MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUTES, TOUTOUS ET AUTRES QUADRUPEDES A DEUX PATTES
Depuis octobre 2019, un soulèvement populaire secoue le Liban.
Parmi les revendications des manifestants : la fin du confessionnalisme, en place dans le pays depuis près d’un siècle. Ce système politique unique au monde établit un partage égalitaire des pouvoirs entre les communautés religieuses présentes dans le pays. La démographie confessionnelle est très fragmentée. Mais aujourd’hui, le régime est pointé du doigt. Il est en partie responsable de l’immobilisme, du clientélisme et de la corruption. Il est un facteur contingent et provoquant de la crise économique et sociale du pays et peut - être d'une énième guerre civile.
Regarder la carte, c'est toucher du doigt ce qu'une confessionnalisation de la vie politique et publique, sous prétexte de "tolérance", porte en elle de sarments de chaos. LE COMMUNAUTARISME ou toute catégorisation de la vie publique, n'en déplaise aux contempteurs (personnes méprisantes) de l'universalisme, aussi. Epris des statistiques dites ethniques, des cultures des communautarisées, blacks, beurs, juives, du 9-3, de Normandie ou bien d'Auvergne etc. ils sous-tendent toujours la division. Ce sont des hommes/femmes qui ont leur place au commissariat, des deux cotés de la table. Arrêtez aussi de vous considérer breton, corse ou basque et pour les trois, têtu comme des mules du pape. C'est non seulement idiot mais surtout absolument irrespectueux pour le granit dont leur sol d'origine sont faits. Et c'est d'une incommensurable "connerie" comme être lion se marie très bien avec scorpion. Je suis scorpion ou ionne, bien plus sûrement con et conne dont la communauté a justement comme qualité d'être universel. Vive la république des cons qui astrologise, culturalise la couleur de peau et infantilise les porteurs de masque et de seau à sable.
La laïcisation de la vie, son administration et l'organisation républicaine et démocratique, fondée sur le débat d'idées et non sur la confrontation et son partage communautaire, sont les seuls garants de paix. Celle-ci sera laïc ou ne sera pas. Avant d'être chrétiens maronites, shiites, sunnites, alaouites, grecs orthodoxes, grecs catholiques, arméniens orthodoxes, arméniens catholiques, ils sont libanais et doivent en état se poser la question de leur projet politique qui ne pourra se faire non pas contre les communautés et les confessions mais en dehors d'elles.
La France a mis 36 ans et huit guerres pour en arriver à l'édit de Nantes qui établit la dualité confessionnelle. 1562 - 1598.
Pendant la fin du règne d’Henri IV, assassiné en 1610, le roi fait respecter l’édit, ce qui protège les protestants.
Mais c'est pas fini. https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-revocation-edit-nantes-causes-consequences-5635/
Le 18 octobre 1685, en son château de Fontainebleau, le roi Louis XIV révoque totalement l'Édit de tolérance signé à Nantes par son grand-père Henri IV en 1598. Par ce nouvel édit, le Roi-Soleil signifie qu'il n'y a plus de religion autorisée en France en-dehors de la religion catholique.
La révocation de l'édit de Nantes : un instrument d'unification du royaume
Dès 1661, Louis XIV applique l'édit de Nantes mais de manière restrictive, dans l'attente de la conversion des protestants, dits « réformés ». Le roi veut la réunification religieuse du royaume. Il mène alors la « Politique anti-réformés », qui tente d'étouffer « l'hérésie protestante ». Mais ces mesures répressives n'étant pas suffisantes et jugées trop modérées, le monarque prend nombre de mesures très sévères pour exclure les protestants de la vie civile et professionnelle.
La conversion au catholicisme par la répression
En 1681, Louis XIV décide d'employer la force pour obliger les protestants à abjurer leur foi. Il fait détruire les temples protestants et les écoles. Les réformés doivent se soumettre au baptême et au mariage catholiques. Il condamne à l'exil les pasteurs et interdit aux protestants, dits les huguenots, d'émigrer sous peine d'être enrôlés dans les galères. Il ordonne de faire baptiser tous les enfants à naître.
En mars 1681, il autorise les Dragons, un corps d'armée particulièrement féroce, à faire des Dragonnades : les soldats logent chez les réformés, qu'ils maltraitent, dépouillent de leurs biens, pillent et parfois, tuent. Sous l'effet de la peur et de ces violentes répressions, les conversions forcées s'accélèrent.
Mal informé, Louis XIV est persuadé, à l'été 1685, qu'avec la méthode forte, la pratique du culte a diminué. L'édit de Nantes n'a plus raison d'être. Sous l'influence de l'Église catholique et de son entourage, Louis XIV promulgue alors la révocation définitive de l'édit de Nantes. Le 18 octobre 1685, il signe l'Édit de Fontainebleau.
La révocation de l'édit de Nantes : un quadruple échec
Il est probable que l'entourage de Louis XIV (Madame de Maintenon, le père La Chaize) ait joué un rôle important dans cette décision. En effet, le roi, au début de son règne, n'était pas hostile aux réformés.
Pourtant, bien qu'averti par ses ministres, Colbert, et Vauban, son architecte-ingénieur, Louis XIV s'aperçut trop tard des conséquences qui provoquèrent une véritable hémorragie démographique. Près 300.000 huguenots, issus de la bourgeoisie industrieuse et prospère, prirent la fuite clandestinement. Mais aussi les marchands, manufacturiers et artisans, emportant leur savoir-faire. Ils furent accueillis, dans le « Pays du Refuge », terme désignant le pays dans lesquels les protestants trouvèrent une terre d'asile : Suisse, Angleterre et Provinces-Unies des Pays-Bas.
Cette perte de forces vives a grandement appauvri le pays tant sur le plan démographique qu'économique car les protestants se fondirent ensuite dans leur pays d'accueil qu'ils firent prospérer, que sur le plan religieux et politique.
La révocation de l'édit de Nantes suscita une vive réflexion sur la tolérance religieuse en France comme en Europe.
SALIE SUD, SAMEDI ET DIMANCHE, 9H15, AMENEZ LES MAILLOTS, ON ARRIVERA BIEN A SAVOIR UN JOUR QUI SE FAIT LA MOUSTACHE A LA CIRE DANS CE MONDE ENRHUME!