BALADES DU 30 et 31 MAI, DITES BALADES DES DÉCONFINÉS, DES DÉSINTÉRESSÉS, ET DANS PEU DE TEMPS DES COURTS DE MÉMOIRE.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTES, RAOULS, AGNES, GARCIMORE, ALBACORES, THONS, TONTINES, ET AUTRES GROS ET GRAS 

LA MALADIE

LA CORONAVIRUS, espèce de maladie ou maladie d'espèce grippe, gripette, qui s'est offert au regard par les symptômes qu'elle a montré.  Les analogies  que ces premiers signes ont donné à voir, ont provoqué l'erreur et nourrie le discours iconoclaste de ceux qui ne font qu'interpréter sans voir. Des Lepen aux Trump, des Boris Johnson aux Bolsonaro, ces cerveaux embrumés par l'inculture, remplis par le vent  de l'i-mémoire mais non dépourvus de certitudes qui les font vivre et d'autres mourir, ont donc d'abord, sous excuses de bon sens, asséné leurs sciences sans conscience.   Ces raisonnements de la ressemblance datent de la fin 17e et du 18e siècle. Ils sont issus des théories des sympathies et des classements (nosographie) des espèces, classification primaires des maladies "reconnaissables" aux premiers coup d’œil (sympathie). Bravo la modernité des "glorieux"!  

Puis sont apparus, courant 18e, les aficionados de la classification par territoires, la maladie nourrit par le sol, par la catégorie comme le breton ou toujours le pédé  avec le sida. Alors on ferme les frontières, on limite les espaces, on réduit le mouvement, on restreint, on évacue. Et on pense et panse l'épidémie ou la pandémie comme un artefact d'une liberté, liberté de mouvement et de pensée. Cause première de son existence ainsi que la gourmandise de ces mangeurs de pangolins, nous qui nous régalons de grenouilles d'escargot et autres gibiers qui ne sont à la faune sauvage  ce que Picasso est à l'académisme d'un Poussin, une douce révolution au service de la malbouffe.  

Donc on nous a enfermé. Entre le déni de gravité lié à des formes de "nez qui coule" et de postillons ou de touchettes qui tuent, on nous a enjoint de nous contrôler, de nous contenir, puis de nous laisser être surveillés, pour nous prévenir, pour notre bien et limiter l'effet de "contagion". Qui ne serait pas pour si ce n'est celui qui ne croit pas en l'homme/femme responsable et réfléchissant.  L'abandon au nom d'un discours sécuritaire de nos "liberté " de discrétion, d'intimité et de secret, l'espionnite généralisée qu'on veut nous impose même à coup de volontariat, fait le lit des nos futures servitudes. On se contentera d'ersatz de plaisir. Plaisirs édulcorés, sans passion ni critiques, ni rêves autres que les dystopies annoncées dont nous serons les acteurs, asphyxiés par les fumées des centrales à charbon que la chine s'est empressées de lancer les constructions suite à la purification du ciel obtenu par l'enclosement de nos vies.  Mais quant on n'a rien à se reprocher pourquoi ne pas être sur toutes les caméras, fliqués par la reconnaissance faciale alimentée d'images de webcam. Moi, mes maîtresses, ma femme et ses amants, on vous le dit bien haut, on est contre, la propension à ne pas voir des petits jardins secrets honteux quoique délicieux, même s'ls laissent parfois de douloureux souvenir dans le fondement.....de l'âme s'entend.  

Aux USA, les manifestations contre le confinement se font au nom des libertés et dénoncent les "confinateurs" en tant que communistes et agents de l'étranger "masqués". Tenues par les  militants  de la liberté armés jusqu'au dents et prosélytes de  la justice du peuple par le peuple, des pendaisons et autres bûchers de sorcières de Salem. 

Parlons sorcière. 

En France, Camélia Jordana  se fait lamentablement critiquer, sur Cnews, Bfm et par Castaner,  publiquement elle se fait mettre au piloris, pour avoir dit une vérité à ne surtout pas dire. Que les colorisés de "peau" et "frisés de cheveux" , après avoir été colonisés et esclavagés, se font massacrés par les flics. Comme si on avait oublié le sens de massacre. Sens utilisé par tous. Ce prof nous a massacré, cet adjudant chef nous a massacré, ce curé nous a violé, cet examen était un massacre. 

L'Unsa  se drape dans son honneur bafoué, et porte plainte contre Camélia!!!!! ma douce, ma seule princesse berbère et non barbare. 

CNTRL: massacre: 

a) Action, fait d'abîmer, de détruire avec brutalité, avec violence. Synon. destruction, détérioration, déprédation, saccage.Je vais les étonner bien plus en leur demandant en justice des dommages et intérêts pour l'exécrable massacre de mon pauvre bois (Courier,Lettres Fr. et Ital., 1816, p.872).Elle se donna le régal d'un massacre, tapant les objets, prouvant qu'il n'y en avait pas un de solide en les détruisant tous (Zola,Nana, 1880, p.1436).
b) Action, fait de gâter de façon irréparable. Synon. destruction.Je ne vois aucun moyen pour ce malheureux, acharné au massacre de sa volonté d'échapper à l'abrutissement (Bloy,Journal, 1899, p.358).Alain dénonce la pensée en tant qu'elle est un «massacre d'impressions» (Benda,Fr. byz., 1945, p.18).
c) En partic. Attaque verbale, critique particulièrement violente. J'ai lu soigneusement tout ce que la critique a écrit sur Les Héritiers Rabourdin (...). J'avoue que, d'abord, cet accueil m'a émotionné. Ce n'était plus de la discussion, c'était du massacre (Zola,Hérit. Rabourdin, 1874i, préf., p.1).[Illut une conférence-préambule, véritable massacre des poètes de l'époque, me laissant seul debout (Cocteau,Portr.-souv., 1935, p.163).
d) En partic. Action, fait de gâter involontairement par un travail maladroit ou brutal, par une interprétation ou une exécution très mauvaise. Le massacre d'une robe (Lar. 20e). Jamais (...) on ne vit pareil massacre des grands hommes grecs et romains [dans des dessins] (Champfl.,Bourgeois Molinch., 1855, p.106).Bien que Berlioz eût eu pendant quelques heures l'illusion d'une réussite, le massacre de la partition s'acheva (Bruneau,Mus. hier et demain, 1906, p.270).

 

♦ Ce qui a été gâté par un travail maladroit ou brutal, une exécution ou une interprétation très mauvaise. Ce concert fut un massacre. Quant au jardin, n'en parlons pas, dit Mmede Cambremer. C'est un massacre. Ces allées qui s'en vont tout de guingois! (Proust,Sodome, 1922, p.945).Le petit lobe de son oreille portait une perle pour cacher le massacre véritable qu'avait fait un maladroit le perçant (Aragon,Beaux quart., 1936, p.309).
♦ Vieilli. Artisan, artiste particulièrement maladroit. Notre profession [la coiffureest gâtée par des massacres qui ne comprennent ni leur époque ni leur art (Balzac,Comédiens, 1846, p.339).Les médecins, c'est tous des massacres. Pour que celui-là ne sache quoi dire, ça doit être qu'il n'y a pas grand'chose (Zola,Joie de vivre, 1884, p.960).
− Par antiphrase. [En parlant d'une oeuvre, d'un spectacle, d'un artiste] (Faire un) massacre. (Avoir un) très grand succès. Synon. faire un malheur.Son bouquin va faire un massacre (Hachette1980).
 
Mais au delà de cela, qu'a dit Camélia qu'il ne faut pas dire? Que dans des circonstances quotidienne,  le mépris, le quant à soi, l'orgueil majoritairement blanc, l'éclaircissement par délavage ou dégorgeage  des couleurs moins franches, du jaune au marron, provoquent l'arrêt de l'empathie, la déshumanisation de l'autre,  le rejet et la peur réciproque. Cette peur de nos relations qui aboutit à quelques extrémités plus proches qu'on ne le croit, de vrais massacres  bien réels. 
 
https://youtu.be/dNGcw2kvFUc
 
La scène a été filmée lundi 25 mai par une passante à Minneapolis, aux Etats-Unis.Pendant dix minutes, George Floyd, un homme noir âgé d'une quarantaine d'années est plaqué au sol sur le ventre par un policier blanc qui l'immobilise avec un genou sur le cou. L'homme se plaint de ne pas pouvoir respirer. Des passants signalent aux agents que l’homme ne respire plus. George Floyd est finalement emmené par ambulance vers l’hôpital où il est décédé. La famille de la victime a dénoncé un usage « excessif et inhumain » de la force et accusé la police de racisme. Pour la police, cet homme qui semblait ivre ou drogué, avait résisté à son interpellation pour un délit mineur. Les quatre agents de police impliqués ont été limogés dès le lendemain. Ce drame rappelle l'affaire d'Eric Garner, un homme noir décédé après avoir été asphyxié lors de son arrestation à New York en 2014. L'affaire avait contribué à l'émergence du mouvement de protestation Black Lives Matter (« La vie des Noirs compte »).
 
 
La vidéo de ce "colosse noir" appelant sa maman, suppliant ce policier, qui pour justifier son absence totale de regret, affirme qu'il était dans sa "justesse" puisqu'il respectait le manuel de "bonne pratique" de l'arrestation. L'absence d'empathie face à la douleur, de conscience face à l'irréparable annoncé, la froideur du policier "jaune", témoin  filmé de la scène laisse sans voix???? Et bien non. 
 
Last but not least, le commentaire de ce consultant de médecine venu sur le plateau de C à vous, nous donner la bonne parole sur les gestes barrière,  commentant la scène et exonérant quasiment le policier de sa faute au nom d'une peut être probabilité que le colosse noir, aux muscles saillants, pourrait souffrir d'une pathologie cachée autre qu'une grippette, et que cela mériterait de prendre du recul avant de dénoncer la police cancérisée par un racisme endémique.
 
Alain Ducardonnet est cardiologue-médecin du sport, spécialisé en activités physiques et sportives adaptées à l’état de santé. Il a été médecin du Tour de France pendant onze années. Ancien président du Collège national des cardiologues français, président-fondateur du Club des cardiologues du sport, il est le consultant santé de BFMTV. 
 
L'absence de commentaires ni de réflexion sur l'impensable absence d'empathie des policiers quels qu’ils soient et de quelque couleur de peau qu'ils aient, à l'empressement du contre champs équilibrant ce que l'image glaçante nous montre,  dénonce soit le racisme endémique dont souffrent les biens pensants même quand ils s'appellent Cohen, Lemoine ou X soit leur obséquiosité à respecter l'eau tiède de la civilité audiovisuelle,  empêchant l'expression de la révulsion et du courroux.  Ne pas s'offusquer et souligner l'absence totale d'empathie, la froideur des policiers, la paralysie face à l'extrême violence des policiers, glaçant toutes velléités d'intervention citoyenne, n'étaient elles pas plus péremptoire qu'un propos inconvenant sur les risques possibles d'une complication cardiaque. Comment ne pas souligner l'abjecte justification de l'usage et de l'utilisation de la force. Le manque de réactions même policées de la part des personnes présentes face à ses propos et le partage complice de bien pensance quant à la retenue à avoir en "attendant" l'enquête, démontre l'implacable désensibilisation que l'on a face à l'abjecte.  Les propos lénifiant des politiques terrorisés par le "peuple" qu'ils aimeraient terroriser à souhait au nom de la sécurité, les amène à condamner toutes formes de protestations justes et nécessaires.   Ces propos et ces absences de réactions alimentent et justifient l'assertion que la police  en France comme partout, parce que police, par un effet boomerang, serait sujet à porter l'uniforme et par effet de proximité à être contaminé par le racisme. (principes de constitution)
nom des "principes de constitution" (18 e, SYDENHAM, observaciones medicae 1736, Michel Foucault, naissance de la clinique). 
Bien sûr que non mais on peut se poser sérieusement la question pourquoi Plus de 50% des policiers votent extrême droite.
 
Pauvre Camélia qui n'a de pauvre que la sympathie que j'ai pour elle, son physique et son oeuvre que j'adore, donc riche Jordana, merci pour tes propos. Les tenir dénote une bonne dose de résilience aux harcèlements et autres vindictes qui font de toi un symbole simplement de justesse, mais ne devient pas une icône de la résistance aux "inhumains" de tous bords faute de nos propres baillonnages, autocensure et lâcheté.   

SAMEDI SALIE SUD 9 45

DIMANCHE SALIE NORD 9 45

SAMEDI APRES MIDI CE SERAIT PYLA, CAZAUX AYANT UNE POPULATION DE MOUSTIQUES TRÈS AFFECTUEUSE. APPELEZ MOI OU SMS MOI. 

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