le projet de partage de territoire de façon apaisée ou l’accueil de tous.

L’accueil de tous  aux balades d’Antoine

Les balades d’Antoine sont des balades éducatives et thérapeutiques pour individus chiens et personnes dont la particularité et la vocation sont d’accueillir tout le monde dans leur différence supposée. Elles mettent en œuvre des concepts de sociologie, d'éthologie, de phénoménologie cognitive clinique fondés sur une transversalité des différentes disciplines. La linguistique,  la micro sociologie, l’éthologie cognitive, la psychosociologie, la phénoménologie, l'ethnométhodologie nourrissent la  clinique et  construisent les ponts entre les thérapies « psychosomatiques » (pour les chiens, pour les humains) tout en permettant de répondre à la construction et l’acquisition des compétences  pour un partage de territoire de façon apaisée.

Les chiens avec leur problématique comportementale à rééquilibrer, rééduquer ou soigner, tout en  considérant le chien individu non comme animal machine mais comme animal personne, permettent aux balades de mettre en œuvre  un regard périphérique sur le « monde social en interaction ». Elles mettent en scène des moments d’interactivités avec et au sein des familles et de tous les composants de ces situations.  (Participants et non participants).

C’est dans ce cadre ouvert où tout le monde est accepté que tout le monde apprend à accepter.

Les balades sont un moment non épuré ni édulcoré des relations entre personnes avec le chien et ses problèmes comme médiateur, catalyseur et désinhibiteur. Elles offrent des moments où tout peut se passer mais où tout se dédramatise, se dé personnifie, parce que le chien est toujours sujet dont on peut parler et qui permet de parler de soi sans se dévoiler.  Ce n'est pas au nom du truisme non fondé qui dit " tel maître tel chien".  Mais parce que toute expérience d’interaction sociale fait immanquablement écho avec une expérience de vie, avec son propre récit de vie.  On appelle cela la résonance.

On y apprend l’équilibre instable des relations, leur nécessaire construction. On y rencontrera les conflits, la nécessité des fonctions de frustrations, les communications paradoxales,  ce qu’on pense être des règles et des bonnes conduites, on y apprendra la tolérance, sa nécessaire construction, on y acquerra  la confiance,  l’estime de soi et on y vivra l’entraide, la découverte de l’autre etc. pour au final y vivre des moments d’Agapè.

Son domaine : le partage de territoire de façon apaisée.

Son objecti: alors que la sur catégorisation qu’elle soit raciale, communautaire, d’aspect, sociale, de classe et du handicap mène non pas le monde mais la façon de le penser et d’en énoncer les « questionnements », alors que la sélection, la compétition, la domination nourrissent et justifient  les « règles » sur nos capacités ou nos devoirs supposés à vivre ensemble, les balades proposent une réflexion et une mise en pratique « immédiate » d’un vivre ensemble et des apprentissages qui lui sont nécessaires en privilégiant ceux de l’accueil, de l’autonomie, du respect, de la tolérance, du libre arbitre , de l’entraide et de la coopération.

En clair les balades, c’est accueillir tous et toutes et que chacun devienne le médiateur ou le vecteur de sa réappropriation du rapport à l’autre.

Nous avons au départ choisi le monde du chien parce qu’il est sans parole et qu’il est réellement objet et symbole de « l’étranger » auquel on est confronté. (tel que le handicap)

Exemple

Comme tous les maîtres ou toute personne s’adressant à quelqu’un ne parlant ni ne comprenant la langue, nous allons lui parler fort croyant que cela activera ses centres de compréhension qu’il a du mal à mettre en œuvre alors que nous faisons tant d’effort, l’ingrat !

Nous allons donc chasser tous les contre sens qui nous éloignent de cet étranger. Nous allons apprendre à  se mettre cognitivement à sa place en rendant notre communication productrice d’informations, en travaillant sur l’attention à porter aux autres, en comprenant la nécessité d’initier et d’éduquer, en réfléchissant à ne pas tuer cette soif d’éducation, en construisant et vivant volontairement un contrat de confiance avec le chien et les autres afin de « s’adapter » au monde en le préservant et en nous préservant. En vivant et en mettant en œuvre la construction de ces rapports avec ou sans chien, on apprend la nécessité de la construction et le développement des compétences et des fonctions d’entraide avec tous.     Mais cela passe obligatoirement par la récupération de la force de la prise de parole, par sa mise en route. Par l’utilisation des bons mots, par l’utilisation des situations, des imprévus, récupérer sa communication émotionnelle, c’est-à-dire l’expression de son plaisir, sa colère, son dégoût, sa fierté. Ceci est un des enjeux des balades; savoir qu’en s’exprimant on va être écouté, pris en compte, reconstruit l’estime de soi et retisse les liens de confiance avec son entourage social. Ceci réalisé est d’autant plus efficace que jalonné par des expériences avec les chiens qui nous confrontent au succès que porte notre voix.

Dans le monde du chien, la compétence et le savoir sont fondés sur ce que Bernard Lahire nomme « un état de fait ». Basé sur le  paradigme de la domination régissant le rapport, celui de l’amélioration fondé sur la race et l’eugénisme et celui de la justification fondé sur la naturalité et l’origine, ceux-ci, sans jamais être remis en cause dans leur pertinence  sont non seulement contreproductifs à  assumer les meilleures chances d’adaptation et de pérennité (de bien-être) des systèmes hommes-chiens mais accompagnent très souvent l’étiologie des nombreuses « maladies » comportementales du chien et de l’humain en étant le lit des communications paradoxales et autres causes d’environnement anxiogènes porteurs ou accompagnant de nombreux troubles comportementaux.

Les balades, en offrant un terrain de réelles interactions ou le drame côtoie le bonheur,  permettent sans filtre de reconstruire les fils de notre sociabilité et de notre socialité.

Les mécanismes de résiliences psychiques et neurologiques y sont observées et observables aussi bien sur les chiens que sur les humains mais le gage de ces succès pour les humains sont l’acceptation de ces risques de vie et des productions d’entraides qu’ils s’y passent.

Projet humaniste dans l’acception du développement de nos connaissances et de nos capacités à mieux vivre « l’ensemble », ce projet démontre ce que Norbert Hélias avait supposé, c’est à dire une corrélation  positive entre nos contresens épistémologiques sur la nécessité de la coordination par  domination avec pour corolaire la gestion des conflits de sélection des dominants et la préservation des « places » de domination par utilisation de contraintes  et  nos « maladies psychosomatiques ».

Actuellement burn out , violences faîtes aux femmes, souffrance au travail,  anorexie, névroses, phobies, pauvreté et exclusion sociale,  etc…..épidémies de souffrances psychiques,  non prises en compte comme indicateurs de bonnes pratiques du vivre ensemble, nous entourent et nous concernent.

En accueillant des personnes dites « handicapées ou en souffrance » par le fait de passer deux heures à déconstruire puis reconstruire un monde d’interrelations par des mises en place de communication, des prises de paroles, une reconstruction du langage, tout en étant confronté à un monde étranger mais sans idéologie castratrice de l’entraide, celui du chien, nous nous sommes aperçus que non seulement les balades offraient un lieu de résilience pour les humains et pour les chiens mais aussi une capacité de reconstruction et une réhabilitation de son  "moi" , non plus tourné vers soi mais vers l’autre.

Nous avons accueillis depuis 10 ans de pratiques chaque week-end  des personnes en fauteuil, tétra et paraplégiques, un non voyant, des anorexiques, des bipolaires, des femmes battues, des autistes, des personnes ayant subis des violences sexuelles, des harcèlements, tous types de maladies liées à la dépression et à des névroses, des agoraphobes, des personnes en deuil etc … et aussi des personnes qui ne supportaient pas d’être entourées ainsi parce que c’est pas bien ou qu’elles valent mieux que les autres ou tout simplement parce qu’elles ont peur.

La spécificité des balades est que pour que « ça marche », les personnes en souffrance ne soient pas identifiées en tant que telle. C’est  là que se passe la magie des balades et de l’entraide pour tous.

En résumé : Le partage de territoire de façon apaisée, développe la coopération, la tolérance, la résilience et les capacités cognitives de prise de décision d'adaptation et de coordination mutuelle.

Les personnes en récupérant le pouvoir de leur prise de parole, reconstruisent leur confiance et leur estime.

Mais surtout elle développe des compétences de communication et d'interrelation que leur handicap empêche, soit dans leur capacité et leur capabilité, soit par l'image que les autres interprètent par peur. Apprendre que l'interrelation fait de nous ce que l'on est et nous définit en tant que personne, apprendre qu'à partir de là l'animal peut être considéré comme une personne, vivre cette reconnaissance et cette "révélation" par l'expérience immédiate, permet dans la validation de ces fonctions de coopération et d'entraide, de reconstruire la personne en souffrance, par ce que Cyrulnick appelle une "résilience psychique mais aussi neurologique".  Aux balades elle y est recherché et pilotée.

Méthode, ses origines rapides:

Méthode de sociologie et d'éthologie cognitive clinique, ADPP a développé une  approche et une pragmatique  transversale,  modélisée qui fait l'objet de publication et d’utilisation en entreprise.

ADPP spécialisé dans l'organisation, a développé des méthodes d'ingénieries organisationnelles et d'acquisition de compétences  à partir de la recherche de pérennité des  systèmes sociaux.

Le point  de départ de la recherche de pérennité des  systèmes sociaux est le paradigme "militant" de cette étude. Combattre l'inversion de contrôle que représente la performance économique sur le social, puis la performance financière sur l'économique, est le point de départ d'une bonne organisation, c'est à dire assurant sécurité, intérêt collectif, liberté individuelle, ressourcescapacité de protection et de projection.

C’est en son sein que depuis 1998 j’ai réalisé cette étude fondamentale qui au début portée sur les fonctions d’apprentissage.

ADPP a 30 ans cette annee2016. 20 ans de recherche, pour les "chiens", un financement total par le cabinet qui ne se monte rien qu'en livres à un budget de 2 à 3000 euros/ans.

Tous les WE, depuis 20a plus une moyenne de 1 journée de travail par semaine

Plus maintenant le travail de rédaction

Quelques morsures.

Quel bilan en retirer Quelques concepts découverts ou mise en œuvre cliniquement

  1.   le contrat de grégarité
    1.        la complétude de points de vue
    2.        le référencement
    3.        la communication confiante
    4. .      information versus bruit
    5.        pertinence cohérence congruence
    6.       les canaux de communication et leur non automaticité
  2.      la guidance
  3. la nécessaire dés-harmonisation du monde
    1.       les perturbations
    2.       les représentations
    3.       le principe d’intervention de non signification comportementale
    4.       l’harmonie versus  dés-harmonisation
  4. Autonomisation
  5. la communication
    1.      la communication émotionnelle
    2.      les renforcements intentionnels et non fondés sur l'obtention
    3.      la commentarisation de la vie
  6.   Les 3 processus cognitifs ADPP - OODA - PDCA etc.
  7.   la théorie des activités à spectres étroits
    1.      Les activités addictives
    2.     Les excitants
  8.   Les  3 dialogiques affines du partage de territoire structurant la construction du partage
  1.      Intention - intérêt
  2.      Liberté sécurité
  3.      Confiance -  estime de soi
  • les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques dans la construction de la relation
  • 1les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques dans la construction de la relation

    1les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques dans la construction de la relation

 

C’est l’enjeu des prochains mois, toute méthode ou recherche ne vaut que par sa diffusion.

Ce que j’y changerai ou ce que j’aimerai qu’il soit pris en compte.

Le bénévolat c’est la liberté de recherche et de clinique mais c’est aussi un don paralysant l’autre dans une dette qui implique un contre don.

Le bénévolat est donc ma liberté de recherche et de proposition ce qui permet de dire et de faire suivant l’exigence et non suivant un « clientélisme » mercantile mais ce peut être une prison, une rancœur.

La non institutionnalisation est le gage du succès et sa limite.

Donner l’opportunité n’est pas la façon la plus aisée de se confronter à l’expérience.

Le travail sur et pour les chiens financent à leur petite mesure l’accueil de tous.

L’accueil de tous se fait par tous. Apprendre de l’handicapé autant qu’il apprend de nous est un projet équilibré. L’activité n’est pas occupationnelle,  elle est constructive et reconstructive parce que volontaire dans cette recherche d’autonomie qui est l’éthique  du respect.

Faire Rintintin, guider un chien, lui apprendre à se calmer, le comprendre, l’observer, le coordonner parce qu’on communique de façon sincère etc. Récupérer sa parole, son estime de soi, apprendre pour les « normaux » à dépasser l’image qu’elle soit dans la caricature de la compassion ou de la bonne volonté ou dans le dégoût affiché ou ressenti, se nourrir de la différence de  l’autre de la même façon que l’on croit que l’autre se nourrit de notre unicité, voilà ce que les balades offrent de vivre.

L’handicapé l’est d’abord dans le regard des autres et souvent dans le regard de ses proches et de ses accompagnants. L’accès à tous des balades de façon libre, gratuit mais réflexif implique d’être sans tabous dans l’accueil. Implique d’être tous concernés par le déroulé de la balade. On y accepte les risques parce qu’ils y sont négociés. Si on doit passer un pare-feu tout le monde pousse le fauteuil, si un phobique fait une crise de panique tout le monde apprend de ses accompagnants la façon d’apaiser ou de le rassurer ou met en œuvre le comportement adéquat etc. si une bipolaire devient agressive on apprend à désamorcer la situation etc.

Dans un monde de techniciens supérieurs, de techniques appliquées, les vétérinaires, le monde médical, ou les thérapeutes de tout poil manquent de point de vue décentrée, de formation aux méthodes scientifiques et transversales, de regard du sujet dans la complexité de ses rapports pour l’aborder dans une globalité, Ils manquent aussi de lieux ou la clinique de cette globalité, la mise en œuvre directe et immédiate peut se faire, se vivre et se piloter. Les balades offrent ce type d’expériences.

Exemple : certaines personnes sont atteintes du syndrome de la Tourette. Des associations existent. Les parents n’osent pas montrer, sortir leurs enfants. Ou apprend-on à vivre avec eux, si on n’ose pas les mettre en contact sous prétexte qu’ils ont des comportements dérangeants mais qui ne le sont pour eux que dans le regard qu’ils provoquent. Les balades sont un lieu où on peut tenter l’aventure.

Et on la tente parce qu’aux balades tout le monde est dans la normalité et que le principe est d’apprendre à vivre avec.la normalité étant la différence de tous.

La recherche de reconnaissance institutionnelle, même par les associations d’handicapés, est un écueil non pas insurmontable mais dès fois dommageable. La décentration sur le sujet, le handicap, est le pas à franchir pour que celui-ci fasse parti de la normalité de la vie

L’effort mental n’est pas le mieux du monde partagé ni le plus facile. Se confronter à l’autonomie, se l’approprier et la laisser prendre est preuve de maturité.

Pour reprendre Françoise Dolto ou la paraphraser:

  • ·         L’être humain n’est pas un objet à conformer au désir d’autrui
  • ·         C’est un scandale pour l’adulte que l’être humain à l’état d’enfant soit son égal
  • ·         C’est un scandale pour l’adulte que l’être humain à l’état d’handicapé soit son égal
  • ·         C’est un scandale pour l’adulte que le chien soit une personne

·         Il faut une très grande maturité pour être capable d’être parent, maître etc. car cela implique que ce n’est pas une situation de pouvoir mais une situation de devoir et qu’on a aucun droit.

D’où le contresens facile de dénoncer l’enfant « roi ». Être dans une situation de devoir vis-à-vis d’un enfant, d’un handicapé ou d’un chien c’est accepté et reconnaître sa compétence situationnelle et hors de ce champs, assumer sa responsabilité de le protéger, de le guider, de l’initier ou de l’éduquer afin qu’il apprenne à s’adapter. C’est aussi ne pas se croire vis-à-vis de lui omnipotent et omniscient. Au balade ce sont ces situations qui sont vécues qui permettent à tous les acteurs de se resituer dans leur devoir et leur complémentarité.

L’enfant, l’handicapé, l’accompagnant, doivent être affirmés dans le fait qu’ils n’ont aucun devoir, aucune dette vis-à-vis de leur environnement autre que celui de le partager et de l’initier comme de s’y initier dans la limite de ses capacités et de leur « impuissance ».

Les balades sont une opportunité d’y « travailler et donc de plaisir ».

Travail sur soi, sur les autres, notre rapport à la vie sans prise de tête mais sans inhibition ni renonciation.

Elles le resteront mais il faut faire l’effort de venir, tenter et se lancer.

Elles n’ont rien à vendre qu’à offrir mais attention elles ne demandent rien non plus.

Arcachon 24 MAI 2016

PRUNETTI-PARLANT ANTOINE

la balade: une déambulation de personnes, hommes/femmes chiens, libres

Les balades d'Antoine sont des balades éducatives et thérapeutiques concernant les personnes et les chiens. Elles ont pour objet de renforcer la sociabilité et la socialité de tous les acteurs hommes/femmes-chiens . En posant  la nécessité de  partager les territoires de façon apaisée, elles traitent de toutes les problématiques que nous posent cet enjeu. Partant du besoin que vous avez d'avoir un chien gentil et équilibré dans un contexte familial et ouvert, elle utilisera l'initiation à la communication émotionnelle opératoire (on attend, on avance, demi tour etc.coordination de mouvements) et contextuelle. ( on est sage, on se concentre, on se décontracte etc. coordination d'attitude). Par  la mise en œuvre de la guidance et de l'apprentissage par renforcement de la complicité, elle vous permettra d'édifier le contrat de confiance qui vous liera à votre chien. Il  se concrétisera en "votre" contrat de grégarité définissant les limites de l'épure de votre vie familiale, fondé sur le respect de l'autonomie de tous. Pouvoir se coordonner les uns les autres et les uns par rapport aux autres, tout en s'adaptant aux contraintes de son environnement public ou privé, acquérir les compétences permettant l'éducation aux  règles de civilité incluant le respect nécessaire, utile, indispensable et non  négociable de tous les acteurs hommes-chiens dans leur différences, voilà un des enjeux des balades. Confrontés à la nécessité de s'adapter à toutes les situations en sécurité pour tous, les balades ancrées dans la réalité et la diversité infinie des évènements les jalonnant, produisent par des pratiques de communication et de coordination, les résultats éducatifs et thérapeutiques comportementaux,  obtenus par  la construction de l'autonomie, du  respect et de la tolérance de tous à tous. Méthode de construction de la confiance et de l'estime de soi des participants, elle se fonde sur les principes de "libre arbitre", de "complicité", de "contrat", de "respect" et de "déracialisation" du discours d'analyse comportementale. S'accepter, accepter l'autre, construire le contrat de confiance du vivre ensemble dans la diversité et l'enrichissement de tous pour tous, voilà le projet des balades. Les balades s'effectuent en liberté et en milieu ouvert, pour une durée moyenne de 2 à 3 heures. Elles sont adaptées au handicap le plus contraignant des participants. Elles permettent la prise en charge des troubles du comportement canin. Elle facilite le phénomène de résilience psychique et neurologique pour certains syndromes, tel que celui de privation sensitive, d'hyper activité, les phobies, les anxiétés chroniques, les dépressions, les troubles de l'agressivité et autres etc. Cette résilience est le fruit d'une immersion dans un environnement complexe de réseaux de communications et d'interrelations significatives.   En obtenant une réduction de l'incertitude liée à la mise en œuvre de la communication intentionnelle qu'est la guidance, les balades créent un environnement d'un niveau d' anxiété faible si ce n'est absent,  propice à la réappropriation de la relation homme/femme/chien. Les balades nous enseignent l'apprentissage et la pédagogie de la relation "homme/femme/chien". L'éducation, la ré-éducation ou la thérapie cognitive sont adaptées et pilotées par Antoine.

Les balades d'Antoine accueillent toutes personnes avec ou sans chien dans un but d'échange et d'enrichissement mutuel. Elles accueillent  toutes les personnes sans faire de distinction et de la distinction un objet de préférence. Les balades accueillent toutes les familles ayant des enfants en difficultés psychiques, comportementales ou autistes. Ils seront accueillis, avec plaisir. Les enfants participeront. Vous nous apprendrez, nous nous apprendrons mutuellement. Ils seront prioritaires.

Pour le bonheur de tous, le respect de chacun, le sourire, l'humour et la gentillesse sont des éléments indispensables afin de bien vivre ensemble ces moments de partage. Chiens et maître épanouis garantis.

Tarifs sur un même week-end (samedi et dimanche) : Première balade 15 euros, deux balades 20 euros et 3eme offerte. Gratuit pour tous les participants sans chiens.

Le décalogue du chien ou la reconquête de l’enfance

Le décalogue du chien ou la reconquête de l’enfance

L’objectif des balades pourrait se traduire pour le chien par le décalogue suivant :

1.       Chien confiant et autonome

2.        Chien sans danger pour les enfants quelle que soit leur attitude

3.        Chien sans danger pour les adultes

4.    Chien non agressif vis-à-vis des personnes ne manifestant pas d’agressivité

5.       Chien sans prégnance et sans addiction

6.      Chien non agressif vis-à-vis des autres chiens et autres animaux

7.      Chien ne provoquant pas de nuisances (aboiement, destruction etc)

8.      Chien dont les déplacements sont maîtrisables par tous

9.       Chien qui respecte les règles de bienséances

10.     Chien qu’on oublie

Dans un monde de l’homme et du chien où les paradigmes de structure hiérarchique, de sélection, de compétition, de race sont érigés en évidence et nous confèrent un rôle de     « maître » qui nous amène à renier nos désirs de partage, de complicité et nos rêves de relation, les balades se proposent de nous permettre de reconquérir nos parts de confiances enfantines et de traduire nos utopies naïves en nécessités, gage d’une digne maturité.

L’inanité des approches raciales, sexuées, eugénistes, qui accompagnent en bruit de fond le discours sur les relations structurées autour du paradigme  de "hiérarchie"soi-disant moteur de nos relations de grégarité et de socialité, sera démontrée par l’utilisation des analyses cognitives des situations. Nous mettrons en exergue le double paradigme dialectique information-bruit et contrat - structure de domination-soumission, comme moteurs privilégiés d’adaptation optimum des systèmes homme(femme)-chiens et de leurs éléments constitutifs, dans un esprit de "juste" gouvernance, c'est à dire dans la préservation et le respect de la liberté de mouvement de chacun.

La construction d’une communication efficiente synonyme d'échanges d'informations significatives et non de bruit  sera l’objet des balades. Qu'elle soit dans un contexte d'éducation ou de rééducation ou dans un contexte thérapeutique, elle concernera le système femme(homme)-chien toujours pris dans son ensemble. Pour rendre ces deux éléments collaboratifs, coopératifs, articulés l'un à l'autre afin de renforcer dans la pertinence leur capacité d’adaptation à un environnement changeant, évolutif et surprenant, il est nécessaire de travailler les éléments hommes-chiens en les considérant comme deux sous systèmes d'un système représenté par l'"entité" couple ou famille.

Fondées sur la sociologie clinique et cognitive, les balades sont une méthode et des outils alliant rigueur, responsabilité, méthodologie, pratique, instantanéité, gentillesse, humour, bonne humeur et plaisir.

Le domaine des balades d’Antoine et de la méthode ADPP appliquée

  • le domaine des balades est celui de l’instantanéité
    • instantanéité de l’interrelation
    • instantanéité de l’adaptation
    • instantanéité de la coordination
  • qui est le terreau de la relation homme-chien dans toutes ses dimensions et catégories. (de l'attachement à la collaboration, de l'affection à la complicité, de l'autonomie à la complémentarité)
  • de la situation où se vit l’interaction et la communication.
    • la communication est l’énergie nécessaire à nos processus de transformation et d’adaptation
    • elle demande des apprentissages, objet des balades.
    • la construction du système coopératif homme-chien en sera le produit.
    • l’adaptabilité grâce à une autonomie reconnue et complémentaire en est l’enjeu
    • la sociabilité, la civilité, la complicité en seront les objets.
    • l’observation, la tolérance, la confiance, la sûreté, la réflexion, les moyens.
    • la sécurisation, l’épanouissement, le bien-être et le plaisir partagé, le vécu.

La balade : après les montres, la structure molle

L’outil principal de lieu et de temps de la méthode est la balade.

La balade est une structure molle.

Une structure molle est une structure qui porte un nom doux. Une balade, non une éducation, une psychothérapie ou une sociothérapie. Non, simplement une balade. Une simple balade comme un temps gentil, sans enjeu. Une parenthèse, sans jugement, un temps offert pour soi, pour les autres, par les autres. Un temps accessible à tous avec une dénomination qui ne fait pas peur, qui n’impressionne pas mais qui laissera à chacun la possibilité de sa qualification.

Une balade est une parenthèse.

Elle a un commencement, un début, une croissance, une maturité, une décompression et une fin.

Elle sera lieu et temps d’expérience, elle sera prise de temps, réappropriation du temps comme outils de la relation et des apprentissages nécessaires.

Elle se déroule en milieu ouvert, chiens et famille en liberté. Sans laisse, sans filet de protection, sans barrières isolantes et séparantes, sans palliatifs, sans croquettes et autres tricheries, elle est le cadre des surprises et des opportunités.

Lieu de complexité, les balades sont le lieu des opportunités, de la construction de la décision, de l’interprétation du monde et du partage des points de vue. C’est le lieu de la « négociation » des coordinations.

Avec la responsabilité de l’obligation du respect des autres, accompagnatrice de nos peurs et de nos angoisses d’inefficacité, elle sera le lieu de notre reconquête de parole entendue et significative quoique nécessairement «gentille» (aimable et païenne).

Lieu de surprise, la balade est une déambulation qui dans sa lenteur laisse l’opportunité surgir. Sous forme de jeux, d’espiègleries, de rencontres improbables, elle est jalonnée de moments où la communication se met en place.

Expériences aléatoires, ambigües et interprétatives permettent à l’initiation, l’apprentissage, la pédagogie et l’autorité de se montrer, de s’apprivoiser. Il y sera vécu les communications, leurs enjeux et leurs conséquences.

Etapes de la construction de la relation, par la prise de parole, la guidance, le commentaire, l’interpellation et le partage, expériences collectives et individuelles, les balades seront le temps de l’agapê, du bien ensemble, temps socialement apaisant.

Elles seront aussi le lieu de la prise de conscience de la proximité entre drame et bien-être, de la réappropriation de « ses  » capacités à faire face et de ses capacités à bien faire (sa définition étant liée aux valeurs négociées de notre « modernité  »).

Lieu de structure et de négociation, elle sera sujet à l’autorité protectrice et initiatrice, à l’autorité pédagogique et émancipatrice et à la liberté de choix en découlant.

Pour un bonheur durable, des gens gentils et des chiens gentils, respectueux mais respectables et respectés dans la construction de rapports de confiance partagés.

Sourire essentiel !

Humour indispensable! !!

Gentillesse obligatoire !!!