Balades du 11 et 12 JANVIER 2020 dîtes balades de ce qui ne sont pas dupes

Mes chers tous, toutes, toutous, toutoutes, foufous, foufouttes, froufroux, froufrouttes, french cancan, culottes anglicanes, koala, cuits à point, très grand cône, Scott Morisson 

Beaucoup me posent la question mais pourquoi aux balades d'Antoine, les chiens guide d'aveugle sont-ils considérés comme l’antonymie du chien compagnon rêvé, complice, autonome et intelligent. 

Dans cet article paru dans "the conversation", vous en aurez la réponse. 

https://theconversation.com/mia-6-ans-comment-les-chiens-guides-daveugles-savent-ils-ou-leurs-proprietaires-veulent-aller

Mia, 6 ans : « Comment les chiens guides d’aveugles savent-ils où leurs propriétaires veulent aller ? »

Merci Mia pour ta question. Je connais un peu ce sujet parce que j’ai moi-même une certaine expérience dans l’entraînement et de l’utilisation d’un chien guide. De plus, dans le cadre de mon travail d’enseignement à l’université, je travaille avec plusieurs étudiants menant des projets de recherche sur ces chiens.

La réponse à ton excellente question est en fait assez simple. Les chiens guides, qui sont des chiens d’assistance pour les personnes aveugles ou ayant une déficience visuelle, savent où aller parce qu’ils s’entraînent beaucoup.

Comme la façon dont tu as appris à marcher de la maison à l’école, ou comme les adultes savent comment conduire à différents endroits sans se perdre : c’est parce qu’on répète plusieurs fois ces trajets qu’on arrive à les mémoriser.

Dans le cadre de sa formation, le chien guide s’exerce à se déplacer dans certains des endroits où la personne qu’il guidera doit se rendre régulièrement. Cela peut être le trajet de leur maison à la boulangerie ou de son domicile à l’arrêt de bus ou de métro.

Donc, en termes simples, les chiens d’aveugle savent « seulement » comment se rendre et revenir d’endroits familiers. Des chemins qu’ils ont appris.

Indentifier les obstacles

Avant qu’on ne lui enseigne ces itinéraires, un chien doit énormément s’entraîner. Savoir guider quelqu’un de façon sécurisée est beaucoup plus important que de connaître un itinéraire en particulier.

Prenons un exemple : tu vas à l’école à pied, et sur ton chemin il y a une branche, tu peux y marcher dessus. Si elle est petite tu peux l’enjamber, si elle est trop grosse, tu devras la contourner.

Comme une personne aveugle  ne verra pas la branche, c’est à son chien-guide de lui faire savoir qu’elle est là. La façon dont ils le feront dépendra de la taille de la branche.

Les chiens doivent suivre une formation spéciale pour devenir des chiens guides. Shutterstock

Si elle est petite, le chien pourra guider la personne pour l’éviter. Si elle est très grosse, il bloquera la personne pour lui faire comprendre qu’il ne faut pas continuer.

Cela signifie qu’une grande partie du travail d’un chien guide consiste à faire savoir à la personne qu’il guide qu’il y a un obstacle sur son chemin. On n’y pense pas forcément mais les obstacles sont nombreux : des marches, des trous ou un trottoir qui s’arrête.

Travailler en équipe

Beaucoup de gens peuvent penser qu’un chien guide « dit » à une personne quand elle peut traverser une route. Mais ce n’est pas vrai.

Le chien empêchera la personne de marcher sur la route pour lui faire savoir qu’elle a atteint la fin du trottoir. C’est alors à la personne d’écouter autour d’elle et de décider si elle peut traverser la route en toute sécurité. C’est la personne qui dit au chien qu’il est possible de traverser en toute sécurité et non l’inverse.

En résumé: le chien guide d'aveugle est conditionné à des types d'obstacles qui sont identifiés comme autant de stimuli types qui sont ainsi  les étapes clefs du parcours. 

Par cette technique, la marche de l'aveugle apparaît comme une balade "normale", le film d'une tranche de vie. Cette marche nous apparaît être alors une construction autonome produite par le chien. Il devient alors non seulement le capteur visuel du non voyant mais plus encore sa conscience qui  évalue le risque et la dangerosité d'un environnement. Le chien au delà d'être sympathique donne alors l'illusion  d'être un être empathique, conscientisant l'autre, son handicap ou sa fragilité dans son environnement, en en donnant la spectaculaire image. Conséquent par bienveillance immanente, faisant de  toute décision une intention bienveillante tournée vers l'autre. Mais ce qui pourrait être vrai par capacité et aptitude, on le lui refuse, on lui impose de le singer.

Ceci est une imposture. Une mise en scène comme tout tour de magie. En résumé une escroquerie. 

Le principe du "conditionnement opérant" est de formater un cerveau à ne répondre non pas à tous les stimuli mais au contraire, qu'à certains stimuli. Sélectionnés, ils résument toutes les "postures" permettant d'affronter non pas un monde ouvert mais son avatar, caricature de sa complexité. Partant du principe que la "socialité et la sociabilité" qui la permet ne se résume pas à  ne "réagir" qu'à certains stimuli tracés et posés comme les meubles d'un paysage domestique,  obtenir des "postures" types simulant des comportements conscients ne sont que des réactions et non des décisions construites. La vie n'est pas un tableau pointilliste composé sur un écran plus ou moins riches de "pixels",   la Joconde un sfumato en trompe l’œil, un 24 images secondes, chimère mécanique de la fluidité, du fondu enchaîné, du camaïeux, illusion mécaniste de la vie,  de sa complexité et de ses sens.

ainsi parlait Zarathoustra ou pas

Le conditionnement opérant , la relation stimuli R, comme résumé de la prise de décision aboutit à lobotomiser le vivant, à n'en faire que des sujets intéressés, construits uniquement sur le principe d'égoïsme et d'utilitarisme. La reproduction ad nauséum du comportement étalon, singe ce que l'on espère ou aimerait croire possible. L'assimilation de l'apprentissage et son accommodation, ce qui seul permet l'illustration de la mise en oeuvre spectaculaire de  l'autonomie et de la conscience des choses, y sont sacrifiés sur l'autel de l'incompétence communicationnelle.

Faire du chien un mime donnant l'illusion de l'intelligence, de la complicité, de l'empathie, de la bienveillance en caricaturant les images de ce qui est du rapport grégaire et complice, c'est trahir le vivant et le CONTRAT DE  GREGARITE, projet de vivre ensemble dans le respect du partage de territoire de façon apaisée. Mais surtout, c'est trahir et abandonner les rêves de l"enfance, de la générosité  et de la confraternité. 

Samedi et dimanche matin  9 45 SALIE NORD, par la guidance, la communication émotionnelle, la négociation intentionnelle,  l'apprentissage par micro progrès et la mise en  oeuvre de communication informationnelle  éclaircissant la compréhension du monde, nous construirons l'autonomie, la conscientisation et la bienveillance complice qui nous lient avec nos toutous et leurs congénères humains.

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