Les balades je vais vous manquer et bien pas moi
Mes chers toustoutoutes jean passe et des mets yeuses (Botanique chêne vert).
Mon premier Limerick.
Je me balade entouré de glands
Quant au détour d'un tournant
Je croise BBiX virevoltant, sans culotte apparemment,
Chevreuils , cochons, Amélie, dormez en paix
Django ne sait plus où humer.
Mon deuxième après le premier.
Pine d'huître, clito de moule, naseau de cheval,
Mais que ne cours , que ne t'emballe,
A QUE QUE QUE disait Jauni
Queue queue queue répondait Nathalie
Queue ne court, queue que j'emballe.
Troisième aïku irlandais
Il était une fois dans la ville d'Oeil
Charlotte, Mélissa et Sidonie
Trois qui se bisent mais deux qui puent
Car la bise à l'oeil met en appétit
Tout ceux qui aiment le cul qui pue.
Les clefs mystérieuses de cet hymne à l'amuuuur sont détenues par Patricia qui est la seule a en posséder le trousseau. Elle vous renseignera pendant les balades de rentrée si elle continue à me fréquenter!!!!!!!
Un peu de culture: qu'est ce les Limerick
Blog les 400 culs
Les “limericks” –surnommés «haiku irlandais»– sont des poèmes lubriques en 5 lignes qui parlent généralement d’une femme mais quelle femme ! Ce sont les versions épouvantablement paillardes des berceuses pour enfant, c’est-à-dire qu’ils ne veulent rien dire… En tout cas, rien sans rougir.
«La belle Charlotte» : du fils d'André , Bernard Citroën
Native de Vic-en-Badoit,
A la fête comme il se doit
S’en va la gentille Charlotte.
Sous sa robe point de culotte :
Qui te l’a dit ? Mon petit doigt.
Un dernier pour la route qui de dédouble (de Jacques Barbaut)
Cette sapeure-pompière appelée Josiane
Remédiait à toutes les pannes
En tant que femme-fontaine
Elle n’avait aucune peine
A ouvrir en grand les vannes
Ou encore
Cette putain venue d’Hendaye
Avait tatoué ses tarifs autour de sa taille
Et pour le confort des sans-vue
Sur les reins et sur le cul
Elle s’était scarifiée en braille
Pour les intellos extraits Copé Chloé de l'article du Blog des 400 culs
Noblesse oblige : le limerick comme exercice philosophique
Dans une postface qui brosse l’historique du genre en France, Jacques Barbaut avance la théorie suivante : cette forme poétique est si contraignante qu’elle touche au métaphysique. Pour le dire plus clairement : il s’agit d’un quintil, (poème de 5 lignes et 2 rimes) qui doit obligatoirement mentionner un nom propre et chuter sur du salace. Il semblerait que ce genre, très prisé outre-manche, ait fait la joie des repas de noces : on portait le toast avec un limerick, histoire de mettre en train les mariés. De même, l’entrée dans un club se fêtait en levant le verre sur quelques vers bien troussés. Aucun gentleman ne se serait cru digne de porter ce nom sans avoir fait rimer deux mots grotesques avec une cochonnerie. Raison pour laquelle, en France, ceux qui s’intéressent au genre sont tous passionnés de non-sens.
Les «prolongements ontologiques et métaphysiques» du limerick ?
Jean-Claude Carrière, par exemple : «homme de cinéma et de théâtre, scénariste, acteur, adaptateur, conteur, auteur de Les Mots et la Chose, sous-titré Le Grand Livre des petits mots inconvenants, et d’un Dictionnaire de la bêtise et des erreurs de jugement, ou le Livre des bizarres», décrit le limerick comme un poème qui «dit quelque chose d’absurde, où il y a toujours un personnage qu’il faut nommer, avec des détails obscènes. C’est très anglais, voire irlandais, et longtemps réputé intraduisible, inadaptable.» Pour Jean-Claude Carrière «les prolongements ontologiques» du limerick sont «si nombreux», qu’il affirme ne point pouvoir les énumérer. Ces scabreuses fantaisies, de fait, inspirent un nombre considérable d’ouvrages érudits qui font remonter leur origine à l’antiquité gréco-latine et qui soulignent leurs affinités avec les nursery rhymes, les comptines d’enfant, couplets à bouts rimés, dont les conclusions nonsensiques ne sont pas sans rappeler aussi des fatrasies d’Arras.
Bonnes vacances et excellentes fêtes de fin d’année sans trop d’excès.
A l’année prochaine.
Bises