BALADES DU 7 ET 8 DECEMBRE DITES BALADES DES BÉNIS OUI OUI, DES AFICIONADOS DES CAMERAS DE SURVEILLANCE, DES GAZ LACRYMOGÈNES ET AUTRES RIMMELS COULANTS

MES CHERS TOUS,  MARCHEURS, MARCHEUSES QUI CROIENT COMPRENDRE LE MONDE, LE SENS DE LA DIRECTION ET LA DIRECTION DU NON SENS, AUX CORS AUX PIEDS SOCIAUX, AUX DURILLONS PROVOQUES PAR LE FROTTEMENT ET L'INFLAMMATION DU CAC 40, "5800 POINTS" ET LE RACHAT DE TIFFANY PAR BERNARD ARNAULT    

On peut se demander ce qu'est la morale devant tant de choses iconoclastes. (je sais je l'ai déjà fait mais je persiste et signe d'un qui veut dire zozo).

La morale est un domaine composé de connaissances qui pour la plupart sont des opinions et non des faits. 

Scepticisme, relativisme, nihilisme, subjectivisme se partagent autant de bons arguments pour justifier des propositions morales même les plus partagées tel que l'esclavage c'est mal. Mais ce ne sont que des affirmations qui ne peuvent être justifiées par des constats factuels, empiriques, ni démontrées par la logique ou les mathématiques. Elles peuvent être argumentées, réfléchies. Mais elles font toujours appel soit à des références externes tel la religion et le respect de certaines règles découlant des croyances "intimes" ou à des réflexions projectives nourrissant des  visions, des utopies réalisables tel que les droits de l'homme.  

Elles ont une valeur affective, supposée empathique, altruiste, fonctionnelle ou utilitariste mais au bout du bout du banc elles n'ont pas de valeur objective, rationnelle tel que l'on puisse en tirer des lois d'émergence et de mobilisation dans un corpus au service d'un projet qui ferait parti intégrante d'un essentialisme "humain" ou du "vivant". 

Le minimalisme moral repose sur le principe de non nuisance et le seul critère du licite et de l'illicite serait moralement celui du consentement mutuel des personnes. 

Qu'en est il dans le monde des chiens, le chien étant un "autre" dont l'altérité se compose d'affection, d'attachement, de devoirs supposés de réciprocité et de communications. Un regard, une fixation souhaitée sur soi, pansement et cautérisation de nos supposées trahisons. 

Pour comprendre le chien, considérons le comme un chinois de trente ans, n'ayant jamais été en contact avec de "bons français". 

1° le bon français se définit-il par sa bonté? Certainement pas pour le chinois. Il se définit uniquement par une capacité à produire des sons et des attitudes qui ne revêtent aucune signification pour lui. Un bon français peut alors être juif, arabe, musulman (ce qui entre nous soit dit, n'implique pas automatiquement qu'il soit forcément arabe). D'ailleurs merci à Frank Ribéry pour nous démontrer cette allégation tout en marquant des buts merveilleux même pour un ignare en football. Noir, rose, grec et même anglo-saxon ce qui en période de Brexit démontre un grand sens de l'accueil.

2° Notre chinois n'a pas les codes, la pierre de rosette. Il ne comprend rien et de plus, lui même reste incompréhensible.  Et nous en tant que Français, du haut des millénaires qui des guerres Napoléoniennes au jeux olympiques de 1968, assurent notre statut de phare de l'éthique et de la morale que consacra Voltaire, Rousseau et Waldek Rocher lors du symposium 2001 l'odyssée de l'espace commercial des Ulys(ses), nous ne sommes qu'un immense bruit à ses oreilles qui n'ont de chaste que la touffe de poils qui comme toutes les touffes de poils ornent les endroits les plus érogènes de la planète, "ma lune rousse pour les intimes", et qui n'ont pour autres fonctions que de filtrer le vol des bourdons et les attaques  de moustiques en espadrilles tout en assurant un havre de paix pour les petites bêtes qui grattent, qui montent et nous assurent un environnement chaleureux et affectif fait de chatouilles et de grattouilles, (je m'éloigne) et comme dit le berger picard, "revenons à nos moutons".  Nous  n'avons pas non plus de fonctionnalité "traduction" comme google et Apple pour nous rendre clairs comme Mickaël Jackson. Par contre remarquez que vous levez toujours le ton pour vous faire comprendre et non entendre.

J'en étais donc là à me dire que comme proutprouteur de bruits sans odeurs on se pose là. A partir de ce moment, comment s'assurer que nous ne faisons de mal  à personne. Comment s'assurer que le consentement mutuel existe quand je prends mon chien en laisse et que je l'oblige à me voir en lui tendant une friandise qui n'a pour fonction que de l’appâter. Quand dès qu'il fait un pas de côté, je le reprends, l'exhorte et le tance.  

Toute la question est: la relation avec le chien n'est elle pas le parangon du manque de vertu, de l'absence totale de morale, un abandon d'éthique dans l'établissement de notre lien aux autres qu'il symbolise. L'utopie totalitaire délétère devenue réalité qui fait de nous un tout honteusement autocentré, une déité autoproclamée, un narcissisme essentialiste.   

Où est le respect de l'autre dans la relation avec Médor. Comment se construit la morale si  minimaliste soit elle, qui est de ne pas nuire intentionnellement aux autres dans l'établissement de notre relation avec celui-ci dans un environnement tout aussi respectable mais malmené.

La morale est elle une porte d'entrée permettant de réfléchir et de définir le mise en oeuvre de la relation avec notre chien et ne résume t elle pas plutôt l'inconfort de la construction du respect d'autrui dans toutes nos relations qui nous privent du plaisir unique de l'égoïsme et de la captation spoliatrice de tous les bienfaits du monde sans avoir à les partager. 

A partir de ce constat, la relation envisagée comme une épreuve de force, résumée par le paradoxe de la domination soumission, n'est elle pas le meilleur paradigme envisageable non pour la modélisation de la relation aux autres mais pour la justification de la paresse à mettre en oeuvre un monde d'informations, de sens et de limites définissant le camaïeux de notre respect de l'autre. 

Ne pas nuire intentionnellement à l'autre, c'est en respecter l'autonomie mais préalablement c'est avoir la responsabilité de sa construction. 

Le rapport à l'autre envisagé comme une négociation de la limite et de son sens devient alors une des pierres angulaires de la morale. 

Mais celle-ci ne peut s'envisager qu'à partir des compétences de communications informationnelles et donc de la mise en oeuvre des expériences de vie complexes qui permettent de s'y confronter. 

Communiquer c'est Observer, se représenter, échanger sur cette représentation, c'est se référer, c'est décider, exprimer son ressenti et son plaisir de faire ensemble.

C'est encore une fois ce que l'on tentera aux balades. 9 45  Salie Nord samedi et dimanche 14 30 Pyla sur mer avenue jean Mermoz Samedi

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