BALADE DU 20 et 21 Octobre dîtes balade des communistes bis

Camarades, camarades, travailleurs, paresseuses, oisifs, oisillons, collègues, collègues, oestrogènes, collagènes, botox, BBox etc 

Communisme: de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. Où cela peut - il bien nous mener?

La théorie de l'interaction sociale fondée sur l'intérêt et la vie morale qui en découle ne peut se réduire à la recherche de l'avantage mutuel et faire du sien propre, l'unique boussole  qui piloterait nos comportements.

Le sentiment de justice, d'équité, de réciprocité, de symétrie  en serait l'image de justice et un moteur tout aussi puissant que notre présupposé "égoïsme". Est ce suffisant?

Les théories de l'échange 

Par exemple:

 George C. Homans et sa théorie de l’échange social. Cette théorie, née des concepts économiques et d’échanges, traite de la manière dont s’effectue l’interaction sociale.

Ainsi, "la théorie de l’échange social met en avant l’idée selon laquelle toutes les relations se forment, se maintiennent ou se brisent en raison d’une analyse coûts – bénéfices". Ceci nous amènerait à faire des comparaisons entre des alternatives et à choisir les relations présentant le meilleur rapport qualité coût!

C'est le jeu de balle, la gamelle et sa ritualisation, instrumentalisant le chien comme être "intéressé égoïste capricieux" nécessitant un main de fer dans un gant de velours. Excitation, plaisir au moindre coût, le shoot de cocaïne en est le pendant.

C'est ce genre de théorie qui amène à développer une marketisation généralisée et omniprésente de toutes les  rhétoriques tournant autour de la "satisfaction du client roi" et du marché symbôle de la demande rencontrant l'offre.

L’émergence de paradigmes cognitifs et constructivistes devrait la rendre obsolète mais elle masque trop d'enjeux de "domination" pour être abandonnée de la sorte. Il est intéressant de regarder les chaînes BFM BUISNESS, BLOOMBERG et BBC eco pour se rendre compte  par le ton policé, sérieux, compassé qu'il y est employé, que la domination du discours de la rationalité limitée ou pas et du Darwinisme social qui l'accompagne n'est pas prêt de laisser sa place à celui de la volonté,  du projet du "partage de territoire". 

Levi Strauss , lui scindait  la vie en trois sphères commandées par le principes de réciprocité.

1: Le langage, échange de mots.

2. La parenté, échange de femmes.

3. le commerce, échange de biens.

C'est trois "échanges" se faisaient sous le régime de la réciprocité.

Ce qui nous amènerait à considérer tout modèle d'interrelations humaines et animales, si on ouvre le champs de l'interraction à l'animal, à être envisageable sous forme d'un échange et de l'organisation de sa réciprocité.

L'échange de mots avec les chiens!!!!!!

Pourtant la réciprocité n'est peut-être la meilleure des choses!

Oeil pour oeil etc, l'echange de bon procédés, c'est cool mais le renvoi d'ascenceur sent plutôt la corruption.

Par contre la relation  mère-enfant où est la réciprocité. Est ce une dette? comment la  rembourser?

Alors le COMMUNISME   dans tout çà? principe moral? UTOPIE? 

Le mythe: l'époque où les humains détenaient tout en commun, avec les chiens entre autre au jardin d'Eden. Puis la "chute" venue avec la "malédiction" des clivages du pouvoir et de la propriété privée.

Le rêve: restaurer l'ordre initial, restaurer la propriété commune et la gestion commune des ressources collectives!

Mythe+rêve = des centaines de millions de morts. BOF

En réalité le COMMUNISME n'est pas une utopie magique mais un principe de VIVRE ENSEMBLE. 

Nous agissons tous en communiste une grande partie de notre temps. Le partage de territoire en est un exemple.

De chacun selon ses capacités à chacun selon ses besoins, la question bien plus pragmatique et immédiate se doit d'être: qui a accès à quoi, et à quelles conditions.

Partout ou l'on se pose cette question nous sommes en présence d'une forme de communisme.

Avec votre chien idem, celui des autres mais  aussi et surtout avec les autres (autruches) surtout.

En cas de coopération à un projet commun, tout le monde respecte ce principe.

Exemple: une canalisation saute et il faut réparer. PASSE MOI LA CLEF DE 12. On assiste rarement à une réponse du type: et qu'est ce que tu me donnes en échange? (rarement, parce que lorsqu'il faut passer l'aspirateur sous la demande polie et pudique de sa ou d'une compagne campagnarde mais néanmoins affûtée sur la répartition des tâches ménagères, souvent une négociation de fumeur de pipe se met  en marche comme Kastaner traversant la rue pour aller de l'élysée à  la "place Beauveau" sans escorte autre que son éternel pigeon sédentaire)

Si l'on veut que les choses se passent au mieux et se fassent, la meilleure méthode, la plus efficace est de se répartir les tâches suivant les capacités de chacun et à donner à ce chacun tout ce dont il a besoin pour les accomplir.

Plus il est nécessaire d'improviser, plus il est nécessaire que la coopération se démocratise. Et pour qu'il y est coopération il faut qu'il y est des aptitudes multiples, variées et différentes.  (cf voir Newton et les voitures)

Il faut respecter l'autonomie de chacun. Lors des catastrophes, désastres on revient à un COMMUNISME basique, on s'entraide suivant ce principe. Les principes d'intérêt, d'honneur, hiérachique etc deviennent un luxe que l'on ne peut s'offrir. 

les étrangers deviennent frères et soeurs, la société humaine semble renaître.

Le communisme est le fondement de toute sociabilité humaine.

L'autonomie et la reconnaissance de l'autre en est son évidente nécessité.

Pour les chiens idem. C'est en cela qu'ils nous donnent des leçons de vivre ensemble.

On postule toujours, on fait le pari que quiconque qui n'est pas un ennemi avéré agira en conformité avec ce principe de "chacun selon ses capacités", tout du moins dans une certaine mesure. Quant on demande son chemin, que l'on fait du stop, que l'on peut partager ses allumettes, on fait du communisme.

Dans le partage de territoire de façon apaisée, le postulat du partage est fondamental.

Le partage consiste alors à construire les capacités à le faire. A développer des aptitudes au langage, à l'échange, à la réciprocité et à l'opportunité. Avec le chien on apprend l'importance  de se mettre à la place d'autrui au delà de l'empathie mais dans la nécessaire organisation des échanges en vue de "partager".

Arrêtons et arrêtez de les "mépriser" et n'attendez pas une catastrophe pour qu'un migrant face l'homme araignée et sauve un bébé. C'est un geste communiste. Cela concerne aussi bien les chiens, que les handicapés, les "réfugiés" que tous les exclus qui nous font détourner le regard et nous autruchisent.

Rendez vous communiste et réciproquement lycée de Versailles, à 

14h30 Mac do la Teste Samedi

9h45 Salie Nord Dimanche matin. 

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