'équilibrioception, la proprioception (situer ses membres), l'écholocation sont donc utilisés pour capter notre monde. C'est à partir de ces captations que l'on se fera une représentation de celui-ci. Ce n'est pas la captation brut, directe et univoque qui guide une décision, mais l'organisation d'une captation complémentaire qui aboutira à l'élaboratin d'une représentation symbolique "des évènements" et qui guidera notre décision. Une des difficultés de l'observation est justement de la détacher de l'interprétation, c'est à dire du passé et de ses influences sociales.
Donc avant tout il faut capter. Et pour capter il faut être disponible. Être disponible cela veut dire que notre cerveau est dans un état de "capabilité".
Lors d'un diagnostic de chien, c'est à partir de l'observation et l'analyse de l'utilisation de son champ visuel et de sa sensibilité à la communication et à l'émission de structures informationnelles que l'on évaluera l'existence de ces aptitudes. Par l'utilisation de la communication de 1° niveau qu'est la guidance puis celle de deuxième niveau l'émotionnelle et concomitemment pour finir avec celle de troisième niveau qu'est la comunication sentimentale, on évaluera sa capacité à se mettre en relation, à tresser le réseau de partage de point de vue et ainsi évaluer sa plasticité et sensibilité cognitive à traiter l'information nécessaire à son adaptation. La façon dont il ouvre son champ visuel ou le rétrécit, dont il pose son regard, fixe ou le dérobe, se détourne, explore ou s'en sert pour exprimer ses intentions permettent de prendre conscience de la façon dont il utilise ses captations et met en oeuvre les différentes phases du processus de la prise de décision. C'est à travers l'identification de leur ampleur, de leur rapidité et de la vitesse de leur mise en oeuvre que l'on diagnostiquera particulièrement les syndromes correspondant aux différents champs nosologiques définis par Pageat dans son tableau des troubles du comportements canins. Aux troubles de l'homéostasie sensorielle, du développement des conduites sociales, d'anxiété de l'enfance ou de l'adolescence, de la relation avec le milieu extérieur, des comportementaux associés à une lésion somatique, troubles de conduites sociales de l'adulte, de la communication, de l'organisation hiérarchiques, troubles anxieux, dépressifs de l'adulte, thymiques et dysthimiques, troubles cognitifs et troubles thymiques du vieux chiens correspondront des dégradations du processus de la prise de décision et des aptitudes cognitives dont l'observation se fera à travers la mise en oeuvre des phases d'observation , d'orientation, de décision et d'action.
Tous les sens sont observables mais de façons moins directes ou plus sujettes à interprétation que le regard. Ils sont plus souvent utilisés en deuxième instance et de façon complémentaire. Le regard du chien n'étant pas "ambigüe" quand à la direction et la forme qu'il prend, il facilite l'"épochè", l'observation sans interprétation nécessaire à l'analyse.
C'est par le regard, sa direction, sa portée que s'illustre de façon certaine l'"intentionnalité" du chien. Ce qui enrichit sa définition comme être de communication et d'intention. Ce n'est pas parce que les autres capteurs concernant le toucher, le goût, le son ou la tessiture, la thermoception, la nociception (perception de la douleur), l'équilibrioception, la proprioception (situer ses membres), l'écholocation sont moins aisés et explicites à observer afin d'identifier les phases d'OBSERVATION et d'ORIENTATION du processus de décision qu'elles n'y ont pas toute leur place. Les différents sens ayant chacun des capteurs privilégiés, leur utilisation est souvent plus discrète quand ils ne sont pas cachés à l'œil inexpérimenté ou objet de supposition d'utilisation faute d'être "visible et lisible".
Si en tant que capteur la vue est toujours privilégiée comme première opportunité d'observation de la captation, ceci ne signifie pas que l'utilisation des autres sens ne participent pas à la construction des représentations de ce qui émerge en tant qu'évènement au sein du territoire. Le deuxième sens prioritairement utilisé est l'ouïe et l'échocolocalisation, quasiment à égalité avec l'odorat, puis le toucher, le goût, la nociception, capacité à ressentir la douleur, la thermoception, capacité à ressentir la température, la proprioception ou kinesthésie, capacité à ressentir et localiser ses membres et pour finir par l'équilibrioception, capacité à maintenir l'équilibre qui permet la mémoire du mouvement et du déplacement. .
La vue est le sens privilégié qui contribue à construire "l'image" et à en comprendre le concept. Celle-ci associée à des souvenirs stockés sous formes émotionnelles permettra de construire non pas seulement ce que l'on perçoit qui est toujours fragmentaire et inachevé mais ce que l'on comprend et appréhende de l'évènement. C'est en piochant dans sa mémoire les expériences que l'on peut y associer que l'on arrivera à s'en faire une "idée". La première façon d'enrichir l'image peut se faire par la mobilisation de nos autres capteurs. En tant qu'individus et le chien en est un, décider, essayer de se servir, de mobiliser nos autres sens tel que l'ouï, l'odorat, etc qui nous semble être les meilleures complémentations pour analyser et réaliser le but que l'on poursuit dans une situation est une capabilité pas toujours entière.
Puis nous devrons nous émanciper de cette vision "étroite" pour l'augmenter en ouvrant notre point de vue à celui des autres par l'observation et la prise en compte de leur réaction et ainsi consolider notre représentation des "choses", en en complétant la captation et l'interprétation.
Cette consolidation est donc tributaire de notre capacité et de notre volonté à prendre en compte notre entourage mais aussi de la faculté de celui-ci à exprimer son ressenti de façon "clairvoyante".
En première instance nous nous devons de pouvoir mobiliser en tant qu'individus et le chien en est un, les "meilleurs capteurs" pour faire face à une situation.
Puis pour élaborer la représentation de ce qui arrive, nous allons mettre en oeuvre une autre observation, celle de la réaction de notre entourage à ces évènements situationnels. Par l'observation de l'expression de leur ressenti s'élaborera pour nous même et pour lui même une réalité. Par la concordance réalisée à travers l'utilisation d'une grille empathique de décodage d'expressions et d'interprétations émotionnelles de leurs réactions et par le niveau de "confiance" dans l'observé et de "conscience du contexte et de sa cohérence attendue", nous prendrons en compte notre entourage qui participera ainsi à la représentation construite de l'évènement à traiter. Ces réactions sont ontologiquement émotionnelles. Trois écueils majeurs du risque de dégradation de cette séquence d'enrichissement. Le premier consiste à ne pas la faire par manque de considération vis à vis de ce que ressent autrui. Soucis d'empathie mais aussi de sympathie et de dédain. Deuxième écueil à l'absence de prise en compte de son entourage, c'est l'invisibilité du ressenti de l'entourage du à une absence d'expression émotionnelle sous prétexte de règle de civilité à respecter ou de timidité soit par impossibilité pour les acteurs participants d'exprimer leur ressenti ce qui les amène à n'exprimer que des expressions neutres non significatives. De plus sous la pression, le stress, l'impulsion, la cinétique, les différents capteurs liés au sens courent le risque de ne pas être "utilisés" faute de pouvoir "y penser", y être attentif ou faute de savoir les interpréter ou s'en servir.
L'utilité des outils cognitifs "phénoménologiques" c'est à dire considérés comme des aptitudes "brutes", tel que l'autocontrainte, l'inhibition etc. trouve ici sa pleine mesure. Elle est entre autre celle de renforcer la possibilité de pouvoir construire de façon décentrée et contingente la représentation la plus "juste" de tout évènement.
1° l'autocontrainte
2° l'inhibition
3° le passage à l'acte
4° L'exploration
5° La guidance
6° La communication émotionnelle, stéréotypie
7°Le partage de réalisation, la complicité
8° Le raisonnement par association d'idée
9° La projection de l'action,
10° Inférence
11° Contextualisation
12°La capacité d'apprentissage
13°La mémorisation
14° la capacité de proposition
15° Stéréotypie émotionnelle
....en sont les principales répertoriées.
1° l'autocontrainte
La capacité d'autocontrainte est la fonction principale permettant la socialité, c'est à dire le respect des normes du vivre ensemble que l'on peut aussi appeler "civilité".
L'autocontrainte permettra la tempérance et la prise de décision "réfléchie".
Sans autocontrainte on obéirait à nos "bas" instincts. Cela donnerait lieu à des comportements prégnants, des harcèlements, sexuels ou psychiques, des violences, pouvant amener à des comportements "sadiques" dégénérant en sociopathies et une a-moralisation de la vie sociale.
S'autocontraindre, c'est se maîtriser, se réfréner, faire preuve de recul.
Dans le processus de ¨prise de décision, l'autocontrainte est ce qui permet de faire exister les phases d'Observation et d'Orientation.
On peut la dénommer fonction de frustration.
Mais sans cette capacité, pas de prise de décision "réfléchie", construite.
Que des réactions, aucune interprétation ni évaluation des conséquences. Pas d'orientation de l'action, d'angle de point de vue de la situation, donc pas de possibilité de négociation et d'élaboration commune.
Sa construction
Elle s'obtient par des manipulations du champ visuel, des compressions. Ces compressions sont obtenues par l'obstruction du champ visuel que le chiot provoque lorsqu'il rentre au contact du ventre de sa mère lors de la tétée. On peut réaliser cette expérience de compression du champs visuel sur soi même, en tendant sa propre main et en la rapprochant de ses yeux, obstruant le regard. On ressent alors une impression de malaise due à cette occlusion du regard. Cette sorte d'oppression même si l'obturation est obtenue par sa propre main, ne peut être assimilée à une peur du fait qu'elle est provoquée par son propre membre. Ce qui définit ce ressenti comme une épochè, un phénomène "pure". Ce phénomène d'inconfort s'explique par une forme de stimulation du nerf optique donnant la conscience de la proximité. "Selon Christian Marendaz, la réponse se niche dans un détail du système nerveux optique. Chez l’être humain, 10 % des fibres du nerf provenant de l’œil n’aboutissent pas dans le cortex visuel, mais dans l’amygdale, dans le cerveau central, siège du traitement des émotions. Elle fait partie du système limbique et est impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l'anxiété. L'amygdale fonctionnerait comme un système d'alerte et serait également impliquée dans la détection du plaisir." Que font-elles là ? Il s’avère que cette structure dédiée au traitement des émotions réagit à la perception oculaire Celui-ci est relié étant C'est ce mécanisme, cette stimulation de la partie du cerveau qui provoque la territorialisation. Cette territorialisation explique l'instinct de propriété mais aussi le sentiment d'invincibilité que développe la femme enceinte. Cette capacité d'autocontrainte est une des fonctions de la capacité de frustration, capacité qui nous permet de vivre en société en respectant les règles du respect, de la civilité et du consentement.
Cette fonction se construit donc par la compression du champs visuel.
Une façon simple de l'obtenir est de se servir d'une porte de voiture ou d'un hayon et de réaliser des séries de d'ouverture-fermeture correspondant à autant de compression du champs visuel.
Attention, compression ne veut pas dire heurter le chien. ("coup de portière sur la truffe")
2° l'inhibition
L'inhibition ou le non passage à l'acte, blocage d'un processus physiologique ou psychologique.
L'inhibition chez le chien se construit autour de l'utilisation de la gueule. L'inhibition de la morsure, entre chiens et humains ainsi que l'inhibition de la morsure ou déniapage d'objet, s'obtient et doit s'obtenir dès le plus jeune âge.
La gueule d'un chien ne doit trouver et n'être réservé qu'à l'usage alimentaire ou de portage. Pourquoi? pour éradiquer les risques de morsure. Et la meilleure façon de diminuer ces risques est d'"inhiber" l'usage de la gueule en dehors des phases d'alimentation.
L'inhibition est concomitante à l'apprentissage du sens de la "douleur". Elle se réalise au sein de la fratrie par l'intervention de la mère soit à travers les interactions de la fratrie, lorsque les chiots, mordus ou pincés lors des jeux, répondent de manière vive à ces simulations douloureuses.
Le cas le plus classique de construction de l'inhibition s'obtient par renforcement négatif de la génitrice sur le chiot allaité lorsque celui-ci ne maîtrise pas l'intensité de sa succion et qu'il en arrive à mordre la tétine d'excitation. Alors celle-ci, en réaction provoque une disruption de l'action "non souhaitée" et émet un renforcement positif ou négatif suivant la séquence comportementale obtenue par l'interruption de la précédente. Ceci va mettre en place l'inhibition en tant qu'aptitude à "interdire" la mise en action d'une action non souhaitée. Le remplacement de l'action non souhaitée par l'action souhaitée, définie comme l'absence d'interaction, est validée par renforcement "instantané" obtenu par changement de ton, (tonale), dans l'instantanéité du mouvement. Chez la chienne allaitante cela peut se matérialiser par léchage ou un petit coup de truffe. C'est ce changement de ton instantané qui crée une ancre dans la mémoire immédiate et la partie du cerveau traitant de l'émergence des émotions, qui fixera l'inhibition dans sa forme et sa capacité. Ce renforcement dit positif sur l'interruption obtenue lors de la disruption crée cette ancre sur ce qui est le "comportement souhaité" qui définira alors l'équilibre de recherché. Le positif dans ce cas là est synonyme de "récompensant" et est associé à des ressentis de bien être et de plaisir. Ces expressions de bien être seront alors associées à des émotions telles que la fierté, la complicité, la flatterie etc. Mais elles peuvent aussi être "marquées" par un renforcement négatif. L'ancre assurant la stabilité du nouveau comportement recherché et définissant ainsi le nouvel équilibre souhaité, n'est pas produite par la caractéristique émotionnelle mais uniquement par la rupture qu'elle illustre en tombant sur l'instantanéité du changement comportemental, sorte de ligne de crête qui sépare les deux séquences représentées par les deux versants de sa composante.
La fonction principale de la "mémorisation" et de l'"ancrage" de l'inhibition comme aptitude est la simultanéité d'expression tombant au moment de l'inversion du comportement et validé par ce changement de "ton" par rapport à la disruption ayant provoquer l'arrêt de la séquence.
Le schéma est: 1° disruption, 2° changement de comportement 2bis validation.
Le laps de temps entre le 2° et 2bis doit être confondu avec une simultanéité même si cela n'en est jamais une.
Une régulation est le mécanisme de contrôle faisant intervenir des rétroactions correctrices à l'intérieur d'un système (physique, biologique, social), et assurant l'équilibre de ce système chaque fois que sa stabilité est momentanément perturbée par des causes internes ou externes`` (Thinès-Lemp. 1975). la régutation peut être assimilée à une rétroaction, soit négative soit positive suivant le sens choisi pour mettre "le coup de barre".
Ils peuvent prendre la forme d'expressions émotionnelles positives, de bien être tel que la fierté, la complicité, la flatterie etc. Mais elles peuvent aussi s'obtenir par un renforcement négatif, c'est à dire une expression de "mécontentement" qui ne dot pas être confondue avec la disruption. et là est l'ambiguïté car ce qui ancre et permet de déclencher l'inhibition et sa mémorisation c'est le changement de ton, pas le ton puisque l'on passe d'une communication disruptive à une communication validante. peut aussi renforcement négatif "dosé" va initier l'inhibition relative de la morsure et en initiant le contrôle de sa vivacité. Lorsque les chiots en tétant font mal à leur génitrice et que celle-ci interrompt lette interaction plus ou moins "vivement" suivant l'intensité de celle-ci.
3° le passage à l'acte
4° L'exploration
5° La guidance
6° La communication émotionnelle, stéréotypie
7°Le partage de réalisation, la complicité
8° Le raisonnement par association d'idée
9° La projection de l'action,
10° Inférence
11° Contextualisation
12°La capacité d'apprentissage
13°La mémorisation
14° la capacité de proposition
15° Stéréotypie émotionnelle
Un enjeu: le partage de territoire de façon apaisée.
Le partage de territoire de façon apaisée est un "vivre ensemble". Il doit permettre d'assurer l'intégrité physique et psychique de tous les acteurs tout en préservant, si ce n'est en enrichissant son écologie. Préserver, s'adapter, sécuriser, explorer, mutualiser sont les grandes fonctionnalités que l'on y rencontre.
Ecologie: étude des relations des êtres vivant avec leur milieu.
Sociologie: instrument d'intelligibilité de l'expérience et d'orientation de l'action. Norbert Elias.
Les acteurs: l'homme, le chien au sens générique dans leur vivre ensemble.
A la question de l'origine de la domestication, à savoir qui de l'homme ou du chien a domestiqué l'autre ou sous un autre angle, savoir qui en retire le plus d'avantages, on ne peut que souligner l'extraordinaire réussite de celle-ci. En tant qu'évolution et développement des deux espèces, le succès est indéniable. Le chien et l'homme sont imbriqués dans un vivre ensemble dont chacun tire bénéfice. Une osmose, une complémentarité ou une symbiose si ce n'est parfaite tout du moins "possiblement" aboutie.
Le moteur de cette association, sont constitués par 4 principes essentiels exprimés sous forme de dialogiques, praxéologie (logique pilotant nos pratiques) de notre vivre ensemble, aux quelles nous nous référons et dont nous nous persuadons du bien fondé . "Principes culturels", ils influencent nos façons de raisonner et de modéliser la construction de nos rapports aux autres et par la suite de construire l'étiologie de leurs dysfonctionnements.
1° Préservation/complémentarité
La préservation, la sécurisation, couplé à la complémentarité, a pour résultat une mutualisation des "outils" propres à la coordination et à l'adaptation dans un but de pérennité. Ces outils, la captation, la représentation, la compétence et la décision mutualisés entre membres d'un même "territoire", assurent l'optimisation de la décision au service d'un projet, un partage de territoire apaisé. Elle a un coût individuel. C'est l'investissement de chacun, la responsabilité partagée, une charge mentale permanente. Un bénéfice, l'autonomie. Un principe, à chacun suivant ses besoins, à chacun suivant ses capacités.
2°La sélection/élitisme
La sélection, la compétition, couplé à l'élitisme, a pour résultat l'abandon de la pertinence à quelques uns. L'organisation des rituels sélectifs ont pour enjeu l'attribution des signes de compétences reconnus permettant d'économiser l'énergie de la dissuasion et de l'argumentation. Au nom du principe éthique, "à chacun ses talents, à chacun ses responsabilités", ils peuvent être t l'apanage de tous.. La délégation de la décision qui en résulte scelle l'abandon du libre arbitre mais assure une économie "supposée" de la charge mentale liée à cette perte d'autonomie. Le suivisme est confortable. en échange d'un certain hédonisme. Jouir plutôt que réfléchir.
3° La domination/jouissance
La domination et son corollaire la soumission, couplée à l'autoritarisme et la tyrannie, a pour résultat la recherche et la jouissance de l'usage de la violence psychique et physique considérée comme légitime pour coordonner l'autre. Fondée sur "l'agressivité" des uns et la peur de la souffrance des autres. Le plaisir du dominant, le spectacle de la peur, contrebalance la crainte de la perte de rang et des privilèges afférents. Les violences subies et distribuées, déclenchent des jeux de coalition et d'émergence d'alliances. La domination s'assure par des démonstrations et des mises en scènes sans fondements ni justification autres qu'exposer aux autres ce dont on s'enorgueillit, une main mise, la chosification des dominés. Recherche d'alliances, d'allégeances et courtisanerie sont alors les tactiques des dominés afin d'éviter de subir et d'offrir le spectacle de la souffrance et de la peur. Ne pas résister, se soumettre, s'oublier, disparaître, se réifier en attendant, sans grand espoir autre que la mort du tyran, est le quotidien du soumis. Aucune initiative, aucune autonomie autre qu'offrir le spectacle du sourire simulateur du plaisir de l'être.
4° La marchandisation/l'égoïsme
Dans la marchandisation du rapport et la recherche de la mise en dépendance par addiction, le narcissisme, l'individualisation et la désolation de "l'homme" pilotent le rapport qui en découle. L'exhibition spectaculaire, la démonstration outrancière du bonheur sous forme d'hystérie de joie, de dépendance, de reconnaissance à coup de click et de friandises, font oublier ce que la marchandisation de la relation organise comme trahison de nos rêves de sentiments partagés. L'exploitation du chien comme objet démonstratif est obtenue par l'avilissement de ses motivations rémunérées qui lui confère de n'être motivés que par des intérêts matériels égoïstes. En travestissant la relation affective avec le "maître", en la résumant à n'être qu'une relation de dépendance, on organise la domination qui en découle, comme étant celle du dealer sur son client en manque et la tyrannie du manque sur le dealer.. En dénaturant la relation sentimentale de complicité de Belle et Sébastien et de Rintintin mais en prenant soin du spectacle flattant notre narcisse, obtenu par manipulation et achat de numéros de cirque, on singe le plaisir, on met en exergue la simulation tout en organisant le manque. En confondant excitation, hystérie et plaisir, on construit l'addiction. On instruit à charge le méprisable moteur des sentiments, de l'échange du temps à passer et à venir et de la parole comme celui de l’inefficacité, de l'improductivité, de la paupérisation de la vie. Le vivre ensemble n'est pas une somme de production de "services", une fragmentation de "produits" ou d'états. Ni exploitation du travail, de la force et du rendement énergétique de l'autre, la spectacularisation de la complicité et de l'affection par "achats" plus ou moins compulsifs, sont sans aucun doute les attributs d'un partage du monde efficace mais sans saveur et sans sentiments. Au même titre que l'usage de la prostitution assure l'accessibilité à une sexualité qui sans le son et les odeurs ressemblent à celle de l'amour. La marchandisation du rapport de coordination n'a d'efficacité que celle que donne la chaîne à l'attachement.
Notre grégarité
Certains présupposent que la domestication du chien a pour fonction d'établir un relation "marchande" d'échange de travail. Un échange de services contre rémunération. Un échange, dont le cœur est la transformation d'énergie en "mouvement". Pour exemple l'animal de trait tel que le chien tirant un traîneau ou une charrette. Au mouvement pris au sens générique de transformation d'énergie peut correspondre tous les services rendus tel que la protection, la surveillance, le repérage, le rapport etc...le partage de nourriture, attribut de la commensalité "octroyée", en étant la monnaie. Cette commensalité a été un des attributs d'autres domestications. Du rat aux moineaux, mais seul le chien peut s'envisager comme pouvant être un auxiliaire précieux pour le cueilleur chasseur, et vice versa, il se peut que l'homme soit un auxiliaire tout aussi précieux pour le chien. Cette commensalité a aussi permis d'envisager d'autre services, les services affectifs, de présence, de sécurisation émotionnelle et sentimentale. Envisager le chien comme étant une complémentarité de compétence pour l'homme et l'homme comme une compétence complémentaire pour le chien, c'est alors envisager la domestication et la grégarité qui en découle comme ayant pour essence la "collaboration", la "coopération" entre espèces. Les considérer comme étant une force , une puissance, un moteur ou bien un outil, c'est faire de la domination et de la soumission le contre sens ontologique nourrissant l'étiologie même des dysfonctions et des troubles comportementaux, des mal êtres et des maladies psychiques, sociales, individuelles et collectives. Le chien n'étant plus un animal hiérarchique, ni l'homme un animal dominant mais au contraire des êtres collaboratifs qui nourrissent ainsi leur grégarité . Car suivant l'ontologie choisie de la domestication et de la grégarisation de nos rapports, nous pourrons établir l'épistémologie de l'étiologie des troubles du comportements comme pouvant être les contresens dus à la marchandisation de ceux-ci entre autres dans notre période marchande.
En traitant l'homme et le chien comme acteurs "privilégiés de notre grégarité", nous voulons à partir de l'étude de ce partage de territoire entre eux de façon apaisée, identifier et décrire les grands principes et lois de son obtention.
Le chien, sujet et symptôme des déséquilibres de ce partage, subit, partage, un certains nombre de troubles du comportements assimilables à des "maladies" ou dysfonctionnement psychiques . Pageat en a fait une nosologie à laquelle nous nous référerons.
Troubles de l'homéostasie sensorielle
Syndrome hypersensibilité-hyper activité (HS-HA)
Stade 1 : absence de contrôle de la morsure, satiété alimentaire normale, hyper-vigilance avec production d'une séquence comportementale continuellement en présence dans l'environnement de l'animal
Troubles de l'homéostasie sensorielle
Syndrome hypersensibilité-hyper activité (HS-HA)
Stade 2 : stade 1 + absence de satiété alimentaire, diminution du temps de sommeil, < 8h/24 , absence d'anxiété hypnagogique (état de conscience en début de sommeil et au réveil)
Troubles de l'homéostasie sensorielle
Syndrome de privation sensorielle
Stade 1: Syndrome de privation sensorielle (phobies ontogéniques) 1°réponses phobiques quelque soit leur stade d'évolution, 2°Impossibilités de supporter des contacts identifiés, apparition dès les 1er jours. 3° forte tendance à l'anticipation, fuite, besoin de se cacher, 4° agression par irritation, expression de peur
Troubles de l'homéostasie sensorielle
Syndrome de privation sensorielle
Stade 2: Syndrome de privation sensorielle (anxiété de privation): 1°anxiété chronique avec signes d'inhibition et activités exploratoires inhibées, et conduite d'exploration statique, activités d'expectatives, activités de substitution en permanence. 2° Prise de nourriture diurne courte; plutôt nocturne 3° rigidité comportementale , incapacité à supporter les changements dans l'organisation spatiale et temporelle, toujours les mêmes trajets, mêmes horaires etc
Troubles de l'homéostasie sensorielle
Syndrome de privation sensorielle
Stade 3: Syndrome de privation sensorielle (stade dépressif): 1° disparition des activités exploratoires et ludiques. 2°Chien présentant une encoprésie (déféquer sur le lieu de couchage) et une énurésie (émission involontaire d urine la nuit) puis troubles du sommeil, 3° conservation des comportements sociaux intra ou inter-spécifiques, phases d'agitation intermittentes 4° activités de substitution les plus fréquentes, léchage, plaies de léchage, déniapage, course "folle" apparition de conduites somesthésiques (activités qui permettent de prendre conscience de son corps) (soma, corps)
Trouble du développement des conduites sociales
Dépression de détachement précoce (D.D.P)
Etat Dépressif chronique: 1°hyporexie d'installation précoce (ne pas manger, anorexie), 2°absence subtotale d'émission de signaux de communication, face immobile, inexpressive, hypersensibilité au bruit, absence d 'exploration, de comportement ludique, 3° absence de lien d'attachement intra et inter spécifique, 4° en ajout sans être obligatoire stéréotypies de balancements, tourniquet, onanisme exclusif, crise psychomotrices dystonie (dysfonctions musculaires), énurésie, encoprésie.
Trouble du développement des conduites sociales
Anxiété de séparation
1°apparition des troubles dans la période précédent la puberté 2° état d'hyper-attachement recherche systématique de contact physique et visuel, agitation et plainte 3° manifestations anxieuses déclenchées par la séparation (destruction mobilier etc) , persistance de comportements sociaux de type infantile, existence de rituel de départ et de retour.
Trouble du développement des conduites sociales
Dyssocialisation primaire
1°agression par irritation et agressions hiérarchiques avec phase simultanée avec la morsure 2° Défaut d'acquisition de la morsure inhibée 3°défaut d'acquisition de la capacité à se soumettre (absence de posture de soumission)
4° absence de hiérarchie alimentaire
Trouble du développement des conduites sociales
Imprégnations hétérospécifiques
1° absence de comportement sexuel en présence d'un partenaire intra-spécifique 2° comportement sexuel déclenché par un partenaire appartenant à l'espèce avec laquelle le chien a vécu la période d'imprégnation (autre que canidé) 3 risque de sociopathie
Troubles anxieux de l'enfance ou de l'adolescence
Stéréotypies de contrainte
1° existence d'activité stéréotypée à déclenchement spontanée (course allez retour, tournis, sauts sur place 2° Hypervigilance et perte de sommeil 3°éthogramme normal 4° apparition avant l'âge de 1 an 5° apparition lors des mises au dressage
Troubles anxieux de l'enfance ou de l'adolescence
Énurésie des jeunes chiens au travail
1° apparition de mictions émotionnelles survenant durant le sommeil, chez un chien se contrôlant bien 2° <1 an 3° troubles dans les jours qui suivent le début du dressage 4° signaux d'apaisement émis avant tout contact avec son maître
Troubles thymiques de l'enfance ou de l'adolescence
1° Dépression réactionnelles du chiot
1° Arrêt brutal d'activité chez un chiot jusque-là actif 2° hypersomnie apparue de façon brutale 3° anorexie et adipsie (perte sensation de soif) énurésie-encoprésie
Troubles de la relation avec le milieu extérieur
Syndrome dissociatif chez le chien
Classe 1 1° apparition pré-pubère et à partir de 5 ans 2°perte de réceptivité à l'environnement 3° Existence d'épisodes hallucinatoires à thèmes constants 4° production de stéréotypie 5° phases d'hébétudes avec activité somesthésiques 6° existence d'un stade pré-morbide de type évitant ou impulsif
Troubles de la relation avec le milieu extérieur
Syndrome dissociatif chez le chien
Classe 2 classe 1 + 1° dilatation uni-ou bilatérale des ventricules latéraux 2° présence de pointes isolées sur l'EEG (occipital) 3° Démodécie
Troubles comportementaux associés à une lésion somatique
Syndrome "agressivité réactionnelle" des états algiques
Stade 1 . Agression par irritations d'apparition brutale chez un animal souffrant d'une affection algogène, douloureuse . Absence de tout autre type d'agression . Agressions qui touchent électivement les personnes ayant les meilleures relations avec le chien.
Troubles comportementaux associés à une lésion somatique
Syndrome "agressivité réactionnelle" des états algiques
Stade 2 .Agressions par irritations ayant perdues leur phases d'intimidation . Anticipations systématiques des contacts . Phobie spécifique d'une ou plusieurs personnes de l'entourage, voire d'une cat&gorie bien précise d'êtres humains (enfants, handicapés etc)
T Troubles comportementaux associés à une lésion somatique
Syndrome "agressivité réactionnelle" des états algiques
Stade 3 Stade 2 + .Variations d'humeur très marquées (les agressions ne sont plus systématiques), passage de phases d'indifférences à des phases hyperréactives . Grande fréquence de stéréotypies à la fin d'une séquence d'agression par irritation . alternance hyper et hyposomnies synchronisées avec des hyper et hypophagies.
Troubles comportementaux associés à une affection somatique
Eidolies hallucinosiques de dystrophie des photorécepteurs
. Séquences d'agressions prédatrices sans stimulus repérable, ou apparition brutale de séquences d'agression par peur ou par irrittaion dans un environnement qui est mal éclairé. . Tendance à éviter les lieux ombragés (sous bois, dessous de meubles etc) confirmation obtenue par examen ophtamologique et électrorétinographique (E.R.G)
Troubles comportementaux associés à une affection somatique
Troubles comportementaux d'origine toxique ou médicamenteux
. Apparition de réponse d'évitement ou d'agression chez des animaux placés dans un contexte de repos . Hypersensibilité à des stimuli lumineux ( tâche de lumière, effet stroboscope, objets de couleurs vives) . Apparition des troubles près une anesthésie à la kétamine
troubles de la communication
Anxiété de déritualisation
.Caractéristiques principales . Apparition des troubles suite à la suite d'un changement de groupe à l'âge adulte . Disparition des initiatives de contacts sociaux . Retrait permanent Caractéristiques secondaires .agressions par peur ou par irritation lors des contacts provoqués .stéréotypies constituées de signaux de communication . dermitage de léchage . manifestations organiques directes lors de contacts sociaux provoqués . production systématiques de signaux ambivalents
troubles de la communication
Ritualisation de conduites induites par une affection organique
Syndrome du chien simulateur
apparition d'un rituel organisé à partir des symptômes typiques d'une atteinte somatique . Prurit, toux, prise de nourriture, boisson, boiterie, vomissement etc
Troubles de conduites sociales de l'adulte troubles de la communication
Troubles spécifiques de certaines interactions sociales : les phobies sociales
. Évitement systématique d'un type d'interaction sociale . Existence d'un répertoire social normal dans les autres secteurs . Incapacité de supporter certaines interactions sociales, regards, contacts, oral, inter et intra spécifiques.
Troubles de l'organisation hiérarchique
Sociopathies dans les effectifs canins
. Troubles comportementaux survenant aptrès l'introduction d'un nouveau sujet dans la meute ou après le début de la maturité sexuelle d'un membre de la meute. . Impossibilité de mener des combats jusqu'à la soumission . Impossibilité pour le vaincu de se mettre à l'écart du groupe . fréquence d'agressio, irritation, territoriale, maternelle .mictions hiérarchiques . fréquence de chevauchements .agressions maternelles pseudocyèse (grossesse nerveuse) .augmentation des prises de nourritures vols et mises à mort de chiots
Troubles de l'organisation hiérarchique
Sociopathies dans les groupes homme- chien
. prérogatives de statut de dominant . Triades des sociopathies : agression hiérarchiques + par irritation + territoriale . Prises de nourritures augmentées en présence . Mictions hiérarchiques . chevauchements sur personnes de même sexe . Pseudocyèse pseudogestation grossesse nerveuse . appropriation des enfants et agression maternelle sur parents . Agressions sur enfants . destruction de mobilier autour des issues et des fenêtres
Troubles anxieux de l'adulte
phobies chez l'adulte
stade 1 stimulus unique et identifiable. Réactions typiques des états de crainte stade 2 stimuli multiples avec un stimulus sensibilisant initial, réponse d'évitement stade 3 stimuli difficilement identifiable, très nombreux, sans relation, apparition de manifestations organiques directes.
Troubles anxieux de l'adulte
Anxiété de l'adulte
. troubles anxieux primaires ou secondaires
Troubles dépressifs de l'adulte
dépression réactionnelle chez l'adulte
Perte de réversibilité de la sidération émotionnelle
Troubles dépressifs de l'adulte
Dépression chronique
symptômes principaux - dysomnie, avancement du sommeil paradoxal .dysorexie .perte d'initiative . perte du contrôle des réponses émotionnelles symptômes secondaires ou facultatifs . marche en traînant les pieds . anxiété pré-hypnotique . réveils brutaux avec énurésie encoprésie . gémissements en fixant un objet
Troubles thymiques de l'adulte
Syndrome d'hyper attachement de l'adulte
symptômes principaux .apparition d'un hyper attachement adulte lorsque le comportement est normal .dysorexie .avancement dusommeil paradoxal . manifestations organiques primaires tendant à la chronicité symptômes secondaires ou facultatifs . Destruction de mobilier . vocalise . anxiété préhypnotique . réveils brutaux avec énurésie encoprésie . développement de rituels de départ et d'arrivée.
Troubles dysthimiques de l'adulte
Dépression dissociante du basset hound
.troubles dépressifs chroniques, avec dysorexie (soit boulimie soit anorexie) et dyssomnie .hypersensibilité au bruit dissociation d'expression émotionnelle
Troubles dysthimiques de l'adulte
Dysthimie unipolaire de l'adulte
symptômes principaux .changements principaux brutaux et prolongés de l'état réactionnel . Hypervigilance hyperexcitabilité . Hyposomnie 5<-6h de sommeil 3) agitation et perte de signaux d'arrêt de nombreuses séquences symptômes secondaires ou facultatifs . agression par irritation . stéréotypie . ingestion très rapide de la ration alimentaire . phases de fixité . réponses aléatoires à des ordres assimilés
Troubles dysthimiques de l'adulte
Dysthymie bipolaire de l'adulte
alternance de phases dysthimiques productives et déficitaires Alternance rythmée par les changements de diamètre pupillaire, mydriase durant toute la durée de la phase productive, puis diamètre normal dans les phases intercalaires et les phases dépressives.
Troubles dysthimiques de l'adulte
Dysthymie du cocker spaniel
. Etat dysthymique unipolaire ou bipolaire . Phases caractérisées par l'appropriation d'objet emporté partout, regarder l'objet, passer à côté déclenche l'agression.
Troubles cognitifs du vieux chiens
Syndrome confusionnel du vieux chiens
Troubles thymiques avec absence d'altération de la structure du sommeil .épisodes de désorienation spatiale . Désorienation temporelles . Altération des apprentissages (rituels, propreté etc)
Troubles cognitifs du vieux chiens
Troubles des conduites sociales, hyper agressivité des vieux chiens
. Augmentation de la fréquence des comportements d'agression . Inversion des séquences d'agressions, morsure puis menace. .disparition de l'inhibition de l'agression par la soumission ou si celui-ci est immature .boulimie .après 7 ans
Troubles cognitifs du vieux chiens
Dépression d'involution
. Conditions obligatoires état dépressif chronique (sommeil) . Exploration orale, malpropreté, disparition des apprentissages, succion, mordillement de la peau. . Complémentaires gémissements dermatite de léchage hyper-attachement destruction de mobilier lors de séparation déambulation en traînant les pieds
Troubles thymiques du vieux chiens
Dysthimie du vieux chien
.Apparition après 7 ans d'une dysthimie uni puis bi-polaire et sur l'incapacité à évaluer un passage (sa largeur) et l'obnubilation à le forcer.
Des capteurs "d'ambiance"
L'homme et le chien captent leur environnement. Ils en ont des appréhensions avec des niveaux de précision, de sensibilité, de capacité de différenciation, d'étendue, de profondeur de champ propre à leur espèce. Le chien a à priori plus de capacité, de sensibilité olfactive que l'homme. Par contre l'homme a sans doute plus de capacité de sapidité que le chien. Par aptitude ou par culture? L'homme entend moins que le chien mais n'entend-il pas mieux dans sa capacité "acquise" à aborder des complexités sonores qui lui apportent de la "satisfaction". (du bruit à l'opéra, en passant par la techno et la musique de super marché, l'initiation est nécessaire. L'expérience, ne dit on pas se "faire l'oreille". L'immersion dans un milieu "riche" de "stimulations" variées, construisent nos aptitudes et la structure plus ou moins complexe de nos plaisirs vécus. Ceci passent alors de la réaction immédiate sans "conscience", apportant une satisfaction "nerveuse", hypnotique, "une décharge" d'excitation, comme la première bouffée de cigarette du matin, un shoot, à un plaisir complexe, puissant, profond,fait de délicatesses et d'émotions, nourrissant un panel de sentiments qui nous ouvrent au monde fait d'empathie et de sympathie et nous relie au Et ceci par initiation, expérience, pratique et "disponibilité". Pourtant le chien peut lui même être confronté à la complexité sonore par les sons multiples, variés et mélangés dans un ordre toujours renouvelé, aux quels il est en contact; Ceux de la forêt, le chant des oiseaux, les bruits de la ville lui offrent cette opportunité à être confronté à la "richesse" et à la "variété". La capacité à capter, la sensibilité de détection, la finesse, sont capacitaires. Mais cela va de paire, pour l'homme comme pour l'animal et pour le chien en particuliers, avec la capacité à discriminer. La capacité discriminatoire est le fruit de l'expérience, de l'entraînement, elle se cultive et se développe. Chacun en a un talent "certain" mais avec du travail, elle peut se renforcer et s'acquérir. Ce sont ces deux caractéristiques l'une lié à l'appareil, l'autre à l'expérience qui font de l'homme et du chien des êtres qui se ressemblent plus qu'ils ne se différencient.
On dit, en fait c'est Aristote qui le disait dans sa définition de l'homme, que l'homme est un animal doué de parole et par le fait qu'il nomme, il définit et plie le monde à celle-ci.
Dans sa théorie sociologique, Norbert Elias, par l'utilisation du terme de "configuration", a considéré de facto, la société comme un réseau d'interactions. Si ces interactions se déterminent par leur contexte elles le sont aussi par l'aptitude et les capacités des acteurs à interagir en situation.
L'autonomie
Le contexte de chacune est caractérisé par son unité de temps, de lieu, son étiologie "historique", sa charge normative, la sémiologie des scènes qui s'y déroulent, son "champs" (d'action) et les habitus qui s'y rencontrent, leur domaine d'action et l'enjeu de son moment. De même pour les individualités, leur idiosyncrasie, leur capacité à réagir de façon "unique", est le fruit d'un lent développement propre à chacun, plus ou moins sujet à des déterminismes, des biais "d'influence". Qu'ils soient physiologiques, culturelles, psychologiques, cognitifs, psychanalytiques, fruit de la rationalité acquise, soit inspirés, ils délimitent le champs étiologique des comportements. (leur explication). Déconstruire ces "déterminismes", est nécessaire, non pas pour "juger" mais pour augmenter les degrés de libertés accompagnant toute décision et ainsi proposer une opportunité de pouvoir choisir sa "meilleure" voie. Ces degrés de libertés sont la caractéristique du libre arbitre nécessaire à tous les acteurs pour vivre leur autonomie. Cela se traduit par la possibilité de choisir entre au moins deux solutions.
Paradoxalement plus le nombre de solutions potentielles augmente, au delà d'un seuil qui dans la fourchette haute se situe à 7, moins la liberté de choix devient réelle. Ceci pour la simple et bonne raison qu'un choix pour être estimé bon doit impliquer d'avoir envisagé des conséquences et des comparaisons de gains potentiels. Hors la comparaison pour qu'elle soit "rationnelle" ne peuvent se faire que par couple. Sur 7 choix il faudrait alors au moins envisager 49 rapprochements, une notation 1,0,-1, suivant l'ordre de préférence, puis 8 opérations, un tri par ordre, ce qui nous fait 9 opérations de caractérisations, ce qui prendrait "un certain temps si ce n'est un temps certain".Plus le nombre de comparaison est grand plus le choix est sujet à l'arbitraire et à la croyance.
La compréhension de ses déterminismes est la pierre angulaire pour l' acceptation de l'autre dans sa ressemblance, son identité commune. Elle en fait non pas un étranger mais un "semblable" dans sa différence et nourrira sa tolérance. Le libre arbitre et l'autonomie de choix seront un des facteurs premiers du partage de territoire de façon apaisée.
Par la capacité propre à chaque individus de réagir de façon propre, le terme de configuration aura pour synonyme celui de situation . Nous l'utiliserons de façon privilégiée afin d'illustrer plus explicitement que toute situation peut s'envisager dans un enjeu de "partage de territoire" en tant que "pragmatique" impliquant une compétence répondant à un "projet". Qu'elle soit influencée par divers facteurs "historiques, épistémologiques, culturels, sociaux, psychiques ou cognitifs comme nous l'avons énoncé", la relation et son produit, les comportements "adéquats" d'ajustement, se montrent à travers une mise en scène où se joue la domination et le libre arbitre dans son acceptation ou son refus.
Communication
L'absence de capacité de communication répartie dans le couple homme chien semble pourtant être un champs d'explication des plus "pertinent" et "rationnel" pour expliquer des dysfonctions comportementales. La communication qui est l'échange de signaux entre émetteur et récepteur prend soit la forme de bruit soit la forme d'informations échangées. Si le besoin en production d'informations est essentiel phénoménologiquement, il est surtout le seul vecteur dont on soit "maître". Tout type de relation n'existe , ne prend forme, ne se définit que par le niveau et la qualité d'échanges d'informations et les interprétations dont elle font l'objet.
Un des principaux champs explicatif des troubles du comportement est donc celui de la communication et principalement celui de l'absence ou du déficit, dans le meilleur des cas de production d'informations laissant la place à un bruit assourdissant et inquiétant. C'est ceci qui caractérise un environnement anxiogène car incompréhensible, instable, assourdissant ou mutique, saturé, brouillon et saturant et par le fait insécurisant. Pour y faire face de façon vitale, celui qui est isolé dans le bruit, qu'il soit homme ou bête, développera des comportements "stratégiques" de défense et d'adaptation. Au nombre de trois types, agressivité, neutralité, fragilité, ces comportements sont les symptômes qui accompagnent les troubles de l'anxiété liés à la communication dont la chronicité ne dure que le temps du "bruit" et qui s'interrompent dès les premiers signes de "formes" informationnelles. Concomitamment les déficits de capacité à communiquer (réceptionner et émettre) de façon congruente et cohérente, intra espèce et inter espèce, faute d'expérience, d'initiation et de construction de la compétence à la production d'un langage "commun", fera vivre le monde comme agressif, inquiétant et douloureux.
Domination et hiérarchie
Dans la relation homme-chien, le jeu de pouvoir et la mise en oeuvre du rapport de domination, est traditionnellement le biais par lequel est envisagée cette interaction. La notion de hiérarchie "structurelle figée" et la définition du chien en découlant comme animal "hiérarchique", sont pourtant une des principales sources de paradoxes mis en oeuvre dans notre relation avec le chien. Le statut de dominant, fruit d'une idiosyncrasie (développement) mystérieuse et d'une interprétation à caution, est la principale source étiologique revendiquée par le milieu "canin" des professionnels pour expliquer certains troubles tel que les comportements agressifs et incontrôlables dont l'un des résultats préoccupant est l'épidémie" de morsure qui en 2016 a donné plus de 35 000 cas rien que pour la Belgique et de l'ordre de 200 000 à 300 000 pour la France, ce qui représente de 0,36 à 0,55 % de la population annuellement concernée et de 550 à 820 cas quotidiens. (Joël Dehasse 2004 Tout sur la psychologie du chien), ce qui est énorme.
Les causes liées des dysfonctions comportementales, qu'elles soient liées à un développement ou une ontogénie "dégradée" par le milieu, sous stimulation, sous habituation, défaut d'imprégnation, d'attachement, milieu et environnement stressant, sur excitation, milieu menaçant, sur apprentissage, dressage, conditionnement, déficit de communication, absence de construction du lien de grégarité , empêchent le référencement croisé entre "humain" et "animal" et occasionnent des déséquilibres neurologiques, d'hyper sensibilité, d'hyper émotivité génétiques, biologiques, physiologiques, névrotiques, psychotiques ou du vieillissement amènent tous à une perte de capacité d'adaptation (Pageat). On peut les définir de façon axiomatique pour les analyser et les traiter comme des erreurs de décisions dues à des dysfonctionnement du processus de décision.
La "doxa" de la hiérarchisation, principe dynamique de la vie sociale provient entre autre du paradigme de la domination de l'homme sur le règne du vivant, mais est tout autant nourri par la nécessité de l'élite nécessaire à la "coordination" ou à l'administration du "social". Les paralogismes sur la domination sont dus aux prémisses de la qualification de dominant comme structurelle et non circonstancielle. Elles en font l'axiome de base sur lequel est fondé l'étiologie même de certains troubles du comportement, appelés troubles hiérarchiques du comportement.
La représentation structurelle essentialiste de l'homme devant dominer le chien, cache deux contres sens épistémologiques majeurs.
1° La structure de décision et d'action à deux et plus obéit à la loi de la place de chacun qui ne peut être que première, seconde ou identique. (égale,sur le même plan, ce qui est une définition de la complicité). et ceci ne peut être remis en cause. Cette loi est axiomatique et phénoménologique.
Mais cet axiome ne veut pas dire que la "hiérarchie" situationnelle qui en découle reste figée. Au contraire ce serait une aberration en terme de capacité et de justesse d'adaptation.
La bonne place tenue par un élément d'une relation est celle qui est définie par la compétence la plus efficiente afin d'obtenir la meilleur adaptation dans une situation.
Pour illustrer le propos, il ne viendrait pas à un président de la république, l'idée de remettre en cause l'ordre provenant d'un pompier venu le sauver de la noyade, sous prétexte que le niveau de hiérarchie structurelle au quelle il se situe, empêcherait non seulement de recevoir un ordre dans ces circonstances, provenant du plus compétent et du plus apte, mais que de plus cela lui en serait reproché comme une expression de son besoin et de sa soif de domination qui en serait d'ailleurs à ce stade envisagée comme une névrose. Conclusion, un président qui prend l'eau.
Le contrat de grégarité
En prenant comme principe utilitariste et fonctionnaliste de la grégarité, le renforcement de la sécurité de tous par collaboration ou coopération, on peut envisager le partage de territoire de façon apaisée comme l'expression fonctionnelle du respect de tous ses éléments dans leur autonomie et leur bien être physique et psychique.
Dans l'hypothèse de la configuration, le pouvoir est le fruit d'interdépendances. Sa détention, l'enjeu de jeux de compétition et d'interactions, a pour but de dicter et de donner forme aux moments et aux éléments de la situation. De faire de nous Adonaï, Jahvé, YHWH, Elohim, plier le monde à notre image ou à l'image du dieu que l'on se croit être, comme si l'accessibilité à la "justesse" ou la "justice" était de notre seul fait. C'est on le sait, la plus grande erreur dans laquelle on se délecte et qui pour certains, élus ou pas, nous poursuit et nous condamne. La socialité qui s'en déduit peut être envisagé alors comme le fruit d'une expérience ou le "plus fort" dicte la loi. Mais la loi pour le bien de "tous" n'est pas la loi du plus fort entendu par celui qui détient les moyens d'imposer sa "violence". L'autorité du plus fort fondée sur la crainte et l'obtention de la soumission par la peur ou la corruption ou la détention instituée de sa place, n'est pas gage du bien fondé de la direction ni de la justice ni de l'équité. La loi du plus fort peut devenir la loi du plus persuasif ou du plus rusé, du plus malin ou manipulateur ou celui du plus compétent dans la "situation", heureux hasard de par le contexte. L'apanage "utile" de la capacité à diriger quelques uns, ne signifie pas d'être détenteur de la "force" permettant l'usage de la violence persuasive et menaçante, mais d'être détenteur de la capacité à diriger, "sans se tromper", soit par statut, mérite ou héritage, dès fois par compétence.
Dans la relation homme/chien, quelle est la part du partage, de la répartition, de l'autonomie de l'autre, de sa capacité d'analyse et d'influencer la prise de décision "commune".
En envisageant le "couple" homme/chien sous l'éclairage de la relation comme élément principal de sa définition, on lui attribue la place de facteur principal soit du trouble du comportement, soit de la tactique de rééquilibrage cognitif individuel et collectif nécessaire à son traitement. En remettant chaque élément de cette association grégaire à sa place dans son environnement et la relation en elle même comme outil principal de sa pérennité et de celle de ses composants, on remet au centre du rééquilibrage le sens de la relation et de cette grégarité. Son utilité, la nécessité d'un projet coopératif et collaboratif, mutualisé de "partage de territoire de façon apaisée", font partie des principes "politiques" que toute socialité porte en elle si elle prend comme principe de justice et d'équité, le fait d'un partage pour tous dans le respect du libre arbitre de tous dans la limite de la nécessité de chacun.
Cette lecture, ce point de vue rentrent par affinité et par résonance avec la notion bourdieusienne de champs. Celle-ci envisage le fait social comme la description non pas des jeux et enjeux de pouvoir mais des structures de pouvoirs et de leurs forces de production et de maintien en tant que dynamique du fait social envisagé comme rapport de domination.
Faire du pouvoir et de la domination un essentialisme ou une tautologie de la socialité nous semble porter les gènes de graves dysfonctions comportementales dont les produits sont les violences globales subies et infligées comme incontournables de nos rapports aux autres.
Servis par un projet "politique", un monde relationnel "apaisé", une volonté, cette approche constructiviste ne s'émancipe pas d'une réflexion utilitariste, fonctionnaliste, éthique et déontologique quant à la construction du socle de règles de socialité et de grégarité communes et partagées qui feront l'objet d'apprentissages durant les phases d'éducation, de rééducation ou de re-construction des capacités cognitives à la prise de décision individuelle et collective.
Le concept éliasien de configuration est proche du concept de champ de P. Bourdieu. Dans les deux cas la dynamique des relations y est traitée comme étant l'enjeu de la possession d'un pouvoir et de son utilisation. Qu'elle soit une lutte pour la possession ou pour l'utilisation et la jouissance du pouvoir, ces deux concepts de champs et de configurations posent l'interrelation comme constitutive de l'homme social et définit la société comme un réseau
Pour Elias, « figure toujours changeante que forment les joueurs ; elle inclut non seulement leur intellect, mais toute leur personne, les actions et les relations réciproques [ ; elle] forme un ensemble de tensions »1. La ressemblance avec le concept bourdieusien va donc encore au-delà. Deux points sont similaires et méritent d’être soulevés. Premièrement, dans le champ comme dans la configuration, les acteurs doivent prendre part à un jeu, jeu dont ils doivent accepter les règles et les enjeux, et contribuant à former leurs comportements et habitudes mentales. Secondement, le jeu est formée d’un ensemble de luttes chez P. Bourdieu ou de tensions chez N. Elias, d’où une non-fixité dans les relations entre acteurs.
Quant à la différence – ou du moins l’une des différences – entre ces deux concepts, elle motive d’après nous le sentiment de perplexité voire d’inutilité face à la configuration éliasienne. Le sociologue français s’intéresse aux groupes institués2 et fournit une définition précise bien que générale, permettant son application à une multitude d’espaces sociaux – ce qui peut bien entendu être l’origine d’une critique ; tout est-il un champ ? En revanche, N. Elias ne s’intéresse pas véritablement aux groupes et leur constitution mais à toute une variété de structures sociales dans lesquelles se retrouvent les individus ; pour lui une partie de football aussi bien qu’une nation obéissent à des configurations. N. Heinich indique que ces dernières sont des outils pour conceptualiser les interactions vues « à hauteur d’individus »3. Il ne faut pas comprendre que N. Elias conçoit tout à partir des individus – ce qui serait tout à fait contraire à sa posture épistémologique comme nous le verrons plus loin – mais plutôt qu’il produit des réflexions où les individus sont pris comme point d’appui ; ils sont utilisés dans l’argumentation pour démontrer les effets de la configuration. Dans son livre avec J. Scotson4, où sont expliquées les raisons qui forment la division d’un village nommé Winston Parva entre les établis et les exclus, il transparaît un modèle argumentatif appuyé sur l’individu traversant l’œuvre du sociologue allemand, alors que l’objet de recherche donnait justement l’occasion de développer une pensée appuyée sur les groupes. Sans aucun doute sensible aux théories freudiennes et de par sa formation en médecine, d’où il retire un intérêt fort dans les fonctions biologiques de l’être humain5, N. Elias cherche à dévoiler les effets de la configuration sur la psychologie des individus ; c’est-à-dire qu’il conceptualise les sociétés sur la base d’un lien consubstantiel entre les structures sociales et les structures mentales. Par exemple, avec le développement de l’État et son monopole sur la violence légitime, les individus ont du apprendre à contrôler leurs pulsions et, de nos jours, il est admis comme étant normal de pas frapper son voisin6. Les individus forment alors une société obéissant à des normes qui sont intériorisées et qui sont à l’origine d’une économie psychique particulière, située socialement et historiquement7.
Dès lors, N. Elias écrit en reportant et justifiant ses théories par rapport aux individus, ce qui entraîne pour un chercheur dont l’objectif est de conceptualiser les rapports de force entre des groupes, une absence de clarté dérangeant. Comment, par exemple, peut-on réfléchir sur les rapports entre les médias et les syndicats à partir de celui-ci ? Comment la manière de penser des journalistes et des syndicalistes peuvent-elles rapportées à leurs cadres objectifs et normes, partagés ou pas ? Quelles notions – comme lutte, jeu, position, dominants/dominés, etc. – liées au concept de configuration ou parties de sa définition peut-on appliquer sur ces rapports pour les expliciter ? Force est de constater que la réponse n’a rien d’évident, et les critiques portées contre N. Elias et sa méthodologie floue semblent justifiées8.
Pourtant, il est indispensable de réfléchir aux raisons qui ont poussé Elias à faire son concept. Dans N. Elias par lui-même, le sociologue évoque son combat dès sa première thèse en philosophie contre les idées de l’homo clausus, une vision dominante à son époque en philosophie. C’est contre E. Kant et sa conception de l’homme, possédant en lui une « transcendantalité » coupée du social d’où surgissent idées et définitions des événements, que N. Elias a développé le concept de configuration, mêlant de façon inséparable individu et société. Par ailleurs, pouvons-nous ajouter que sa posture épistémologique se fondant dans la neutralité axiologique viendrait de sa volonté de ne jamais faire de la politique – au sens de compétition idéologique ?9 Si tel était le cas, la forme de la configuration éliasienne trouverait une raison de plus. Il ne s’agit pas de faire de la « psychologie de comptoir » mais, comme N. Elias le dit lui-même, « pour comprendre un individu, il faut savoir quels sont les désirs prédominants qu’il aspire à satisfaire »10. Autrement dit pour comprendre le sociologue allemand il faut savoir qu’il avait un désir profond de ne pas s’engager dans des idéologies politiques – ces mythes que le sociologue doit chasser et déconstruire11. Puis, comme il l’explique longuement dans Engagement et distanciation12, N. Elias se méfie des idéologies auxquelles il attribue l’impossibilité de se distancier et donc de mieux comprendre les processus sociaux. Sa neutralité axiologique est donc selon nous une des raisons qui expliquent le concept de configuration car il désire prendre ses distances avec des idéologies politiques qui selon lui se retrouvent dans les précédentes tentatives – comme la tentative marxiste – de conceptualiser les processus sociaux.
Il faut en outre ne pas oublier l’importance de la vérification empirique pour N. Elias. D’après lui, le travail de sociologue doit consister à fournir « des modèles de relation que l’observation des faits peut vérifier, corroborer et corriger »13. À nouveau, l’ouvrage sur Winston Parva démontre que le travail empirique a une très grande importance pour le sociologue allemand ; de par une observation de trois ans et de nombreux entretiens, il construit avec J. Scotson le modèle de configuration établis-marginaux. Il n’existe pas chez N. Elias de configuration sans application à un terrain. C’est pour cette raison que son concept paraît aussi obscur à première vue, car ce n’est que par la vérification empirique que la configuration donne clairement sa capacité à expliciter les espaces sociaux et leurs structures.
Ainsi, N. Elias ne donne pas d’éléments aussi structurants pour la pensée que P. Bourdieu le fait avec le concept de champ. Il ne faudrait pas toutefois faire l’impasse sur l’interdépendance et l’interpénétration. Ces deux concepts sont essentiellement rattachés à l’importance de leur développement par rapport au terrain. Pris seuls – soit de manière uniquement abstraite – ils signifient que les individus ne peuvent exister isolés, que leurs activités, leurs comportements et leurs manières de penser procèdent d’une intersubjectivité dans laquelle ils se construisent en tant qu’individus, membres d’une société. N. Elias14 souligne que l’interpénétration, comprise dans la configuration, est la rencontre de stratégies amenant un résultat provisoire non voulu – un équilibre de tension spécifique ; personne ne possède de pouvoir absolu et il n’existe pas de détermination fataliste. L’interdépendance est elle tout aussi structurelle car elle explique qu’une multitude d’individus forme une société ; chacune de leurs fonctions et actions sont tournées vers les autres15. Pour aller au-delà donc, il faut passer par l’épreuve du terrain pour définir clairement ces liens d’interdépendance et ces rapports d’interpénétration. En somme le concept de configuration n’est pas un concept qui structure tant ex ante la recherche empirique qu’ex post, une fois que les rapports de force entre individus sont perçus comme découlant d’autant de liens affectifs et objectifs qui sont explicités et qui peuvent se comprendre en partie au prisme de l’interdépendance et de l’interpénétration – concepts qu’alors il ne faut pas prendre pour des notions mais bien pour des concepts, devant donc être définis précisément par rapport à la « réalité » qu’ils cherchent à qualifier de manière abstraite.
Est-il nécessaire alors de développer un nouveau concept qui s’appuierait sur les qualités de la configuration éliasienne et le champ bourdieusien ? Un concept qui permettrait de conceptualiser de façon dynamique les relations entre groupes institués ? L’obsession de N. Elias – celle de l’inséparabilité de l’individu et de la société dans le développement de la réflexion – lui a peut-être justement empêché de former un concept où les groupes ont une place centrale. C’est-à-dire que ses théories peuvent paraître trop englobantes, soit trop abstraites pour leur application au concret des rapports entre groupes – se pose en fait la question, comme souvent, de la relation concrète-abstraite dans laquelle la science peut trouver son efficacité. En résumé, quelle application du concept de configuration dans les relations entre groupes, quand ce concept est avant tout utilisé pour faire le lien dans une conceptualisation des processus sociaux entre les individus et la société ?
Revenons à la première question sur l’éventualité de la formation d’un nouveau concept ; pourrions-nous parler de configuration de champs ? Nous avons déjà évoqué dans un autre billet la limite du concept bourdieusien, en ce qu’il ne permet pas de conceptualiser les luttes « trans-champs » et les relations à la frontière des champs. Parler de configuration de champ permettrait à la fois d’évoquer les relations entre les groupes institués – avec l’interdépendance et l’interpénétration – et, à la fois, de dépasser le centrisme sur un groupe, de constituer une approche transversale des groupes. Nous discuterons de cela dans un prochain billet.