BALADES DU 5 ET 6 JUIN DITES BALADES DE L’ETE, DE LA MATURITE, DES BAIGNEURS ET DES BAIGNEUSES SURTOUT LORSQU’ELLES SONT PALMEES OU QU’ILS SONT TUBES, CAR COMME DIT LE PROVERBE: CE N’EST PAS PARCE QUE L’ON EST ENTUBE QUE L’ON S’EST FAIT FORCEMENT PALMIPEDES ET LYCEE DE VERSAILLES

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUTTES, TOUTTOUS

Parfois je me demande pourquoi vous avez des chiens.

Un motif de décoration, un compagnonage ou une présence, les motifs sont nombreux mais toujours autocentrés. Les motifs sont le plus souvent soit égoïstes soit utilitaires rarement altruistes et gratuits sauf pour ceux qui adoptent pour sauver de la maltraitance ou de ce qu'ils identifient comme maltraitance.

Si le chien descend de façon certaine du loup, de part son ontogénèse, il en serait resté à l'âge de l' adolescence et se  définirait  comme un loup adolescent. Il en aurait les qualités d'"usage", la chasse, la défense du terrioire, l'esprit de rassemblement ou de groupe, mais aussi les caractéristiques propres aux juvénils, la sensibilité, l'affectivité, l'insouciance et l'absence d'agressivité ou de courage. Pour obtenir sa mise sous emprise, l'homme, concurrent du loup ayant la même fenêtre écologique de survie, organise sa dépendance pour obtenir son usage. En échange de l'assurance de sa collaboration pour capturer de façon conjointe le gibier source de protéïnes, l'humain  organise sa dépendance croisée et l'exploitaion de ses qualités d'identification, de pistage et de ténacité propre aux qualités cynégétiques développées par l'espèce.  Pour avoir le monopole de la distribution de nourriture, l'humain sélectionne les plus doux si ce n'est les plus mous ou les moins agressifs afin de pouvoir "partager les butins". C'est pour cela qu'il ne chasse pas vraiment mais doit se faire assister par l'humain comme s'il n'était pas entier. C'est donc un acte aboutit de complémentation qui unit ces deux espèces dans leur fonction de prédateur ultime. 

Comment expliquer ou comment justifier cet accord, cette relation devenant une ontologie de la "symbiose"relationnelle, faisant devenir le couple homme/humain un élément propre du système de grégarité et de socialité dans lequel ils évoluent. 

Pour la lecture utilisatrice, c'est  la notion d'intérêt qui soude de façon réciproque  le chien et l'humain. Utilité fonctionnelle de collaboration lors de la chasse, de sécurisation par partage des capacités de veille et d'attention, de défense par la mutualisation des agressivités dirigées, l'humain et le chien sont donc des entités souveraines devant développer leur propres capacités de régulation et d'adaptation par la déchéance de leur propre autonomie d'action. 

Qui dépend de qui? Qui tient l'autre par la barbichette? Cette tenue ne peut elle se mettre en  oeuvre qu'à partir de relations  subies et non choisies, imposées et non désirées. L'autorité, la direction, la souveraineté, le libre arbitre, la conscience et la confiance de et dans  cette relation passe-t-elle obligatoirement par la castration de toute vélléité  de l'un des éléments de ce couple, c'est à dire souvent  le chien, reconnu pour son manque d'intelligence de la situation et du territoire et des normes à y respecter, normes qui de façon tautologiques ne peuvent exister que par un projet "politique" partagé concernant l'occupation symbiotique du territoire. 

C'est de cela que nous traiterons samedi et dimanche à la Salie sud 9h45 . 

Vous aurez des laisses. 

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