BALADES DU 26 ET 27 MARS DITES BALADES DU PRINTEMPS DE LA FORÊT D’IZUMI.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, MOUS, MOUMOUTTES, DU CERVEAU, DE LA CERVELLE, D'AGNEAU, D'AGNELLE

Bonjourno,

On va faire pour une fois des rendez vous sérieux et j'espère utile.

 

Certains demandent pourquoi le monde reste, si je souhaite garder tout le monde ou si je fais volontairement quelque chose pour que tout le monde reviennent ou que certains partent.  La réponse est non et oui et oui et non pour le reste. Je ne souhaite  garder personne hors le fait de pouvoir amener le chien et les communications dont vous êtes l'acteur référent, au point d'équilibre et d'autonomie vous permettant d'avoir la maîtrise des bonnes ressources de communication afin de vous libérer le plus possible des déterminants sociaux et psychiques qui vous empêchent d'être, d'organiser l'adaptabilité et votre sécurité de façon autonome et pertinente.  Je ne veux pas de monde comme symbole de succès parce que je me fous et contrefous du succès dit "économique" ou de "réputation", je ne le cherche pas. Je recherche uniquement la pertinence des actions, la scientificité de la démarche de travail. (mon côté platonichien). Courir après la présence de chacun considérant que vous seriez des clients et que votre satisfaction au nom de  l'injonction Auchanniaise  et Leclercienne, "le client est un seigneur et j'en suis le saigneur", me révulse et malgré ce que peuvent en dire les DAFS en chef et sous chef lorsqu'elles mettent en œuvre une réflexion capitalistique devant porter les balades sur les fonds baptismaux de leur "Rotchildisation" souvent annoncée mais jamais atteinte, je n'accepterai jamais tout le monde sous prétexte d'enjeu économique mais uniquement sous prétexte d'enrichir les balades du vécu et de la façon de vivre de tous.  Tout comme le Messi de Lionel qui, à part  l'épine de sa couronne plantée dans le pied, ne plante plus un pion alors que ce fidèle Benzema en met trois aux mécréants parisiens, ce qui fait d'Allah le bourreau de son prophète Qatari, ce qui est ballot lorsque l'on se targue comme zézette au grandes oreilles, de paris sur la comète de tradition chrétienne qui comme l'a dit le grand Charles Martell et non Rémy Martin dont je vous conseille l'XO et la belle mais froide Maréchale "Mont blanc" : " Quand l'hostie est tirée rien ne sert de garder ses chaussettes mouillées agenouillé sur le tapis dru tissé de laine de vierges hallales ou kashers suivant que l'on aime la souris d'agneau ou le collier".  

Qui d'un autre côté me rêverait riche afin que je lui paye des gâteaux et autres agapes transgéniques ou aux cerises?

Alors que qui ne rêverait-iel pas d'être dans un environnement riche de la variété de tous et des différences invisibilisées.

Monika pauvre bichette s'est vexée que l'on est maltraité verbalement son grand chien! Ou que l'on ne l'apprécie pas à sa juste valeur égale à tout autre et cela dans son dos parait-il! Re-pauvre  bichette. OUIINNNNNNN, non mais qu'est ce que çà veut dire?

La communication de révulsion, celle fondée sur le rejet, le mépris, l'injonction de l'interdit accompagnée de désapprobation et de courroux, celle qui matérialisera la limite à ne pas dépasser, celle qui accompagne le consentement quel qu'il soit ou le refus, celle qui protège du viol conjugal, du harcèlement et du risque encouru par sa déshumanisation organisée, ceci précisé pour vous réveiller à l'importance du propos, cette communication qui n'est pas que du bruit mais qui peut faire du bruit, saisissant, imposant, disruptant n'est pas une communication d'emprise mais de sidération. Elle se doit d'exister et surtout d'être efficace et donc d'être mise en pratique. En être capable, la récupérer est fondamental pour "effacer"  toutes les blessures de confiance subie. Pour les humains comme pour les chiens, savoir les signifier, les supporter et n'en faire qu'un outil de coordination sans enjeu de honte ou d'orgueil si ce n'est de fierté de pouvoir l'exprimer et le subir est un des enjeux de la récupération de la parole.  Qu'en reste-t-il si ce n'est un grand calme, un apaisement, une re-concentration. En faire une affaire d'honneur bafoué alors que le chien n'en a rien à foutre si ce n'est de la reconnaissance parce que cela lui a permis de ne pas franchir la limite qui l'aurait mis dans une mauvaise situation, où est le mal? idem pour...;

Dans les balades vous vous entraînez à faire du bruit pour ensuite le transformer en information compréhensible et donc coordonnatrice. Utilisez les mots qui vous y aident. Quand une ado repousse Hyndi en criant et exprimant sa crainte où est le mal? Elle se sécurise, sécurise son chien et le chien perturbateur.

Le perturbateur n'est pas plus innocent parce que ses réactions sont souvent régulatrices et donc fonctionnelles. Quand il déboite Pirate dans l'excès quel qu'il soit, à part être une expérience riche d'enseignement que ce soit pour Pirate protecteur du bébé mais stressé et donc insécurisant, que ce soit pour hyndi hors contexte et hors de proportionnalité ou que ce soit pour les maîtres qui en font des enjeux "d'honneur" et de devoir, sachez que ce sont ces expériences qui enrichiront tout le monde et qui font le patrimoine des balades. Mais par  pitié, n'en faîtes pas une commentarisation morale, vous y développez un enkystement moralo-différenciateur qui vous précipitera petit à petit vers des conflits ouverts.  Aux balades  vous  devez apprendre à aller au delà, dans le déjugement, dans le renforcement de la confiance en vous et dans la réciprocité en l'autre. Vous avez besoin de "l'autre" dans la limite de ses moyens pour construire vos compétences de partage de territoire de façon apaisée. Construire par l'exercice la tolérance aux autres et à ce type de stress passe par révéler son potentiel.  C'est l'image que l'on se fait de ce que l'on croit ou veut montrer qui nous empêche et nous paralyse. Les entraves à ne pas communiquer organisent la   soumission subie. Les compétences de prise de parole, d'expression sans peur, sans se tromper sur la dimension technique, mécanique, opérationnelle qui en font un vrai potentiel d'initiation, vous libèrent des freins que vous vous mettez par le spectacle social donné. L'enjeu en est de ne pas tomber dans le processus de schismogénèse. Qu'en est il?  décrit par l'anthropologue Gregory Bateson, la schismogénèse décrit la façon dont on se définit par opposition aux autres. Au départ, ce sont toujours de tout petits différents qui vont se cristalliser et aboutir à de véritables affrontements. Donc c'est nul et non avenu de tomber dans ce piège.

Toute communication hystérisée peut s'expliquer et se comprendre; et elle se doit de l'être pour prendre en compte ce que cela participe à construire chez celui qui l'exprime, non pour le juger mais pour participer par sa juste contribution, c'est à dire dans la limite de ses moyens, à lui permettre de se forger son capital confiance. En se forçant à déconstruire toute expression, on participe à effacer les prémisses des conflits, on désamorce la schismogénèse. C'est ce que nous devons demander et faire assumer aux participants des balades en tout genre. Donc les cougars du toutou, plutôt que de vous définir par vos différences quand à vos rapports dits privilégiés avec vos chiens, pensez à ce qu'ils vous en éloignent des autres. 

La responsabilité de personnes matures et sages est de le faire. Tout le monde peut me marcher dessus parce que je suis tellement fort et qu'à partir de là, je n'en fait pas un fromage au lait cru.  Les chiens c'est pareil. Ils peuvent tout subir, que ce soit des attaques de peureux, de stressés, d'hyper actifs etc. s'ils sont forts dans leur tête, de façon autonome, ils feront la "bonne" part des choses. Et ils ne craindront pas de se faire engueuler. Ils ne répondront pas au bruit, passeront leur chemin sans mordre sauf si l'outrance et le vacarme deviennent une menace puis une agression à leur destination ou celle de leur maître.

Voilà.

Quand aux chiens et maîtres que j'harcèle pour qu'ils viennent, même si je vous dis que  vous me manquez, n'y croyez pas trop. Mais tant que j'estime que le travail de résilience neurologique n'est pas terminé,  il est de ma responsabilité de vous faire venir. Vous risquez des conséquences comportementales vous amenant sur la pente du collier électrique et autres maltraitances si ce n'est des risques de morsures ou de dégradations. Ce qui est triste, c'est que vous n'imaginez même pas la souffrance que vos chiens subissent par la perte de leur autonomie d'adaptation.  Vous ne vous rendez pas compte que vos chiens  souffrent d'un inconfort qui les mettent dans des situations de peur chronique ou de stress incontrôlable.

"Ah oui mais aux balades mon chien va bien, c'est chez moi ou ailleurs que c'est moyen etc.. Je suis surbooké, j'ai plus le temps etc. Ce n'est pas une excuse, c'est une connerie épistémologique sur les processus de réparation et de résilience de croire que cela n'a pas de conséquences sur vos chiens de sursseoir à ces rééquilibrages. De plus vous offrant toutes les facilités matérielles, logistiques possibles..  Cela a tendance à légèrement me "gonfler". Vous avez pris un chien, assumez en la responsabilité, même si vous étiez à dix mille lieus d'en avoir mesurer les implications. Oui mais j'aime mon chien! tant mieux pour vous si ca vous permet de vous faire du bien mais quand on aime on doit aussi assumer la responsabilité de la construction de l'animal en tant que personne.  Je vous rappelle que dans les balades on ne demande jamais de justification pour que vous fassiez vos budgets, que l'on vienne chercher vos chiens ou que vous veniez ou vous fassiez accompagner.

Sur ce je ne vous bise pas mais vous attends avec impatience, mes DAFS aussi, responsables de la quête qui m'aide à vous supporter. A MOINS QUE NON parce que je suis saint Antoine de Padoue et que j'ai retrouvé la foi en quoi.......en Valérie bien sûr.

Le premier qui y croit sera excommunié, samedi et dimanche matin salie sud, tout comme d'habitude.

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