Cette semaine j'ai eu la merveilleuse démonstration de l'hypocrisie, de la duplicité, de la couardise et de la pleutrerie des vétérinaires à la culture de technicien supérieur de la santé animale avec qui je collaborais depuis au moins quinze ans. En fait sans surprise puisque les personnes avec qui je travaille ignorent et veulent ignorer par manque de probité et de rigueur intellectuelle les fondements de mon travail et de mes recherches mis à leur disposition à travers les balades.
Quelques notions pour comprendre ce qu'est cette Méthode de sociologie éthologie cognitive clinique/ Comme règle épistémologique, nous partirons du principe que ce qui concerne l'humain, sociologie, concernera l'animal, éthologie, par extension, analogie et par isomorphisme. Sociologie, éthologie:Bourdieu: la sociologie de Bourdieu est une théorie de l’action. Le but est de concilier la double exigence d’objectivation (observation du phénomène) et de prise en compte de la logique pratique (culture, habitus, mais aussi psychique) engagée par les individus dans leur vie ordinaire, c'est à dire dans leur prise de décision. Ceci justifie la prise en compte des corps dans leurs activités, leurs actions. Leur observation, de la parole à la posture et la mouvance les objective. Prendre les corps comme médiation obligée à travers les phénomènes d'activité et des interactions, entre les conditions sociales, les conditions psychiques et somatiques (humain/chien) des comportements observés, est de fait le statut dévolu des balades. Agir, c’est mettre en actes au sein d'un espace donné, qui a ses contraintes propres, des dispositions socialement acquises tout au long des diverses socialisations marquant le déroulement d’une vie (familiale, scolaire, professionnelle, etc.). L’une des hypothèses centrales de Bourdieu est de penser que les représentations ou les savoirs que nous mettons spontanément à la base de nos actions ne sont qu’une modalité, relevant plus de la justification que de l’explication, des dispositions qui nous font réellement agir. L’état premier de ces dernières est d’exister sous la forme incorporée. Le but étant de ne plus apparaître dans leur dimension sociale à la conscience des agents convaincus d’agir librement, en réponse à des « penchants naturels ». D'où la nécessité de "l'épreuve de leur déconstruction".
Luc BOLTANSKI: "La sociologie est toujours critique. Son angle de vue est le champ conceptuel de la notion de domination". Les notions de dominations doivent y subir le "feu continu" de leurs dénonciations, de la révélation de leurs formes et de leurs conséquences. L’analyse des formes de domination est centrale en sociologie pour comprendre ce qui fait tenir l’ordre social. La critique de la hiérarchie essence du chien, de la meute, de la famille meute y est primordiale pour dénoncer les formes du patriarcat et du viriarcat, assujettissant tous les individus (H/Ch) à un modèle de domination genré, sexué, racialisé mettant le rapport de l'autre dans une économie de sa narcissisation. De Marx, Durkheim, Weber en passant par Foucault et Bourdieu, la domination constitue cette relation sociale qui répartit et hiérarchise les groupes sociaux, discrimine les forces sociales en structurant leur dissymétrie tout en contribuant à l’acceptation de l’ordre existant. Des études récentes en ont cependant renouvelé la compréhension sous plusieurs dimensions : en insistant sur la diversité des modes de domination et leur variation historique et spatiale, en révélant les "ratés" du consentement ou son caractère de façade chez les groupes subalternes, en mettant en évidence le travail nécessaire aux dominants pour imposer et exercer leur domination…On peut d'ailleurs à partir d'une analyse de classes et de maintien d'un ordre protecteur des dominants, interroger la délégation sur les classes dominées d'une main mise de l'organisation de l'annihilation de la volonté et du libre arbitre des chiens, comme contre partie jetée en pâture aux dominés pour qu'ils y trouvent un semblant de reconnaissance et d'orgueil alors qu'ils sont individualisés, humiliés, dépossédés par les classes dominantes.
Edgar MORIN: Le monde scientifique connaît, avec le développement des sciences de la communication (Wiener et Shannon), de la computation (Turing), des organisations sociales (Simon), de la biologie (Von Bertalanffy), de la biophysique (Atlan) ou même des sciences de l’ingénieur (Le Moigne), un bouleversement paradigmatique qui a ouvert la voie à l’étude des systèmes complexes. Cette mosaïque de spécialités a permis l’émergence d’une vision particulière du monde : le paradigme systémique. C’est sur ce terreau qu’Edgar Morin, sociologue de formation, a construit sa théorie de la complexité (sa méthode), en embrassant et surtout en articulant de manière systématique les perspectives sociales, biologiques, physiques, anthropologiques et psychologiques autour du concept de complexité. C'est ce que l'on fait dans les balades. On partira alors du fait que le chien est un système de décision se servant de son entourage pour les prendre. On peut de ce fait lire les activités et les interactions les dégradant ou les optimisant dans un objectif de pérénité de systèmes.
Sociologue de la pensée complexe, il définit sa façon de penser comme « constructiviste »2 en précisant : « c’est-à-dire que je parle de la collaboration du monde extérieur et de notre esprit pour construire la réalité »3
La sociologie cognitive est l'étude des comportements humains (notamment de l'apprentissage et des manières de connaître) à travers l'interaction et les interconnexions entre individus.
Ce que l'on fait aux balades: c'est la mise en œuvre de ces principes CONSTRUCTIVISTES et la recherche de leur validation. Racialisation, patriarcat, viriarcat, conditionnement, marchandisation des relations, mal traitance psychiques et socio-éthologique, privation d'autonomie, perte de parole. Entendre et se faire entendre. Etablir le vivre ensemble sur une organisation sociale et grégaire fondée sur la communication poursuivant le projet communiste (ce n'est pas une injure, ni une injonction idéologique mais le principe de partage des ressources et des responsabilités, "à chacun suivant ses besoins, à chacun suivant ses moyens") de mise en commun de nos moyens de coordination et d'action, au nom d'un partage de territoire protégeant son écologie et celle des différents systèmes le partageant. Comme le nécessite le projet de contrat naturel de Michel Serre, définir les moyens et les compétences pour tendre vers un monde symbiotique et non un monde parasitaire est un des enjeux de tout système d'éducation. Voilà ce que l'on fait aux BALADES.
RENDEZ-VOUS SAMEDI ET DIMANCHE, 9 45, FORÊT DES MIMOSAS. BOULEVARD LOUIS LIGNON.