BALADES DU 9 et 10 NOVEMBRE DITES BALADES DE LA VICTOIRE EN DÉCHANTANT

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTES, SUIVEURS, SUIVEUSES, RESISTANTS, RESISTANTES, HESITANTS, HESITANTES  etc.

277 fois le SMIC. C'est ce que touche en moyenne les patrons du CAC 40. 

Le monde in extenso :

Il y a les très pauvres et les très riches. Au moment où le Secours catholique publiait un rapport annuel confirmant une hausse de la pauvreté en France en 2018, déjà soulignée par l’Insee, Proxinvest révélait, mercredi 6 novembre, une progression de 12 % de la rémunération des patrons du CAC 40. Elle a atteint, en moyenne, 5,77 millions d’euros l’an dernier, soit 277 fois le smic ou 152 fois le salaire brut moyen des Français. Un niveau sans précédent depuis 2003, selon le cabinet de conseil aux actionnaires.

Les dirigeants du CAC 40 gagnent aussi 90 fois le salaire de leurs employés (contre 73 fois en 2014). Ce ratio dit « d’équité » est d’autant plus intéressant que la loi Pacte, votée au printemps, impose aux entreprises la publication des écarts d’évolution salariale des dirigeants par rapport à celle de leurs équipes. Or, la progression de la rémunération de ces dirigeants est « trois fois plus rapide que celle des salariés », a souligné Loïc Dessaint, directeur général de Proxinvest, lors de la présentation de ce rapport.

Le cabinet conclut une fois de plus à « une absence de justification de l’ampleur des hausses, tant sur plan de la performance actionnariale que de la cohésion sociale ».

Crise climatique : l’appel de 11 000 scientifiques pour éviter des « souffrances indescriptibles »

Les chercheurs proposent des leviers d’action pour éviter de « rendre de grandes parties de la Terre inhabitables », comme réduire la consommation de viande et stabiliser la population.

Par   Publié aujourd’hui à 15h33, mis à jour à 17h05 Le Monde.

Tournesols victimes de la sécheresse, en Bulgarie.
Tournesols victimes de la sécheresse, en Bulgarie. Lineair Fotoarchief/Ton Koene/Biosphoto

Les scientifiques n’ont jamais été aussi inquiets de l’état de la planète en général, et de la crise climatique en particulier. Dans un vaste appel publié lundi 5 novembre dans la revue BioScience, plus de 11 000 climatologues mais aussi biologistes, physiciens, chimistes ou agronomes, issus de 153 pays (dont 1 500 Français), préviennent que les humains risquent des « souffrances indescriptibles » liées à l’urgence climatique. Ils appellent à des transformations mondiales de nos modes de vie afin de préserver la vie sur Terre, « notre unique maison ».

Il y a exactement quarante ans, en 1979, rappellent les auteurs, menés par le biologiste William Ripple (université de l’Oregon, Etats-Unis), des chercheurs de cinquante pays s’étaient réunis lors de la première conférence mondiale sur le climat, à Genève, et avaient alerté sur la nécessité d’agir contre le changement climatique. Depuis, les mises en garde se sont multipliées, à l’occasion du Sommet de la Terre de Rio de 1992, de l’adoption de l’accord de Paris en 2015 ou dans les nombreux rapports du Groupe d’expert intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). En 2017, la revue BioScience avait également publié un manifeste de 15 000 scientifiques, toujours à l’initiative de William Ripple, qui avertissait de la dégradation catastrophique de l’environnement et du monde vivant.

Malgré tout, les émissions de gaz à effet de serre ont poursuivi leur inexorable progression et ont entraîné avec elles toute une série de conséquences délétères pour le climat, l’environnement et la société, qu’il s’agisse de la hausse de la température, de l’élévation du niveau de la mer, de l’acidification des océans ou de la fonte des glaciers.

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« Nous avons consacré un nouvel appel au changement climatique uniquement, car les dernières études scientifiques montrent que la crise climatique s’accélère davantage que nous ne l’anticipions »,

Ethique et morale des Balades.

Ruwen Ogien défendait un minimalisme moral, considérant que ce qu’on peut légitimement interdire, c’est qu’on nuise aux autres, et que, pour le reste, il fallait laisser les individus mener leur vie comme ils l’entendent. L’éthique n’avait de sens, selon lui, qu’en étant limitée.

A partir d'une publication https://laviedesidees.fr/La-morale-et-ses-limites.

L'éthique: Science qui traite des principes régulateurs de l'action et de la conduite morale.

Morale: Tout ensemble de règles concernant les actions permises et défendues dans une société, qu'elles soient ou non confirmées par le droit.

En résumé l'éthique est le principe à partir duquel on "justifie" la règle morale et le "devoir" de respect à la norme que l'on en a déduite.

La morale et l'éthique aboutissent  à trois théories dominantes:

L’arétaïsme ou l’éthique des vertus puisée chez Aristote.

L'arétaïsme est une doctrine du comportement. L'important  est de mener son action avec vertu. La vertu devient ainsi le critère de "moralité".

Les vertus sont :  le courage, l'action, la tempérance, la curiosité, le care mais surtout la prudence

Celle-ci permet, en prenant son temps, la mesure et la prise en compte des risques, d'envisager toutes les conséquences à la poursuite égoïste de nos désirs et des actions  servant leur assouvissement etc

le déontologisme ordinairement associé à Kant.

http://www.histophilo.com/ethique_deontologique.php

Le déontologisme (obligation ou devoir) est la théorie éthique qui affirme que chaque action humaine doit être jugée selon sa conformité (ou sa non-conformité) à certains devoirs. Le déontologisme s'oppose ainsi au conséquentialisme.

Le déontologisme moniste fait dériver toutes nos obligations d'un seul et unique principe, comme par exemple l'impératif catégorique dans la doctrine de Kant.

L’idée de Kant consiste  à s’intéresser non pas simplement aux actes que nous accomplissons en eux-mêmes mais aux motivations qui nous conduisent à agir de telle ou telle manière. Celles-ci s'articulent pour Kant toujours autour de deux thèmes:

 "le devoir" ou  "l'intérêt".

Le déontologisme pluraliste refuse un tel réductionnisme et affirme que les actions humaines sont à juger selon plusieurs principes différents, comme par exemple le devoir de ne pas faire de mal à autrui inutilement (principe de non-malfaisance), le devoir de se conformer aux engagements librement donnés (principe de fidélité), le devoir de remercier ceux et celles qui nous ont aidés (principe de gratitude), le devoir de compenser les personnes à qui nous avons fait un tort (principe de justice restaurative), etc.

Voir aussi

le conséquentialisme dont la version la plus connue est l’utilitarisme affirme que les actions humaines sont à juger seulement selon leurs conséquences.

Le conséquentialisme est, de manière complexe, l'affirmation éthique que les actions doivent être appréciées pour leurs conséquences anticipées ou observées de leur résultat (D). La définition plus commune mais partielle du conséquentialisme - en tant que morale normative – est que le conséquentialisme est simplement l’affirmation que nos actions doivent être jugées en fonction du résultat qu’elles induisent (B). 

Quelques types de conséquentialisme:

. Conséquentialisme réaliste et conséquentialisme anticipateur.

D’une part, le conséquentialisme dit que le bien est déterminé sur la base des conséquences réelles par opposition à des conséquences attendues, donc une action est bonne si ce qui s'est réellement passé s'est avéré être bon.

. Conséquentialisme hédoniste et le conséquentialisme pluraliste.

D’une part, le conséquentialisme hédoniste expose que le plaisir est le seul bien que l'on peut être capable de distinguer. En général le conséquentialisme hédoniste dit que le plaisir est le seul bien.

C’est un bien individuel qui d'autre part deviendrait utilitariste ou collectif s’il tendait à la majorité ou en tout cas au plus grand nombre possible, on parle dès lors de conséquentialisme pluraliste

. Conséquentialisme direct et conséquentialisme normé ou régulier. Le conséquentialisme direct est également connu comme un conséquentialisme en acte ou un utilitarisme en acte c'est-à-dire que nous jugeons les conséquences elles-mêmes des actes que nous faisons.

Ces conséquences sont ce que nous jugeons par distinction aux conséquences basées sur des règles générales. L’utilitarisme régulier s’intéresse prend comme cadre un ensemble de règles et s’intéresse aux conséquences que produisent ces mêmes règles.

 Il y a aussi une distinction entre le conséquentialisme maximisateur  et le conséquentialisme améliorateur. Au vu du conséquentialisme qui maximise, une action pour être bonne doit créer les conséquences les meilleures possibles, bien au-delà des conséquences moyennes possibles. Ce qui compte c’est le choix, qui doit maximiser, peu importe ce que ce qu’il maximise, que ce soit du bonheur, du plaisir, une action vertueuse. Le prérequis est le Bien et peu importe l’objet tant que vous optimiser un pis-aller, du statu quo. Ceci contraste avec le conséquentialisme qui vise l’amélioration où l’action pour être bonne doit créer une amélioration du statu quo ou être au-dessus de la moyenne actuelle.

Il y a en dernier, le conséquentialisme universel et le conséquentialisme particulier. D’une part le conséquentialisme universel dit que nous allons évaluer le bien d'une conséquence particulière en fonction de son effet sur l’ensemble de notre population ou sur « tout le monde ». Il y a là une petite perversité. Nous comptons « tout le monde », mais cela ne signifie pas nécessairement que tout le monde va compter pareil. D'autre part, le conséquentialisme particulier dit que les conséquences sont évaluées en fonction de leur impact sur un sous-ensemble de personnes ou, si vous voulez, d’animaux.

Tout cela pourquoi? https://laviedesidees.fr/La-morale-et-ses-limites.html#page

le principe de non-nuisance aux autres, qui est inspiré de la philosophie politique de John Stuart Mill articulée dans De la liberté (1859) mais que l’on peut faire remonter au serment d’Hippocrate, et qui s’illustre aussi chez Montaigne recommandant d’ « éviter la cruauté ». Ce principe est ambiguë et faute de caractérisation il est utilisé pour argumenter à vau-l'eau et justifier le plus souvent l'injustifiable, c'est à dire la limitation de "mouvement" de l'autre, la contention. Ogien soutient que seul ce principe, dûment explicité, a une valeur morale incontestable et universelle, indépendante de tout engagement existentiel, métaphysique ou religieux, et qu’il est donc seul à pouvoir légitimer nos jugements moraux concernant la conduite privée et pas seulement publique des un·e·s et des autres. En bref : tant que les gens ne nuisent pas délibérément et directement à autrui c’est-à-dire à une personne concrète, laissons-les faire ce qu’ils veulent d’eux-mêmes et de leur vie. Mais qu'est ce que nuire. Limiter l'autre est le nuire. le limiter dans ses mouvements et non dans les représentations de ceux ci ne peut être que la seule définition de la nuisance.

La « question sociale » et particulièrement celle des inégalités se pose. Patrick Savidan, dans le long essai qu’il consacre aux implications de l’éthique minimale dans le domaine de la « justice économique », se fait fidèlement l’écho des préoccupations d’Ogien à cet endroit, principalement exposées dans L’État nous rend-il meilleurs (2013) où il s’en prend aux diverses tentatives libérales de justification morale des inégalités. La plus connue est celle du « libéralisme social » associé au nom déjà cité de Rawls : les inégalités sont justes si elles sont au bénéfice de tous, y compris des moins bien lotis dont elles améliorent la situation. Pour Ruwen Ogien, une telle justification revient à donner aux inégalités un sens moral qu’elles n’ont pas, et rend par conséquent un peu moins pressant l’impératif de les résorber. On comprend de ce point de vue la double ambition du minimalisme moral : promouvoir une société « beaucoup plus libertaire du point de vue des mœurs » et « beaucoup plus égalitaire du point de vue économique et social ».CA Y EST ON Y EST.

Les Balades.

Les balades s'inscrivent dans le projet de "partage de territoire de façon apaisée"

Le contrat de grégarité qui permet de modéliser et décrire le type de relation que nous avons à mettre en oeuvre est fondé sur le principe éthique de la responsabilité (vertu), le partage, la mutualisation du risque, de sa prévention et de sa confrontation. La déontologie, la nécessité, l'obligation d'éducation de façon vertueuse, d'initiation et de construction de la confiance aux communications des autres,  à travers l'apprentissage des langages et du sens à donner aux événements,  de l'intérêt nécessaire ( la sécurisation) pour permettre l'exploration, la créativité, du devoir de restituer ce que l'on use, de le rendre en état, et du respect des autres dans le principe de l'égalité à être et de leur autonomie.   

Samedi matin et dimanche matin 9h45 Salie NORD

Samedi am 14h30 Pyla , avenue Jean Mermoz.

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