En communication il y a une proposition thétique, c'est à dire sur laquelle on fondera une théorie, celle du langage, qui scinde le discours en trois ensembles. 

R le réel, la chose.

S le symbolique, le "lalangue", à partir duquel on construit et exprime des suppositions SANS LESQUELS RIEN NE SAURAIT SE DIRE. Ce feu est long, je suis pressé, doucement etc. n'ont de réalité qu'à partir de son propre symbolique qui devra, pour prendre sens, rencontrer le R.

Le S le semblable, qui par le rapport, la mise en parallèle, le dissemblable qualifiera le symbolique. Ainsi se construit le discours. Une différence, un écart au plus égal à l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes, les sépare.  

Pour les chiens c'est la même chose. Vous pouvez avoir le discours S à partir du moment où vous le raccordez au réel R. Pour le raccorder au réel il n'y a qu'une et unique solution. C'est associer  la forme qui pour vous traduit votre proposition, par l'accent tonal qui ancrera et assemblera les deux dans leur concordance, symbolisant la rencontre entre le Symbolique et le Réel. Entre l'imaginaire et le résultat attendu du comportement ainsi qualifié. Le symbolique est personnel, propre. C'est pour cela qu'il est avant tout mensonge pour l'autre à moins de l'avoir confronté et usé par attrition  aux autres concernés.   Pas de signification sans être  vigilant sur l'instantanéité et la maîtrise de l'expression de  l'accent tonal  qui ancre le symbole et le comportement si ce n'est le mouvement.

D'où notre responsabilité dans le fait que notre "lalangue" n'est que mensonge. Mais que tout en étant mensonge elle charrie les grumeaux de la vérité sur lesquels s'entendre et donc construire la relation. Si on ne communique pas, si on ne transmet pas nos "opinions symboliques sur les choses produites à deux, si on ne regarde pas, n'observe pas, rien ne peut s'élaborer en dehors des vociférations toutes plus mensongères les unes que les autres et rendant incertain le monde dans lequel "les, nos" situations prendront formes.

Encore une fois aucun lien entre races et comportement. Entre race et personnalité. Le basset fauve de bretagne n'est pas plus fugueur que la tonkinoise est la reine des P.......étrisseuses de feuille de lotus.