BALADE DU 13 et 14 Octobre 2018 dîte balade des communistes épisode 1

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Communisme: de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins.

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Pour l'anthropologue Marcel Mauss, chantre de  la théorie du don, faire un don postule la dette, crée la dette. Par réciprocité et honneur, cela condamne à l'honorer, comme le saint condamne le patissier:

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Cool non! optimiste si ce n'est "pervers" car la théorie du don acquiert par ce biais de la réciprocité sous peine de perdre la face, son utilité dominatrice dérournée. Le don ne serait-il qu'une tactique d'assujetissement du gâté par le biais de sa mauvaise conscience ou de la peur de perdre la face par défaut de mutualité? Elle n'est sans doute pas que cela. La réciprocité ainsi amorcée est aussi affaire "d'équilibre", de création d'empathie, de pari sur l'avenir, d'investissement. Elle développe l'entraide, l'échange, la co-construction du monde, le compromis et la tolérance. Sans doute mais pour les utilitaristes ce sont des notions "interlopes" (louches), naïves (Normal, les utilitaristes sont libéraux, version marchand et grande distribution).

Regardez vos chiens. Vous y croyez à leur égoïsme ontologique (les définissant en tant que tel, égoïste et intéressé par nature) comme en sont certains  la plupart des spécialistes comportementaux porteurs  de la doxa toutoumaniaque, pour qui  aucun acte n'est gratuit,  tout pour la gueule!!!!?????

Une des sources majeurs des contresens véhiculés par les doctrines de l' "intérêt, moteur de l'adaptation", est celle du plaisir. 

Le plaisir induit sa recherche et son obtention par le biais de la "récompense". Il porte au moins deux contresens majeurs, sa composition et son moyen d'obtention, qui produisent  l'immense trahison et déception  de la marchandisation de la relation et de l'échange et  nous obligent à les vivre sous peine d'immaturité, de naïveté et d'incompétence. C'est eux qui justifient la plupart des abandons "soft" mais "radicaux" et "la somatisation" de nos pertes de souveraineté, de liberté dans nos relations à "l'autre".

Le plaisir envisagé comme tautologie de l'acmé  "orgasmique",   s'exprime actuellement à travers un langage  pseudo rationnel et techniciste. Sous forme de décharges d'ocytocine (tendresse), de dopamine (récompense),  de sérotonine (humeur), (pour les filles) d'œstrogène (combat de l'anxiété),de progestérone (humeur), de testotérone (désir), de lulibérine (préliminaires et calins), nous ne serions plus qu'une machine chimique à jouir. Honte à toi si elle se dérégle et se dégrade. L'enjeu au bonheur serait la mise à niveau spasmogène "des fluides" nécessaires à son bon fonctionnement,  au même titre que le lave glace, le liquide de refroidissement, l'huile moteur, l'urée synthétique des blueHdi etc.

Le plaisir envisagé alors comme la satisfaction immédiate d'un besoin addictif amène au paradoxe de  la dépendance comme fin en soi, objet politique, l'organisation de la mise en dépendance,  enjeu pur de domination pure. Au nom de l'utopie d'un monde pacifié par le "doux commerce" cher à Adam Smith, je rends ta vie spasmodique: ton but et la réalisation de ta vie se mesurera à l'aune de l'orgasme perpétuel que tu es censé atteindre. Il en découle une définition à jamais renouvelée du bonheur à chaque "shoot" et manque comblé. Les meilleurs buisness makers sont les cartels de drogues qui organisent l'utopie d'un marché à haut rendement basé sur un marketing de la demande, désir/manque, fondé sur l'anathème essayer c'est l'adopter et de l'offre,  besoin/dépendance, fondée sur la restriction et la dépendance totale des sources d'approvisionnement. Un rêve d'économistes qui, du coup, intègrent sans état d'âme les fruits de ce prolifique marché au calcul du PIB des économies mondiales. On y rajoute les sucriers, l'industrie du tabac, la mode etc.

Pour le chien, on deviendra machine à lancer la balle etc.

Le plaisir est autre et multicomplexe. Il se nourrit de la réflexion, de la compréhension, de l'interrogation et du doute et non de la satisfaction. Pour être autre qu'une mise en abîme et une dépendance assouvie, le plaisir se nourrit du sens, de l'exigence, de l'éthique et de l'empathie créatrice de solidarité et de production.

Le bonheur n'est pas de "consommer" ou de "jouir" mais de cogiter. Le cogito de Descartes a l'inconvénient de libérer plutôt que d'assujétir. L'échange, le syncrétisme, l'écoute, le compromis, la dialectique, la synthèse, le dépassement, la rupture et le saut  "quantique" ou à l'élastique, voilà le bonheur, l'émerveillement de l'exploration, du respect, de la préservation et de la création.

Un des moteurs à la pacification est la pensée, la culture, le raisonnement.

La théorie du choix rationnel: la meilleure interprétation des êtres humains est de les voir comme des AGENTS INTERESSES qui dans toutes les situations calculent la façon d'obtenir les meilleurs termes possibles , le plus de profit, de plaisir ou de bonheur pour le moins de sacrifices ou d'investissements. L'archétype du maquereau ou de l'homme occidental maritalement établi. 

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Hummm une gourmandise!! Personnellement je trouve cela délicieux  Pour les palais difficiles ce « chien »-là est à la glace au chocolat, au thé ou à la cacahuète. Pour réaliser ces incroyables crèmes glacés, il faut environ cinq heures et un moule haut de gamme en silicone. Pour ceux qui veulent tenter l'expérience, le petit chiot est à 3.13 euros, alors que le plus grand s'affiche à 12 euros.

Mais leur image pousse au dégoût non? Pas très rationnel tout çà, alors que nos papilles s'exciteraient au contact du chocolat fondant, nos yeux repousseraient cette envie.   Notre choix ne répondrai pas à nos intérêts ou alors pondérés par la "perspective du risque encouru". (Hackheman prix nobel d'économie 2002).  Celle de la perte d'estime de soi face à la compromission inacceptable de manger symboliquement un "toutou"  remplit "d'humanité" et non de chocolat! Ceci s'accentue d'ailleurs au fur et à mesure ou je cède à la tentation de la dépendance et à l'inconséquentialisme mon inhumanité à détourner le regard de la souffrance du monde dont je suis un des acteurs de production.  Heureusement je me soigne au baume SPA, protection des toutous et autres Brigitte Bardoterie.

 

Bon pour les balades de samedi et dimanche même rendez vous que la semaine dernière pour l'application des oings anti mauvaise conscience mais surtout super prise de conscience à partager un territoire etc. etc. 

Je continuerai la semaine prochaine. c'est pas fini.

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