Mes chers tous, toutous, toutes, toutoutes, paires, filles maires et autres billevesées de la bonne du curé et du mariage pour tous.
Qu'on se le dise, gentlemen and gentlewomen, gentlewomen and gentlemen,
THE WEDDING,que dis-je, le mariage, cette institution liberticide qui est à la course d'orientation ce qu'Alcatraz est à la libre circulation des corps et des esprits,
le mariage donc, en ce samedi 19, va occuper nos télévisions, l'esprit embué de nos jeunes et vieilles filles romantiques, de nos pré ou post ménopausées, abandonnées sur le rebord de la route du bonheur et du partage des petits déjeuners avec la bouche pâteuse refoulant le cadavre pas exquis du rat crevé, ce que le bourgeois appelle une halitose. Croire, espérer le prince charmant et se retrouver en vis à vis avec Mister pue du bec qui se glorifie lui même d'avoir un corps de rêve grâce à son régime hyperprotéïné qui le fait refouler l'acétone tout en étant épuisé par ses entraînements récurrents et gonflants qui lui assurent pour lui même et son entourage, la palme du mauvais goût Bon Chic Bon Genre des marseillais, des chtis et des Gujano Testepin à la conversation stylisée, "putain qu'elle est bonne", voilà un avenir radieux.
Pour l'égalité des sexes et des profondeurs reprendre :
Le mariage donc, en ce samedi 19 va occuper nos télévisions, l'esprit embué de nos jeunes et vieux cochons en mal de nique, de nos pré ou post éjaculateurs précoces, abandonnés sur le bord de la route du bonheur et du partage des petits déjeuners avec la ...... pâteuse, refoulant le cadavre pas exquis du rat crevé, ce que le bourgeois appelle un manque d'hygiène. Croire, espérer la princesse charmante et toutes ses dames de compagnie et se retrouver en vis à vis avec Miss gant de toilette qui se glorifie d'avoir un corps de rêve grâce à son régime micro herbes plantées bio sans additifs sur le bord de l'évier dans des vasques nourries aux nutriments de caca de mouette, ses soirées détox et ses entraînements récurrents et gonflants d'enfilage et stretching qui lui assurent pour elle même et son entourage, la palme du legging trop serré et du tatouage mystique pour chikungunya Gujano Testepin à la conversation, "putain qu'il est con avec son canon".
Une fois l'égalité des genres rétablie, revenons à nos princes et princesses.
On se disait donc, il faut être rouquin
très con
ou sous emprise
pour être l'idole des foules et le symbole hystérisé du conte de fée pour consommateurs(rices) de plus ou moins 50 ans, nourris au Ferrero Rocher, au mac do et badigeonnés au Nutella, qui prennent 50 nuances de grey pour un chef d’œuvre d'Albert Cohen. *
Max Jacob dans le Mariage, poème, donnait à voir un avenir radieux qui sent bon Meganne et Harry.
C'est le plus riche que je prendrai disait un jour la plus belle
Avec lui vous en découdrez regret aurez de votre écuelle
C'est la plus belle que j'aurai dit le riche, paysanne fût-elle
mais la beauté rend infidèle
Fille de vilain n'oserait.
Je vous ai tiré de la boue
Des sous vous n'avez pas beaucoup
C'est vous qui m'avez mangé tout
Vous avez l'air d'un vieux hibou
Dans le miroir regardez-vous
Vos seins tombent jusqu'aux genoux
Plus de sourcils, des rides au cou et rustaude comme un égout
Pourtant vous êtes jaloux vous m'enfermez sous les verrous
Çà c'est fait. Ne rêvons donc pas à moins que:
Dans une récente étude, le bonheur sexuel en Allemagne de l'Est (article paru dans libération) faisant l'objet à
Berlin, d'une exposition temporaire intitulée «Amour, sexe et socialisme» ayant pour but de répondre, trente ans avant Tinder, à la question majeure de savoir "comment cherchait-on l’amour au temps de Honecker ? «On retrouve dans beaucoup de petites annonces de l’époque cette mystérieuse abréviation, "m-l WA", pour marxistisch-leninistische Weltanschauung, ("vision du monde marxiste-léniniste").Et à première vue, pour l’amour au temps de la RDA, le bilan semble reluisant. D’abord pour les femmes. Elles étaient beaucoup plus libres de travailler qu’à l’Ouest et ne s’en privaient pas. «En RDA, environ 90 % des femmes de moins de 65 ans travaillaient», dit Stefan Wolle. Elles étaient plus confiantes et plus indépendantes qu’en RFA, et cette liberté économique a naturellement eu des répercussions sociales. Elle a facilité ce que l’historien appelle «l’autodétermination érotique».
L’État se chargeait de toute façon de s’occuper de votre progéniture… Le taux de divorce était bien plus élevé qu’en RFA et le stigmate social moins fort, que ce soit pour les femmes divorcées ou pour les mères célibataires.
les adultères étaient beaucoup plus fréquents en RDA qu’en RFA. Peut-être parce qu’un peuple privé de sa liberté politique pouvait espérer trouver en la sexualité une échappatoire. «En RDA, les loisirs étaient limités et il n’y avait pas l’attrait constant de la consommation, explique Stefan Wolle. Les gens avaient plus de temps et de tranquillité d’esprit pour leur vie amoureuse. Dans l’ensemble, il y avait une fuite généralisée dans la vie privée, et donc, dans le sexe.»
Dixit libération (http://www.liberation.fr/planete/2018/04/02/allemagne-la-rda-un-pays-au-regime-sexe)
Et c'est alors que la tradition d'accueil et de tolérance des balades, puisée dans une culture fantasmée marxisto léniniste trostskyco humanitaire cubano libré dont les mots d'ordre humanistes se résument à:
le Pyla pour moi les hlm pour vous,
on est tous égaux moi le premier,
je te donne mon avis prête moi ton tourne vis etc,
nous a donc permis au sein des balades de côtoyer la Saint Just mais pas de glace de la classe prolétaro ambidextre, la madone des TGV et des transports de masse, en retard pour les marcheurs, en avance pour l'Allemagne de l'est et autres nostalgiques de la nique à l'Amérique et de la trique de l'arthritique.
admiration profonde
Et bien plus fort que les autres, la petite fée de la vapeur, du service publique et des cadences molles préservant les articulations et surtout les temps de poses pour les coups d’œil lancés aux petites fesses de ses camarades emmaillotés dans leurs bleus de chauffe aux coutures tendues par les formes oblongues de leurs cuisses musclées et de leurs avant bras puissants, maniant la fossile et le marteau dans un ballet où les corps à moitié nus, ruisselant de sueur, à la recherche de la dureté perdue des combats de la 25e heures, s'enchevêtrent dans une lutte intense, exhalant des odeurs musquées et néanmoins suaves, mêlant celle du feu de la machine et de l'acier rougi, lorsque ouvrant la petite porte, ils enfournent les pelletées de coke pour faire rugir et s'ébrouer le monstre d'acier à la conquête des sommets de l'Auvergne à l'Oural,
donc, donc, donc,..... la petite fée se MARIE samedi. Et avec qui?
Le camarade Dimitri Sergueï Matzapov . En souvenir des jours heureux libres pour des futurs jours sous emprise de l'empire des sens .
Pour Son Mariage
par Francis Jammes
Dans le petit jardin d'amour de votre vie,
avec vos lauriers doux faites une tonnelle
où vous reposerez pareil à l'air, et elle
comme l'eau de cet air que l'on voit dans le puits.
La campagne prie pour vous sa naïveté.
Nous vivons orgueilleux loin des choses savantes,
mais dans nos pays tristes les vieilles servantes
ont le chapelet des chaînes des puits rouillées.
Elles l'égrèneront sur l'eau de vos bonheurs. Dans mon royaume je ferai prier pour vous
les cris secs des grillons et les poules qui gloussent
, gonflées et en cachant leurs petits sur leur cœur.
Ainsi,Gide, cachons nos pensées les plus sages
comme la poule cache ses petits poussins;
et, n'en laissons voir, pour amuser les voisin
s, qu'une multitude de très petites pattes.
Mais toujours dans l'ombre d'amour de la tonnelle,
et que vous aurez faite avec vos doux lauriers,
la pensée que vous eûtes de vous marier sera dans ces lauriers
la rose simple et belle.
et pour la nuit de noce
Elle est fragile à caresser, L'épousée au front diaphane, Lis pur qu'un rien ternit et fane, Lis tendre qu'un rien peut froisser, Que nul homme ne peut presser, Sans remords sur son cœur profane.
La main digne de l'approcher N'est pas la main rude qui brise L'innocence qu'elle a surprise Et se fait jeu d'effaroucher, Mais la main qui semble toucher Au blanc voile comme une brise ; La lèvre qui la doit baiser N'est pas la lèvre véhémente, Effroi d'une novice amante Qui veut le respect pour oser, Mais celle qui se vient poser Comme une ombre d'abeille errante ; Et les bras faits pour l'embrasser Ne sont pas les bras dont l'étreinte Laisse une impérieuse empreinte Au corps qu'ils aiment à lasser, Mais ceux qui savent l'enlacer Comme une onde où l'on dort sans crainte. L'hymen doit la discipliner Sans lire sur son front un blâme, Et les prémices qu'il réclame Les faire à son cœur deviner : Elle est fleur, il doit l'incliner, La chérir sans lui troubler l'âme.L'épousée
par René-François Sully Prudhomme
Pour les revenus de tout, Balades.
Samedi 19 Mai mac do la teste 14h15
RDV Dimanche 20 Mai matin 9h45 Salie Nord
RDV Dimanche am 14h30 soit Salie Sud, lac de Biscarosse OU Cestas suivant demandes et concussions.