Mes tous, toutes, toutous, toutouttes, bouts, boubouttes, coûts, coucouttes
Le choc des photos et le poids des mots n'ont pas suffit à mettre à distance l'horrible bête.
Nous avions déjà eu des apparitions aux quelles nous n'avions pas donné trop d'importancel'habitude d'en porter deux (je veux parler des cornes) ne m'avait pas poussée à voir dans cet étrange animal une réminiscence du malin.
Mais maintenant plus de doute. Si Satan l'habite, il faut faire appel à l'exorciseur, l'inquisiteur ou la sorcière professionnelle si possible, sentant le poisson pas trop frais de préférence car c'est bien l'odeur du cabillaud, de la carpe et du lapin qui rend le brontosaure doux et câlin et fait tomber l'écaille de mer.
Par contre j'ai bien dit un ou une professionnelle du conflit, du fight sauce diable, pas un succédané, si ce n'est une a matheuse, tourneuse de derviche, bonne à mater de loin mais pas à calculer le pourcentage de tours et de contours de tire bouchon nécessaire à l'extirpation du diable à tenir par la queue pour rendre à ce petit la douce couleur bleu de sa peau de Béluga junior,
Non pas des vieux non plus, qui n'ont que le nœud à offrir comme appât au Blue pâle Vador à écailler. On veut du sang neuf, du lourd, du phylloxéra, du contagieux, du pro, de l'efficace, du bio et du testostéroné sentant la loubine d'eau douce, la saumonée, la visqueuse, celle qui glisse entre les doigts, pesant jusqu'à 5 kilo de détermination et d'indigestion une fois fumée comme la sardine est à l'huile et l'avocat à la salade niçoise, Sarkozy, Tapie, Ben Alla et tant d'autres.
Je convoque donc Monsieur MOJO, le fin limier, le chasseur de dragon, le houspilleur de truite de Schubert, le matamore de la blonde maîtresse, elle même montée comme un bar tabac quand il s'agit de lustrer l'écaille, la reine de la petite et la petite de la reine
Au bout de trois bières et quatre chips, Mojo le digne, le Merlin l'enchanteur de Belin Beliet, le tricoteur de tricandilles, a eu une révélation. Seul il n'est rien comme Tintin sans Milou, Astérix sans Obélisque, Holmes sans Watson. Il lui faut des acolytes et si possible des limiers FINS.
Fin okay,c'est pas faux,mais limier!!!!Spécialiste en diable du diable et de l'écaille, à serpent, serpent et demi, à chauve lustré, lustre des chauves
Je fais donc appel à vous tous, les vrais, les forts, les sévèrement .....embrumés, les Ayatollahs de la dé malinisation des petits z'enfants, surtout quand ils sont doux, naïfs et édentés.
ne reculant devant rien Samedi rendez pour tous les limiers à lime à ongles et à écailles, 14H15 mac do la Teste nom de code: Satan.
Dimanche 9h45 Salie Nord, rendez vous des autres plus fins sans aigrefins
nom de code: l'habit qui ne fait pas le moine ni le pet de nonne.
Si des participants viennent aux deux, ils auront droit de soulever la robe de bure du moinillon bravache mais pas farouche, lui faire sonner le carillon une semaine avant Pâque. Et si et seulement si dans un élan chevaleresque, tout en tirant sur le rossignol pour faire tinter les cloches tibétaines de son délicat séant, ils prononcent les deux mots deux passes mis bout à bout et exprimés haut et fort, qui se révéleront être la formule magique éradicatrice et écailleuse du petit monstre rieur et de son copain pépé malin, alors par le miracle des rameaux, fêtant la déambulation des balades, le carillon deviendra peut être enfin TOCSIN.
Que cela soit dit et répété.