Mes chers tous, toutes, toutous, toutoutes, cachou, cachouttes, lajaunie, lajaunisse....
On ne naît pas soumis on le devient.
On ne naît pas femme on le devient.
Pourrait on dire: on ne naît pas chien on le devient?
La domination est elle "ontologique" au chien, à l'animal, à la nature. Est ce une tautologie (pléonasme) au même titre qu'elle le serait pour la femme, l'ouvrier ou l'homme de couleur?
Reprenons un texte et brouillons les pistes d'une rhétorique éculée sur la nécessaire "domination" et son pendant la "soumission", comme forces et balanciers nécessaires permettant d'organiser tout "système social".
Quiconque veut penser la soumission qu'elle soit des femmes, des ouvriers, des communs, des classes moyennes, des "communautarisés par couleurs, croyances, habits, langues, accents, aspects, origines supposées, classes, espèces etc." envisagent toujours celle-ci et l'usage de son pendant, la domination, comme une nécessité, un paradigme utilitariste sans lequel la désagrégation et la déliquescence du lien social serait assurées. L'"harmonie" qui devrait en découler et y être recherchée assurerait seule la "sécurité et protection de tous", l'enjeu.
La domination est masculine. La soumission est féminine.
La virilité est la domination, la perte de virilité est la soumission.
La domination est activité. La soumission est passivité (Freud).
Reprise d'un texte de Manon Garcia explicitant l'analyse freudienne de la féminité:
L'analyse Freudienne du masochisme illustre le lien entre soumission et féminité. Le masochisme féminin que Freud identifie n'est pas considéré comme une perversion des femmes mais comme une perversion des hommes. Le masochisme est donc normal chez les sujets féminins, dont la féminité est de nature masochiste parce que passive et fondée sur un sentiment de culpabilité. Si le masochisme pose problème c'est uniquement chez les hommes dont il contredit la nature active. Cette identification de l'activité et de la domination avec la virilité et de la soumission et de la passivité avec la féminité, explique en partie le jugement négatif porté sur la soumission: se soumettre c'est se mettre dans une position d'infériorité analogue à l'infériorité de la femme par rapport à l'homme.
Cherchez l'erreur.
Dans les balades nous combattons cette approche ontologique de la domination/soumission qui n'est jamais remise en cause mais dont on voit bien les répercussions malheureuses qu'elles engendrent dans la "justifications" des violences faîtes aux femmes, aux minorités "communautaires" (les Rohingyas en étant un archétype ainsi que prêt de nous les manouches, les Roms etc. ainsi que les kurdes actuellement etc ), confessionnelles, ethniques etc mais aussi dans la violence animale et l'irrespect de la nature dans son usage.
Souvent la question revient de savoir pourquoi tant de femmes aux balades? Pourquoi y a t il un plus grand pouvoir d'attirance des balades pour les femmes que pour les "hommes". 80% à 90% des personnes venant aux balades sont des femmes.
Peut être que 100% sont féminines.
La réponse: la déconstruction du rapport domination soumission comme une ontologie de rapport et la déconstruction de la féminité et de la masculinité comme tautologie de la domination/ soumission.
POURQUOI aux balades?
Parce que le lien social n'y est pas envisagé comme un rapport de forces, ni comme des structures établies de courant de forces s'équilibrant mais comme des réseaux d'informations donnant sens et provoquant des mouvement d'ajustements et d'adaptation à un environnement par échanges d'informations.
A ce stade les flux d'informations permettent à travers la guidance de développer et de vivre des systèmes de régulation fondés sur des échanges d'informations. Elles permettront des négociations, des apprentissages via des initiations et des constructions de capacités à échanger des intérêts individuels et collectifs englobant des totalités.
La rationalité.
La rationalité qui se déduit de ses modélisations de l'échange informationnel se fonde sur le mesurable, l'observable, le renouvelable, le transposable et l'accommodation permise.
Envisager alors le monde comme probabiliste, l'événement comme une première fois et non comme un schéma répétitif dont la réitération n'est permise que par le contresens structuraliste des formes et champs de pouvoir, amène à repenser le libre arbitre comme une nécessité au partage de façon apaisée et à revisiter la notion d'autonomie comme dépendant de la capacité à la prise de parole et à l'expression cohérente et congruente d'informations informationnelles dues à des compétences communicationnelles, l'expression émotionnelles devant accompagner les "schèmes" expressifs.
LES CHIENS
Dans leur incapacités à "prononcer", les chiens nous interpellent sur notre responsabilité. Au delà de la prise de parole, ils nous démontrent que l'autonomie, la négociation, la complémentarité réciproque, c'est à dire la commutativité des rapports de domination/soumission sont les piliers d'un partage accompagnant affectivité, prise en charge, sécurité et exploration créative.
La force de la neutralité, la réflexion et la conceptualisation de structure a-hiérarchique, sous entendue par une éthique de la responsabilité et de l'autonomie, responsabilité à se rendre compréhensible et compréhensif, la mise en oeuvre de l'autonomie et de la négociation, démontre au sein des "balades" leurs essentialismes en terme de "santé comportementale et psychique".
Samedi 9 45 et dimanche 9 45 SALIE NORD
Samedi 14 30 Pilat sur mer, avenue Jean Mermoz