Balades du 30 et 31 MARS dîtes balades des trotteurs et autres gallinacées

Mes chères toutes, tous, toutoutes, toutous, doux, doutes, rousses, roux mouttes, 

Je vous le dis on va passer un cap et pas seulement ferré. 

Ladies and gentlemen, pour la première fois en cinémascope, la descendance d'une poule blonde à la lignée chaotique tirée par une poule brune à la lignée anglo-arabe par la brunitude et pilataise par l’ascension de la face nord de la dune à mains nues.

Cet attelage sera peut être présent samedi au mac do 14h15 ou dimanche à 9h45 salie Nord.

Réflexion sur les pogroms subits par les ROMS 

1° la rumeur: elle ne s'adresse exclusivement qu'à ceux qui, faute de reconnaissance, de confiance en eux, de sentiment de rejet, ont besoin de se reconnaître dans une communauté qui leur offre ce sentiment d'appartenance qui les intègre et les fait exister. Non seulement la rumeur répond à un mécanisme de diffusion par groupe "d'identité" mais elle rend le groupe et ses représentants en charge de pouvoir maîtriser leur vie. 

2° le passage à l'acte des pogroms ou des ratonnades: pour ceux qui sont pris dans la frénésie de la rumeur, le passage à l'acte est un acte de justice et de courage. Un acte immonde mais ressenti comme nécessaire au delà de l'utile. Il porte en lui son horreur et sa monstruosité mais c'est par ce fait qu'il en devient héroïque pour l'aveuglé qui s'y adonne. Il porte en lui la justification pour celui qui a le sentiment de l'abandon et du rejet de pouvoir démontrer sa capacité à se réapproprier la maîtrise de sa vie et de la mettre au service de la communauté.

3° Les Roms bouc émissaire portant la faillite de nos ouvertures aux autres et de nos devoirs d'intégration. 

Roms, blanc, banlieusard, arabe, immigré etc un grand père est un bon papa chez tout le monde; Une grand mère est une bonne maman chez tout le monde. L'affection, la tendresse sont partagées partout. La bêtise, l'intolérance, la haine aussi. 

Ce déferlement de violence envers une communauté que nous nous précipitons de laisser aux limites de la "bestialisation" par parquement dans des lieux d'insalubrité et de misère que l'on pourrait traiter dignement d'auges à cochon,  est le symptôme au même titre que les gilets jaunes, de l'abandon du sentiment d'appartenance, de conscience de former un peuple au sens noble d'une communauté de partage de territoire de façon apaisée. En abandonnant la volonté de construire un projet  par tous et pour tous, en faisant ressentir à beaucoup le sentiment de ne faire  partie que d'une masse,en leur donnant l'impression de n'être plus considérés que comme une populace, il se  construit le ferment de tous les extrêmes possibles fondés sur les croyances les plus délirantes possibles. Aboutir à faire subir les horreurs les plus extraordinairement violentes et dés-humaines en est l'enjeu pour les manipulateurs de ces masses "impopulaires"  devenue  disponibles qu'à exécuter l'exclusion de l'autre.  L'opportunité d'un nouvel ordre au service de leur propres intérêts en est le risque, l'horreur en sera le ciment,  tout nouveau communautarisme totalitaire le produit.  Cela donnera à tous le sentiment de l'inéluctable, de participer à une cause commune. Cimenter par les horreurs, les exactions, les tortures, les éliminations tout en  déshumanisant  un"autre" , ici le rom, une autre fois l'arabe, le juif, le sidaïque, le pédé, le taré ou   l'allemand etc, n'auront pour but que d'asseoir et de rendre inéluctable un autre système de domination intégrant les masses méprisées par les dominants actuels et faisant émerger une autre coterie élitiste qui se forgera ses propres mythes et légendes à travers ses campagnes de l'horreur. C'est cela le seul grand remplacement.

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