Quel sourire, quelle bonne bouille, sale comme un peigne, tellement sale que les hôtes de ses bois hésitent à en faire leur casse-croûte comme nous les artichauts crus à cause de leur toison poileuse encore appelé "foin" qui nous rappelle nos expériences broutantes quoique qu'au départ affectueuses qui s'accompagnent le plus souvent d'une "anosmie" passagère et néanmoins salutaire pour des débuts certes euphoriques mais néanmoins à risque. (anosmie: perte d'odorat et de goût)

Pour la journée de la femme, l'entrée de la liberté à l'accès à l'IVG comme loi constitutionnelle protégeant le corps des femmes et leur liberté fondamentale à disposer d'elle même, cette délicate et poilante plaisanterie ne souligne-t-elle pas la déconstruction nécessaire d'une masculinité paresseuse!

Le féminisme ne peut se résumer qu'à la liberté de disposer de son corps. Celui-ci est définitivement aliéné par les lois du capitalisme et de la dette. Dès le début de la monétarisation, de l'échange et de la marchandisation, l'"endetté(e)" risquait de perdre jusqu'à son individualité en finissant esclave et marchandise appartenant à son débiteur. C'est le début de l'aliénation des corps que le capitalisme a complexifié mais peu apaisé au fil du temps.

Demandez dans les hôpitaux, les services publiques d'assistance, les usines où lean management et qualité totale servent de rhétorique au toujours plus au service du "client et non plus de l'usager, les épidémies de "burn out" qui en découle, les paradoxes des chefs intermédiaires et de la maîtrise, la ghettoïsation des élites coupées du monde qui les nourrit,   si le combat contre le féminisme et l'égalité des salaires n'est pas le dernier artefact à une masculinité de l'"élitisme", chasse gardée des paresseux.

Le masculinisme n'est ce pas des valeurs comme la compétition outil de sélection, la loi du plus fort, la compétence comme artefact de la sélection de classe! Quant on voit les inégalités d'accès aux formations, la sélection faîtes sur l'origine et l'accès aux poulinières de l'élite, le réseautage effréné seule fonction remplie par toutes celles-ci au dépend de l'acquisition des compétences assurant le développement de l'esprit critique, la créativité, le développement de la connaissance des lois complexes de nos vies ensembles.

La sur-simplification des modèles relationnels fondés sur l'offre et la demande, la libre concurrence supposée et l'ascenseur sociale pour grimper aux sommets de l'élite et des privilèges qu'elle en retire sont quand même la plus grande escroquerie masculiniste que la révolution féministe va se devoir de combattre. Le féminisme ne peut se résumer à être un masculinisme en jupon. Ce sont d'autres valeurs éminemment féminines qui se doivent d'émerger. La liberté, la fraternité et la sororité, l'égalité réelle, la dégenrification, la déracialisation, le partage et la sauvegarde des ressources, la protection de l'exploration, de la découverte non pas au service d'intérêts privés sans aucun intérêt mais au profit de tous, humains, animaux, végétaux, sols etc............

Aux sénégalais invisibles du bassin d'Arcachon sans qui la pêche locale n'existerait pas, je voudrai rendre hommage et m'excuser de ne pas les voir. Quand viendront ils aux balades? avec ou sans chien.