Bienvenu au IEL, ce magnifique enrichissement de la langue qu'aux balades on ne cesse de promouvoir et d'en démontrer l'utilité et l'indispensabilité pour traiter des problèmes de comportements et des dysfonctions relationnelles induites par des communications dégradées dont l'étiologie se trouve dans nos représentations de la construction de nos décisions, de la reconnaissance des aptitudes détenues par tous et du poids de la culture patriarcale pour faire vite qui nous influence, justifie et nous enferme dans le monde carcéral de la relation narcissique subie. 

LIBÉRATION.

«Iel», dont l’usage est encore rare,  «pronom personnel sujet de la 3e personne», sert à désigner une personne, et ce, «quel que soit son genre».

Le pronom, que la Grande Grammaire du français (Actes Sud, 2021)  permet de se dispenser de l’assignation masculin ou féminin que le système pronominal du français propose  OU  impose ?

Roland Barthes déplorait en janvier 1977  dans sa leçon inaugurale de la chaire de sémiologie littéraire du Collège de France de la binarité imposée de notre langue: «Dans notre langue française [...] je suis obligé de toujours choisir entre le masculin et le féminin, le neutre ou le complexe me sont interdits.» Il développera plus tard la notion du neutre et de sa «puissance», sa capacité à exprimer la complexité du réel. En cela, «iel», qui amalgame «il» et «el», est barthésien.

C'est un des fondements de la méthode ADPP de considérer les chiens hors de leur genre et hors de leur "race" ainsi que les gens et de ne les considérer qu'en tant qu'individus.

La relation aux chiens est au delà d'une métaphore, le modèle archétypal de l'erreur épistémologique de la relation de domination et de pouvoir comme postulat à la sécurisation et à la protection de nos capacité d'adaptation et d'évolution dans nos rapports symbiotiques à la vie.

La domination n'est pas l'alpha et l’oméga de toute relation. La confiance, la responsabilité, la compétence, la capacité  à se faire comprendre, à utiliser l'"autre" dans toutes ses dimensions pour renforcer ce que l'on capte de son environnement, les qualités de tempérance, de vigilance, d'empathie et de transmission en sont encore plus les piliers pour une adaptation systémique équilibrée. Pour affronter la complexité du monde on a besoin de l'autre, et l'autre a besoin de nous. Mais il n'est pas un outil comme les chiens "policiers" qui ne sont construits que par une mise sous dépendance par les jeux ou les récompenses. Le rapport avec votre chien, considéré comme un partenaire autonome, la méthode ADPP la construit.