BALADES DU 19 ET 20 DÉCEMBRE, DITES BALADES DES DÉAMBULATEURS ARTIFIÉS ET NON SPORTIVISÉS.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTTOUTES.

Croyez vous sincèrement que j'attache de l'importance à vous plaire? Et plus particulièrement à ceux qui de par leur habitus, c'est à dire leur "Manière d'être, aspect général " de classe supérieur dans le sens marxiste ou bourdieusien du terme, croyez vous sincèrement que j'en recherche l'approbation au nom d'une reconnaissance d'appartenance, réfléchie et stratégique qui n'est flatteuse que pour ceux qui s'y accroche maladivement sous peine de se sentir déclassifié.

En résumé je ne recherche pas votre reconnaissance.

Les messages comme quoi on est une "belle personne", "généreuse",  qu'au nom de cela l'on se doit d'être attentif à ne blesser personne, d'être tolérant, tolérance par laquelle on vous caractérise,  qui vous qualifiant, vous bâillonne ou organise l'interdit ou le déni de droit ou de devoir de vous exprimer et de pousser chacun dans les retranchements d'un discours mal construit et mal argumenté, non fondé ni sourcé, est ce une qualification tolérable si ce n'est baîllonneuse ou perverse. Un piège à la con de la rhétorique et de la raison, dialectique ou pas.

 La tolérance c'est pouvoir tolérer,tolérer la douleur, la menace, c'est se sentir assez fort pour ne pas avoir peur de la confrontation qu'elle soit verbale ou physique. Alléluia!

Mais ce n'est pas supporter toutes les opinions, croyances et autres fois, sous prétexte qu'elles sont les points d'honneur qui en leur nom exacerbent la censure, le rejet, l'interdiction du  blasphème et la non remise en cause de leurs vérités qui n'ont pour effet que d'être liberticides et justificatives  des dominations ignominieuses et porteuses de violences à destination, subies au nom d'une moralité mortifère. Qui de plus ne vise et n'atteignent que les femmes dans la grande majorité des cas, les autres genres et autres couleurs.  Ce sont pour moi les plus vils et abjectes qualificatifs que l'on peut et que l'on puisse émettre. Parce que cela justifie le ventre mou de l'amalgame et du respect de ceux qui eux n'ont aucunes limites dans leurs hystéries agressives de défense et de spoliation de "territoires" de liberté.(civitas, la famille pour tous, les évangélistes, les zouaves etc)

La question est "doit on par devoir non pas polémiquer mais ne pas dire avec force ce que l'on voit qui aboutit à une incapacité à construire son propre discours de vie", ce qui précipite ceux qui en sont incapables dans les bras des susceptibilités, fausses sciences, manque de confiance, de doute et d'humilité, qui se croient délégitimer parce qu'ils prennent  un dictionnaire ou qu'ils ont peur de dire et de poser les limites de leur savoir. Savoir qui  ne devrait pas être une opinion mais une construction inachevée à partager. Çà, cela pousse    dans les bras de tous les ayatollah des solutions réponse à tout  du rejet de l'autre, de la nostalgie, de la xénophobie, du racisme et du complotisme.

Pas de bol, cela ne m'intéresse pas. De plus je considère que cela fait partie des choses  dont, dans les "balades", vous apprendrez à vous émanciper. Dans les balades nous sommes dans des situations de constructions, d'observations d'organisations de collaborations, de pouvoirs, d'autonomisation.  

Nous sommes sur le champs "image et spectacle", car nous pouvons y développer l'observation et la clinique des comportements d'ajustement et grâce aux chiens, de pouvoir y vivre l'expérience réussie de leurs établissements.

Parmi les  champs  au travers desquels     on construit nos contres sens épistémologiques perturbateurs de la bonne prise de décision par la dégradation communicationnelle qu'elles engendrent, on en a identifié 6.  Je rappelle que ces champs sont sans chronologie particulière celui de "l'image et spectacle", de la "confiance", du "plaisir", de la "responsabilité", "du pouvoir" et du "temps". Autant de champs de logiques qui s'accouplent deux par deux suivant chaque individus et qui forment les dialogiques d'erreurs propres à chacun au sens 'morinesque' (Edgar Morin).

Dans chaque champ,  identifier, révéler les contresens épistémologiques de chacun est un devoir pas une humiliation portée. On ne blesse pas on fait prendre conscience de ces erreurs qui font partie de l'étiologie pour partie de nos dysfonctions communicationnelles qui pervertissent les comportements souhaités de coordinations mutuelles. Les autres étant liées à la dégradation de nos aptitudes à traiter l'information, c'est à dire à capter son environnement, à le catégoriser et à en organiser les réponses d'adaptations adéquates.  Mon job est de mettre en mots les maux communicationnels qui auront pour  conséquences les dysfonctions du rapport d'autonomie partagée nécessaire au partage de territoire de façon apaisée. 

Sur les rendez vous de la semaine dernière il n'y a pas de polémique.

Qu'est ce qu'une polémique: Discussion, débat, controverse qui traduit de façon violente ou passionnée et le plus souvent par écrit, des opinions contraires sur toutes espèces de sujets (politique, scientifique, littéraire, religieux, etc.), genre dont relèvent ces discussions. Principe, structure sur lesquels repose l'organisation narrative du discours quand elle est faite de confrontations d'idées.

Donc pour qu'il y est polémique faut il qu'il y est "idées".  Quand on discute si la terre est plate ou ronde, au 16° siècle peut-être que l'on pouvait "polémiquer" mais au 21° siècle ce ne sont que dénonciation de "platitudes".

Sportivation et artification, exemple de la "break dance" et de la lutte sénégalaise.

 

Extrait de la thèse que l'on m'a fait lire sous prétexte de contre argumentation je suppose ou d'informations amies et que j'invite à lire réellement.  Texte tiré de:

Aurélie Doignon, « Sportivisation de la danse, artification du sport », L'ethnographie, 5-6 | 2021, mis en ligne le 28 mai 2021, consulté le 17 décembre 2021. URL : https://revues.mshparisnord.fr/ethnographie/index.php?id=807

J.O. : on le voit en particulier dans des disciplines comme le patinage artistique – son nom est d’ailleurs éloquent quant à son caractère distinctif du patinage de course - ou la natation synchronisée. Ainsi, se posent les questions de codification, de mise en codes et en savoirs, afin de permettre la mise en notation nécessaire aux J.O.

43Enfin, voir paraître la discipline breakdance aux J.O. c’est extraire un élément du mouvement hip-hop, du caractère urbain (street) qui lui est conféré. Cette ré-institutionnalisation (suite à une première institutionnalisation, bien mise en avant par Faure37, Garcia38 et Shapiro39 de la danse hip-hop dans des festivals) lui permet d’acquérir un nouveau public. Finalement, la danse hip-hop, et en particulier le breakdance, qui a émergé dans la rue et dans les coins désertés des galeries marchandes la nuit tombée, perçu au départ comme une pratique masculine et de banlieue, s’est peu à peu formalisée et féminisée à travers son institutionnalisation et la diffusion de la pratique au sein de cours, stages, etc. Cette nouvelle étape, celle de la sportivisation, qui vise à ne prendre qu’une des branches de la danse hip-hop : celle qui se veut la plus spectaculaire, est en réalité l’étape du dépouillement. Face à celle de la dimension artistique (mise en art et en savoirs) vers laquelle la danse contemporaine l’avait élevé, vers une dimension très agonistique. Cela n’est pas sans lien avec les caractéristiques des danses qui précèdent les combats de lutte, dépouillées. Les acrobaties pratiquées par les danseurs de sabar comblent l’interstice du fossé entre art et sport dans la pratique du sabar40.

Aurélie Doignon

Aurélie Doignon est docteure en Sciences de l’éducation de l’Université de Bordeaux, elle a fait sa recherche au sein du laboratoire CeDS (EA-7440). Son travail est consacré à l’étude de la mise en savoirs et des processus d’institutionnalisation à l’œuvre dans la danse sabar, à travers l’observation des trajectoires et des parcours de professionnalisation des danseurs sénégalais, en France et au Sénégal.

Libre à vous d'en tirer les conclusions qui vous conviennent.

Samedi et Dimanche matin 9h45 salie nord, je vous tolèrerai mais pas trop quand même.

 

PS/ Dire que la Doignon on l'aime bien, est aussi creux que de dire qu'Antoine est très sympa! C'est son travail qui peut être intéressant quoique pour moi il a des lacunes en particuliers sur la dimension civilisationnelles de la sportivation. Voir Norber Hélias.

Je ne peux m'esbaudir devant le sport culte du vainqueur, de l'individualisme et du combat. Le jeu sans doute est beau. J'ai pratiqué les trois. Boxe, danse et lutte et je peux vous dire que je n'ai impressioné personne. D'où l'école que j'ai  fondé en toute modestie bien sûr et pas plus tard que maintenant, celle des anonymes qui ne recherchent pas à être reconnus que pour ce qu'ils  sont. Une non marchandise.

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