Mes chers loups, louves, chacals, chacaux, festival, festivaux, oripal, oripeau, doux dingues, charolais, bazadaises et pour finir, hermaphrodites, bernard-l'hermites,
En ces jours du samedi après midi 14h15 Mac do la Teste, direction forêt de Cazaux et de dimanche des rameaux 9h45 salie nord, rien ne nous sera épargné.
Encore une fois l'acrimonieuse parole prodiguée par la personne en charge des balades trouvera sur son chemin, l'écho des savanes et la résonance des grands fonds Marins chuchotés par la Macronie.
Que vous preniez au sérieux ou pas le discours corticoïdé tenu de façon péremptoire tout au long des balades , il n'empêche qu'il donne en comparaison à la logorrhée macronienne, le goût frelaté du Red Bull sous sucre glace, sniffé par l'inoxydable Castaner en guise de vin de messe et régurgité par la virevoltante Sibeth Diaye, en guise de bonne parole spasmodiée au rythme des musiques lobotomisantes des centres commerciaux et autres palais de consommation compulsive.
Magnifique porte parole de la macronie triomphante, vous ne pouvez et je vous le souhaite qu'applaudir des deux mains, des pieds et du cul par terre à la magique image d'une intégration réussie. (Je ne parle pas du "cagol" Castaner" qui est un pied de nez au Loft et à la télé réalité des marseillais versus le Chti comme ascenseur social). Cette magique porte parole de notre impérial "guide", est par la forme le symbole même d'une émancipation et de la modernité du progressisme humaniste, au métissage triomphant et à l'enrichissement de l'autre. Habile, rusée est l'utilisation de l'image de Sibeth qui représente le progressisme civilisationnel dans sa plus noble manifestation. Alors que c'est sa plus vieille conception, la plus datée, la plus dépassée , la moins novatrice et émancipatrice, la macronienne, qu'elle est chargée de défendre. Étrange paradoxe que de servir d'oripeau pour travestir et camoufler une des plus réactionnaire vision de la vie en communauté. Celle qui ne saurait être pilotée, au nom du progressisme frelaté, par autre chose que l'intérêt individuel alimenté par l'énergie de notre égoïsme profond. Justifiant notre agressivité, notre avidité et notre avarice comme les qualités les plus sûres afin d'établir par ruissellement, une fois après avoir pillés les "autres", notre vivre ensemble, l'ensemble n'étant au service que des quelques uns, élites oligarchiques d'une ploutocratie à visage de Sibeth. Ceux avec qui partager ne s'imaginent pas l'honneur qu'ils ont d'être sacrifiés et pillés au nom de l'efficacité et de l'excellence. La paix et le bonheur ne sont alors plus que le spectacle offert aux démunis du plaisir volé, du besoin satisfait à en vomir, de la terre abîmée, de la vie fantasmée exhibée comme moteur de l'envie et de la concupiscence, nous livrant pieds et poings liés aux usines de production de nos misères. Ne pas partager et accumuler au delà du raisonnable est alors l'ontologie du progressisme, métaphysique du rien, du sans valeurs, sans éthique ni morale.
Heureusement, désespérément inapte à porter ce que pourrait être le progrès social, écologique et humaniste, au moins avons nous un symbole magnifique d'intégration.
Par contre ce samedi autre symbole lumineux, sous prétexte qu'elle s'adresse directement à l'oreille des chiens et leur fait remuer la queue vous pourrez côtoyer la Patou,
non pas celle des Pyrénées mais la Patou de l'aiguillon, en démonstration.