BALADES DU 15 ET 16 JUILLET DITES BALADES DES FEUX DE BENGALE, FOLLETS, DE SAINT HELMES, D’ARTIFICE, DE SAINT JEAN, AU CUL, DE PAILLE, DE TOUT BOIS, DE CAMPS, DE JOIE, DE CROISEMENT,…….DE TOUS CES FEUX QUI NOUS DONNENT ENVIE DE FAIRE LE COMÉDIEN, DE PRENDRE SA PLACE, POUR GOUTER A LA JOIE DE FAIRE RIRE, SOURIRE, ÉMOUVOIR TOUTE UNE SALLE DE THÉÂTRE, ……………MERCI RONALD POUR TON INTERPRÉTATION D’UN RÔLE QUE L’ON AURAIT PU CROIRE TAILLE POUR TOI ALORS QUE PAS DU TOUT, UN PARFAIT CONTRE EMPLOI A TRAVERS LEQUEL TU AS DÉVOILÉ LES PARFAITS ET NON NÉGOCIABLES ARGUMENTS QUI FERONT QUE MAINTENANT ON NE POURRA PLUS T’APPELER QUE « MAÎTRE ».

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, ISLAMOGAUCHISTES, WOKE ET AUTRES EMBOUKANE(E)S A LA GRAISSE D'OIE....

Vous allez bien? Je vous ai manqués? NON?????

Pas grave? rédhibitoire mais pas grave.

 

On profite de mon absence pour se faire canarder dans la rue à bord d'une magnifique Mercedes jaune d'une puissance de 400 cv . Tout çà pour  donner des circonstances atténuantes à sa "communauté" pour qu'elle aille faire payer aux grands blancs dominants, leur irréductible prétention à "briller" à nos dépends à travers la gérance de leurs temples de la  consommation qui nous font tant rêver puisque l'on y a pas trop accès.

Est ce que cela vaut vraiment le coup de mourir pour permettre de piller, détruire les "symboles" de la soi disant élite de la république qui  oublie ses sacrifiés.

D'un autre côté quand on meurt on ne souffre plus. Par contre ceux qui restent, quelle bande de pleureuses. Quelle indignité de se pavaner lors de cette marche blanche et d'avoir son quart d'heure de gloire sur le corps encore chaud de son fils! Cet ange.

Çà me rappelle quand je conduisait la Chrysler 160GT à 14 ans pour aller chercher le pain au Moulleau. Je prenais le boulevard de la plage à 100 km/h à cette époque.

Simca-Chrysler 160, 180 et 2 Litres : les limites de la rationalisation

C'était pas de la voiture de "pédé" mais celle de ma mère

dépoillée par son fils chéri, un ange par encore en perdition mais pas loin.

Deux représentations de la situation antagonistes, paradoxales mais non inclusives aux commandes.

Côté jeune ou côté adulte, côté de l'ordre ou côté de la transgression à l'ordre? La transgression n'est elle pas la nécessaire qualité à l'adaptation, celle qui fait reculer les limites et libérer les potentiels ou au contraire n'est elle le signe que de l'insécurité,de la déstabilisation et de l'angoisse paralysante.

Cette affaire lamentable du jeune NAHEL, se résume -t-elle à un concours rhétorique sur le bien fondé de la légitime défense ou de la proportionnalité d'une réponse face à un danger éminent, l'éminence de celui ci devant-être  évaluée en temps réel et sans le moindre doute quand à la portée de ses conséquences par le détenteur de la force publique surtout quand elle est létale. Le jeune fait des gymkhanas. Brûle un feu rouge, a une conduite vive et emballée du fait qu'il fuit les gendarmes à motos ou qu'il fait la course avec eux! Dans l'euphorie de l'action croyez vous franchement qu'ils ont  conscience de la dangerosité de leur conduite. Au moment où ils sont arrêtés, ils s'arrêtent, sans être mis en joue, puis ils le sont et là se joue un bras de fer entre le gendarme détenteur de la force juridique et morale, dépositaire des instruments officiels de violence à destination et ceux qui remettent en cause par leur attitude celle-ci.

La mise en joue, l'armement du pistolet dans ces circonstances répond bien à une construction de l'interprétation de la situation. Si la finalité de l'action est d'arrêter la voiture, tirer dans le moteur, dans les roues n'est il pas une meilleure solution quand au besoin d'immobilisation. Choisir de tirer sur le gamin ne dénote-t-il pas une volonté opportuniste de faire mal au conducteur, volonté désinhibée par la couleur de peau et ce que l'on se représente du visage de la délinquance urbaine qui dans ce cas là n'est ni revendicatrice, ni porteuse d'un message "communautaire" ou "conscientisé" d'une revendication de justice. Mais peut-être est ce tout simplement l'effet d'une envie de jouer au chat et à la souris tout en se confrontant à un rituel de passage à l'âge adulte par un défi à celui-là même, ce qui existe  dans tous les milieux sociaux.

Les 2 morts qui ont suivi celle de Nahel, n'ont pas la même dimension. Elles sont plus des exécutions que des "arrêts sur image". Sous prétexte que les flash ball sont non létales par définition, on peut s'en servir sans s'en dédouaner. Leurs conséquences "dramatiques" étant alors juste le fruit si ce n'est le juste fruit d'un hasard imprévisible.

Ces deux façons d'aborder les conséquences de ces actes , sont le fruit d'une représentation idéologique, culturelle, qui n'ont pour but que de se servir d'actes illégitimes soit, mais non dangereux si on les considère comme des faits générationnels ou de passage à l'âge adulte. S'en servir pour faire de la jeunesse le bouc émissaire de toutes nos lâchetés, de tous nos abandons de solidarités pour en conclure que le vivre ensemble est le fruit de l'exclusion de l'autre et que la violence qui en découle se légitime toujours par nos différences, fait de celles-ci le terreau de toutes les scarifications communautaires productrices de violence.

 

 

SAMEDI ET DIMANCHE 9H30 PARKING DU WHARF ON PRENDRA L'AIR.

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