BALADES DU 10 ET 11 JUILLET DITES BALADES DES BIENS PENSANTS OU PAS ENCORE BIENS INTELLIGENTS

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTES, TUTTI QUANTI, TUTTI FRUTTI, E PERICOLOSO SPORGERSI, NE     DESCENDEZ PAS EN MARCHE DU TRAIN QUI N'EST PAS A L'ARRÊT DE BUS ETC.

8° Le raisonnement chez le chien

Le chien animal sensible, émotionnel, communicant est aussi un animal raisonnant.

 

Définition, ce que pour nous est le raisonnement et quels en sont les types.

Raisonnement : Faculté d'analyser le réel, de percevoir les relations entre les êtres, les rapports entre les objets, présents ou non, de comprendre les faits; exercice de cette faculté, activité de la raison discursive. 

Capacité de connaître, de juger, de convaincre; aptitude à comprendre, envisagée du point de vue de son développement plus ou moins grand selon les personnes; qualité d'une personne, disposition d'un esprit qui juge avec discernement, avec sagesse. Synon. intelligence, jugement, esprit critique 

Opération qui consiste à lier deux propositions pour en former une troisième (ou conclusion), au moyen de règles logiques. 

 

Les différents types de raisonnement

 Raisonnement par l'absurde*,  apagogie, sur le Wiktionnaire Le raisonnement par l'absurde (du latin reductio ad absurdum) ou apagogie (du grec ancien apagôgê) est une forme de raisonnement logique, philosophique, scientifique consistant soit à démontrer la vérité d'une proposition en prouvant l'absurdité de la proposition complémentaire (ou « contraire »), soit à montrer la fausseté d'une proposition en déduisant logiquement d'elle des conséquences absurdes.

Par inférence : Opération qui consiste à admettre une proposition en raison de son lien avec une proposition préalable tenue pour vraie.

 par analogie :  Rapport de ressemblance, d'identité partielle entre des réalités différentes préalablement soumises à comparaison; trait(s) commun(s) aux réalités ainsi comparées, ressemblance bien établie, correspondance. (Correspond à analogue). Trouver, constater une analogie, un rapport d'analogie.

Méthode de raisonnement qui consiste à passer d'une ressemblance partielle à une ressemblance générale :

par récurrence*; Caractère, état de ce qui réapparaît par intervalles, de ce qui se reproduit; processus répétitif.

ÉPISTÉMOL. ,,Concept spécifique de l'histoire des sciences restituant le passé de la science à partir du présent de la science, et selon lequel l'histoire des sciences n'est pas seulement récit d'événements, mais histoire jugée, en référence à l'actualité des sciences`

Raisonnement réductif ou syllogistique:  Raisonnement déductif rigoureux se fondant sur les rapports d'inclusion et d'exclusion des propositions sans qu'aucune proposition étrangère soit sous-entendue:

 Raisonnement déductif formé de trois propositions, deux prémisses (la majeure et la mineure) et une conclusion, tel que la conclusion est déduite du rapprochement de la majeure et de la mineure.

Partout où il y a esclavage, il ne peut y avoir éducation; dans toute société, les femmes sont esclaves; donc la femme sociale n'est pas susceptible d'éducation.
 

Raisonnement par induction (v. induction A 1 a et inductif A 1); type de raisonnement consistant à remonter, par une suite d'opérations cognitives, de données particulières (faits, expériences, énoncés) à des propositions plus générales, de cas particuliers à la loi qui les régit, des effets à la cause, des conséquences au principe, de l'expérience à la théorie. 

Raisonnement hypothético-déductif (rem. s.v. hypothétique, ex. de Piaget);  Type de raisonnement qui conduit de une ou plusieurs propositions dites prémisses, à une conclusion « nécessaire », c'est-à-dire inévitable si l'on accepte la règle du jeu``

Raisonnement à priori (v. à priori B) ou a postériori (v. à postériori A). Qui ne se fonde pas sur des données d'expérience. Raisonnement, idée, connaissance à priori.

− P. ext. [Chez C. Bernard] Qui est antérieur à telle expérience.

 

Que nous démontre le chien.

Lors de la guidance, le chien ne sait jamais ce qu’il a à faire.

La plus grande difficulté qui synthétise toutes les autres, intervient lorsque l’on demande au chien de chercher. Son interrogation est: que me demande-t-on? 

La difficulté est double/

1° le chien ne sait ce que veut dire chercher.

2° le chien ne sait pas quoi ou qui chercher.

3° et nous, nous croyons savoir que chercher c'est sentir!!!!dans le meilleur des cas mais on oubie que chercher à la place de l'autre c'est le précéder et donc qu'être précédé est le prémisse à cette ontologie qu'est la recherche et pas que du temps perdu ou de ses bijoux de famille et non l'abandon d'un complexe de supériorité et de directivité. 

Découpons le processus de recherche en phase.

Prenons pour hypothèse que ce qu’il y a à chercher est une personne et que nous supposons qu’elle est partie devant nous. Pour faciliter l’exercice, pour la première fois, nous pouvons mettre un signe indiquant la bifurcation que la personne a prise pour se cacher.

A/ nous sollicitons le chien, nous pouvons dans celle-ci lui indiquer que nous allons chercher quelqu’un.

A-1 Le chien propose un mouvement supposé donner un sens non à la notion de recherche mais à l’expérience qu’il croit qu’on lui demande. Il part dans une direction.

Si cette direction est dans le sens que la personne a pris, nous le renforçons en disant c’est bien cherche terme qu’il entend pour la première fois.

A-2 Nous faisons alors un pari Pascalien.

Nous parions que dans cette direction qui est devant nous, cela correspond à la recherche

A-2-1 comprendre que chercher c’est toujours être devant nous et

A-2-2 c’est avoir l’opportunité qu’il croise une odeur « différente »

 

Nous parions donc sur l’association de prémisses  « devant + odeur » pour l’amener à les associer pour en déduire ce qu’il a à faire.

Remarque : c’est notre croyance que la recherche équivaut à mobiliser l’odorat, donc notre cerveau et ses à priori, qui nous entraîne dans une observation active et influenceuse en renforçant ce que l’on croit devoir se passer mais qui souvent ne se passe pas ainsi !!!

A-3 cette association est en concurrence avec d’autres et nous devons alors le guider pour qu’il sélectionne les bonnes (direction odeur)

Ceci se fait en guidant ce qu’il nous semble être la bonne direction mais avant tout et surtout la position « devant », seule à pouvoir nous assurer une probabilité plus élevée de croiser l’odeur recherchée.

Nous voyons bien que le chien fait pour réussir ce qui n’est pas « programmé » mais qu’il va quand même réussir mettre en place de inférences complexes qui doivent aussi partir d’un environnement contingent nécessaire, la « guidance «  mais qui elle-même a un taux d’erreur assez élevé.

 

A-4 Le chien  à la bifurcation est confronté à une rupture, ici d’odeur.

Soit il dépasse mais tout en cherchant, soit il ignore. Dans les deux cas on guide en négatif.

Mais en revenant s’il saisit l’odeur, par association d’idée il propose d’en prendre la direction, ce que l’on renforce, ce qui lui fait comprendre deux choses: ce que chercher est et qui chercher. On valide en renforçant à la fin pour marquer la réussite mais le double renforcement complice qui suit valide que cela est bien un travail commun.

 

Voilà résumé et édulcoré une expérience où le chien raisonne pour faire ce qu’il n’a jamais fait au paravent. Ceci aboutit à un « apprentissage couronné d’une réussite ».  car un apprentissage est toujours de faire une chose réussie pour la première fois, le reste c’est de la répétition, de la virtuosité ou de la productivité, de l’efficience mai ce n’est pas de l’apprentissage.

Mais cela va plus loin ! parce que le chien n’a peut être pas du tout mobilisé son odorat mais uniquement son ouïe ou sa vue.

Il va donc devoir mettre en œuvre un raisonnement prenant en compte des renforcements qui ressemblent plus à un brouillard plus ou moins dense suivant la direction prise  et la captation de stimuli par d’autres sources de captation qui par la rupture qu’elles offriront lui permettra de pouvoir déduire ce qu’il a à faire.

 

Par cet exemple on démontre que le chien raisonne par inférence, induction, déduction, par association d’idée, par déduction de ce qu’il capte et qu’il va au-delà de nos à priori et de nos erreurs qui souvent sont accompagnées de nos manifestations d’impatience alors que nous même sommes infoutus de comprendre, saisir et analyser ce qu’il fait mais que l’on a l’outrecuidance de le lui demander quand même.

 

Dans ce cas de recherche, d'un objet, d'une personne identifiée par son "emprunte olfactive",  le chien est dans la situation la plus « facile». Mais lorsque l’on demande de chercher quelqu’un ou un objet que l’on n’a pas fait sentir ni identifier et qu’il faut organiser la recherche, le chien pour « s’accommoder » de ce genre de situation, doit beaucoup plus raisonner que son maître impatient et idiot qui croit que par le conditionnement et l’automatisation il sera plus efficace. PERDUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU

MORALITE: VENEZ VOUS PERDRE SALIE SUD 9H15 ET N'AYEZ PAS PEUR, SI ON EST TOUS LES TAFIOLES D'AUTRES, C'EST QUAND MÊME NOUS QUI SOMMES LES MAÎTRES DU CIEL PAR L'ARC EN CIEL QUI NOUS ENLACE. VIVE L'OCEAN, LA MER EGEE, LA MER IONIENNE, LA MEDITERANEE ET PENSEES A TOUS CEUX QUI S'Y NOIENT.   

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