BALADES DU 11 ET 12 NOVEMBRE DITES BALADES DES CONSCIENTS DE LA CHANCE QUE NOUS AVONS;

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, INCONTINENTES, INCONTINENTS, RÉSISTANTS, RÉSISTANTES, CONS BATTANTS, BONNES GALANTES

 

La période n'est plus à la glossophobie des mots. Plus ils sont gros, moins  ils font peur, leur obésité les décrédibilise dans l'horreur. Vilains, moches, puant le mac do et la frite, ils perdent leur amertume, leur goût de vomi, leur goût de dégueulis.

*glossophobie: la peur de parler en public.

Contre l'obésité de l'horreur et du sophisme fou, qui maltraite tous les sens et précipite dans les prairies vert de gris des bons sentiments les pires idéologies de l'exclusion et du bouc émissaire. Heureusement il y a l'argent qui sans odeur nous ressemble faute de rassembler les égoïsmes de l'échange parfait prôné par une libéralisme sans aucune pudeur ni conscience du "commun" qui sous le boisseau de la liberté se repaît du marché de l'horreur et de la destruction. 

TERRORISTE: CNTRL

HIST. Personne ayant soutenu ou appliqué pendant la Révolution française une politique de terreur. L'histoire n'a pas encore examiné de près ce phénomène unique de la Terreur, qu'aucun homme, aucun parti, à coup sûr, ne pourrait ramener. Tout ce que j'en puis dire ici, c'est que, derrière cette fantasmagorie populaire, les meneurs, nos grands Terroristes, n'étaient nullement des hommes du peuple, mais des bourgeois, des nobles, des esprits cultivés, subtils, bizarres, des sophistes et des scolastiques (Philosophie, comportement philosophique, idéologique, abstrait ou dogmatique. ). (Michelet, Peuple, 1846, p. 154). Le sentiment de supériorité donnant l'autorisation si ce n'est le devoir de penser pour les autres et au nom des autres,  mène au dogmatisme mais aussi et surtout à la justification de la violence et de la douleur infligée.
 
B. − Membre d'une organisation politique qui exécute des actes de terrorisme pour imposer ses conceptions idéologiques. Terroriste rouge, pro-palestinien; terroriste repenti. On fait de bons terroristes avec les fils des suppliciés (Malraux, Cond. hum., 1933, p. 313).Dix années d'études m'avaient rendu capable de tous les escamotages. Mais je n'en avais pas le cœur. Je manquais, c'était trop clair, de cette foi unique et impitoyable qui fait les généraux d'armée, les chefs de gouvernement et les terroristes (Guéhenno, Journal homme 40 ans, 1934, p. 184).
II. − Adjectif

 

 

A. − HIST. [En parlant de la période de la Terreur] Qui est relatif au terrorisme. Il estimait que les socialistes de 1848 avaient eu en vue, en parlant de cette dictature, une imitation de 1793, « un pouvoir central dictatorial et révolutionnaire, soutenu par la dictature terroriste des clubs révolutionnaires » ( Sorel, Réflex. violence, 1908, p. 251). Du moins la droite fit-elle abroger l'article de la loi du 3 brumaire qui remettait en vigueur les lois terroristes contre les ecclésiastiques (Lefebvre, Révolution française, 1963, p. 472).
B. − Qui relève du terrorisme ou de ceux qui l'utilisent. Acte, groupe terroriste; organisations terroristes. Il y a eu deux attentats terroristes depuis sa mort (Malraux, Condition hum.n, 1933, p. 429).Elle avait foi en l'action terroriste, elle considérait comme un honneur et un devoir d'y prendre part, mais le sang ne la troublait pas moins qu'il ne troublait Dora (Camus, Homme révolté, 1951, p. 211).
C. − [En parlant de terrorisme culturel, intellectuel] Qui adopte une attitude d'intolérance, d'intimidation. Terroriste de l'encrier. Les écrivains ont mis la langue en liberté. Et, grâce à ces bandits, grâce à ces terroristes, (...) La muse reparaît, nous reprend, nous ramène (Hugo, Contemplations t. 1, 1856, p. 60).

 

 

HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE, empl. subst. Le second trait de la terreur est sa légèreté. Il semble qu'elle se contente, en un parti aussi grave, de la première impression venue. L'on s'adresse en vain aux savants: Le terroriste se borne, dit-il, à constater un fait, et comme une loi linguistique: c'est à savoir que certains mots trahissent une hypertrophie, aux dépens de l'idée, de la matière et du langage (Paulhan, Fleurs Tarbes, 1941, p. 77).
 
Dans ces différentes acceptions du terrorisme, j'ai du mal à y voir une condamnation, un fait d'horreur, une intolérable outrance à la vie, à l'inhumanisme revendiqué. 
Que ce soit chez Malraux ou Camus une justification du terrorisme se fait. Pas chez Brassens pour qui mourir pour des idées même de mort lente ne s'apparentait pas à une sinécure joviale et euphorique.
 
La question qui s'en suit devient alors: un pogrom est-il un mot assez grossier ou simplement un acte horrible, plus terrorisant qu'un massacre au couteau de non juifs mélangés à des laïcs, chrétiens et autres bédouins.
 
POGROM: CNTRL
 
Sous le régime tsariste, mouvement populaire antisémite, encouragé par les autorités et accompagné de pillages et de massacres. Les sanglants pogromes de Russie, échelonnés de 1880 à 1905 (Weill, Judaïsme, 1931, p.55).
 
 
Soulèvement violent allant souvent jusqu'au massacre, organisé contre une communauté juive.
 
N'est ce pas ce qui s'est passé le 7 Octobre?
 
UN POGROM PEUT-IL ÊTRE QUALIFIE D'ACTE DE RÉSISTANCE OU D'ACTE TERRORISTE?
 
Comment être révolté, sidéré par ce "pogrom" du 7 Octobre, tout en étant apeuré par ce qu'il se passe dans la riposte "légitime" d'Israël sur la bande de Gaza au nom d'une loi qui ne dit pas son nom, celle du TALION, qui justifie cette vendetta millénaire et qui organise tout projet de vie autour d'elle de chaque côté des couteaux et des fusils.
Le désespoir des Gazaouis, épuisés par les guerres - Vatican News

La loi du talion est elle préférable au droit romain mettant en perspective le crime par rapport à son environnement culturel, économique, environnemental. Ne pas avoir  pour fonction principale non pas la vengeance de la victime mais la démonstration de la prise en compte et en charge de la protection de la société et de ses éléments constitutifs n'est il pas le but de la justice et non de la justesse. Dans son interrogation sur les causes et les conséquences de ces actes criminels, reformuler le contrat social qui nous unit, le mettre en valeur, le défendre tout en le protégeant pour obtenir réparations mais aussi être amené à saisir toutes les opportunités de réhabilitation, n'est il pas à la fin le seul objectif à poursuivre afin de réintégrer dans le contrat social tous les protagonistes qui en sont ou s'en font exclure.

La loi du talion quelque soit le protagoniste a bon dos pour alimenter le piège ABSCON dans lequel s'enferment juifs et palestiniens. 

*Abscon: Très difficile à comprendre ; obscur, inintelligible : Une doctrine absconse. 

le piège abscons, en théorie de la décision ? C'est celui dans lequel on tombe quand on poursuit obstinément un but sous le prétexte qu'il a demandé un investissement important. Parfois, pire encore, on y investit encore plus de temps, d'énergie et d'argent, contre toute rationalité.

le leader doit savoir renoncer!

 

 

Un costume d’Halloween, Netanyahou, un nazi sans prépuce. Est ce une faute? une bêtise? sans doute mais çà se discute. Mais qu'attendre des rois de la punchline, payés et justifiés pour leur insolence fondée sur la "dédramatisation" de l'horreur par sa caricature. La moquer pour la rendre non pas invisible mais au contraire insupportable tellement le rire nécessaire va en permettre la catharsis,  et alors provoquer par l'énormité du propos, son iconoclastie.

Sémite, pro-palestinien, sioniste, c'est possible si on est viscéralement laïc. 

"Je peux vous dire qu'en tant que rabbin , il y a des jours où comme le disait JOHN LENNON, le monde serait mieux sans religion et sans nationalité. La religion a été le plus souvent du mauvais côté de l'histoire que du bon. ARIK ASCHERMAN Rabbin.  

Le nazisme ne considérait pas les juifs comme une race mais comme une gegenrasse, une anti-race de nature "animale". Cela correspondait à délivrer une permis de tuer en abattoirs de masse pour délivrer l'humanité du mal absolu. Faire des juifs des nazis réels c'est armer psychologiquement ceux qui ont envie de les tuer. Mais faire du Hamas et des gazaouis des animaux féroces prêts à égorger, violer, démembrer jusqu'aux bébés, c'est justifier la loi du Talion et l'élimination totale des bêtes à bon dieu en djellaba. EST CE MIEUX? NON C'EST DE LA MÊME FAMILLE D'IGNOMINIE.

L'horreur du 7 OCTOBRE mérite une autre lecture. Celle d'une disruption ayant pour but de sidérer par son intensité le processus de "désintégration" de l'identité palestinienne et juive à travers la colonisation, la mise en coupe de la Cisjordanie et la ghettoïsation de GAZA dite la prison à ciel ouvert. Sa violence et sa soudaineté doivent amener les deux côtés à S'ARRÊTER sur  cette image d'horreur pour en constater l'inconséquence et la responsabilité commune. Pleurer ses morts, faire table rase, faire de l'état actuel un état de fait à partir duquel mettre sur le métier et tisser le projet commun d'une confédération de deux états, l'un juif et l'autre palestinien, uni afin de construire un avenir commun hors concurrence idéologique et  sacrée.

 

SAMEDI 11 NOVEMBRE 14 H 30 parking du WHARF

DIMANCHE 12 NOVEMBRE 9 H 45 parking du WHARF

ON ESSAIERA LA TOLÉRANCE ET AU DELÀ, LE PARTAGE DU TERRITOIRE DE FAÇON APAISÉE. 

 

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