BALADES DU 30 ET 31 OCTOBRE DITES BALADES DE LA MORT QUI TUE A DÉFAUT DU RIDICULE

MES CHÈRES TOUTES, TOUS, TOUTOUTTES, TOUTOUS, PARENTES, PARENTS, PÈRES, MÈRES, FILS, FILLES, CASSES BONBONS, BONBONNE DE GAZPART

Mais pourquoi, pourquoi ce "con" de chien adorable me fait-il chier à ce point quand il ne me répond pas au doigt et à l’œil comme c'est écrit sur la notice.

Pourquoi, mais pourquoi ne faut il pas que je me mette en face de lui, de face interface, le faciès en avant, penchée tel l'outre de vin se déversant dans ma gorge qui n'a de profonde que le fond de la culotte qui n'atteindra jamais le niveau de débordement et de submersion des iles Marshall, offrant mon beau regard plein d'amour et d'innocence à l'impétrant à poils blancs qui ne voilent de cette face que son impossibilité à dire de façon cohérente posturalement ce qu'elle souhaite que mon immense intelligence entende.

Mais pourquoi faire compréhensible le bruit que j'émets, aimerai je à dire si ce n'est à "mais" dire. 

Et je pars en vrille, jeune ado sans limite, euphorique, joyeux, dans mon plaisir extatique et égoïste, m'isolant des autres et sans considération du bordel que je fous, du désordre dont je me crois le toute puissant. Oh merveilleux chaos qui si il est riche en opportunités d'apprentissage n'en est pas moins créateur d'insécurité et de perte d'adaptation pour le groupe et de mise en dangers pour ses éléments si il n'est pas mis sous perfusion d'informations de coordination.

L'éducation, c'est l'apprentissage à une socialité nécessaire pour le bien de tous dans sa capacité à générer un environnement grégaire ouvert à tout et tous apte à sa sécurisation tout en maintenant le plus haut niveau d'autonomie et de liberté de chacun. Sa gageure, son moteur et sa tautologie s'habillent des paradoxes dialogiques de la méfiance et de la confiance, de la guidance et de l'autonomie, de la coordination et de la liberté. 

D'où les devoirs liés à la responsabilité sociale qui nous engage. Construire les aptitudes de tempérance, de confiance, d'initiative tout en régulant les excès non pour punir mais au contraire pour pouvoir en laisser vivre de plus profonds. C'est ainsi que l'on passera des émotions aux sentiments puis au projet de vie.

Mais arrêtons de baisser les bras au nom de l'amour, de la frustration qui ne font que désarmer. Sans courage on se contentera d'aimer son chien enfermé à vie,attaché à vie, mis sous l'éteignoir en le coupant du monde dont on s'isolera nous même de peur de tout et du tout, prêt alors à renoncer à  la raison,  la volonté et à  l'engagement.

N'est ce pas le même combat que tout parent se doit de mener pour amener ses enfants à la maturité de l'adulte responsable.

Car du courage il en faut pour contrôler les cartables et autres livrets de notes. Pour lire les copies et le nombre de fautes que ces chères têtes de piouc ont l'habitude de faire,  faute de ne pas apprendre leur liste de vocabulaire, de ne pas savoir que dictionnaire ne veut pas dire légionnaire dyslexique mais au contraire hoplite cultivé, il en faut du courage. Est ce du courage en fait? Non c'est de la volonté mis à "leur service", de la ténacité faute de force et de violence, de la compétence dans la communication et non de l'autoritarisme vain et irrespectueux.  Parce que trop souvent on se laisse déborder par l'hystérie de leur révolte alors que celle ci n'est que l'expression de leur défaut de construction de leurs aptitudes à la vie "ensemble", le manque de recul, de tempérance, leur inaptitude d'autocontrainte, car comme pour les chiens il faut construire les capacités de nos ados à porter le poids de leur avenir.

Le chien qui m'a pincé le triceps gauche que j'ai fort beau, si je baisse le peu de bras qu'il m'a laissé, je peux dire adieu à la tranquillité de tous mais surtout à sa sérénité et à son manque de dangerosité.

Si l'adolescent qui refuse de montrer son carnet de notes, la copie de ses épreuves annotées, de lire et d'abandonner son iphone sous prétexte de se couper du monde, fil à la patte qui rassure tout autant le parent qui oublie un peu vite qu'ils ont grandi sans lui, si l'adolescent donc n'est pas encadré, guidé, construit et confronté à la limite et à l'effort accompagné mais effort quand même alors il se comportera comme le chien fou. S'il n'est pas encore dissocialisé, il montre ou montrera les signes d'une dissociabilisation prégnante possible qui le rendra inapte, frustré et malheureux, ouvert à tout autre comportement à risque fondé sur l'assouvissement des passions dionysiaques et addictives le réduisant à n'être plus que leur esclave. Sujet et objet d'harcèlements, il sera amené à se réfugier dans des activités à spectre étroit et narcissiques que sont les réseaux sociaux, les selfies et autres amstagrampicetpicetcholégram, qui ne lui serviront qu'à se tinderiser, dystopiant ses futures relations aux autres, de l'amour et de l'amitié. Starifiant les "marseillais" vs le reste du monde alors que le monde s'enfume, que l'époque est  celle de sa prise en compte globale, la nécessité, l'urgence de remettre au centre le vivant et  son respect, ne se fera pas en buvant du Red Bull et en bouffant des mac do mais en acceptant et recherchant l'attrition à la complexité et au doute. Se cultiver, lire, communiquer, échanger, argumenter, s'amuser à être ensemble en sont les armes.

Les construire pour un monde ouvert ou les abandonner pour un monde de guerre civile, ou le rejet de l'autre archissimplisme à la zemmourienne, pilotera leur triste vie errante en mal d'ambition humaine et universaliste.

    

 

 

SAMEDI ET DIMANCHE 9H45 SALIE NORD,ON TORDRA LE BRAS ARME DE L'ABANDON ET DU MANQUE DE COURAGE ET ON ÉLÈVERA UN ARC DE TRIOMPHE DE SABLE A LA MERE DE TOUTE LES BATAILLES, CELLE DU RAIL ET DU CHOCOLAT CHAUD.

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