BALADE DU 29 JANVIER DITES BALADES DE L’ERRANCE AUTONOME D’AUTONOMISTES RADIS COTS OU HARDIS COTS A NE PAS CONFONDRE AVEC RADICAUX ET HARICOTS!

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, TARBAIS, TARBAISES, COCO, COCOTTES

Avant d'attaquer les rdv, je voudrai vous annoncer une triste nouvelle, NINA de Simone, mieux connue sous son nom de scène, NINA SIMONE, nous a quittés le 26 Janvier. Inutile de vous dire que je, nous sommes de tout cœur avec Simone pour qui sa chienne était un roc d'amour. Nina était une de mes chiennes préférées avec sa précédente chienne. Ces deux chiennes   provoquaient chez moi le respect, elles étaient inspirantes.  Simone l'avait récupérée. Elles avaient tissé une relation d'affection, de soutien, de bonheur extraordinaire. Elle était gâtée à la "croquette" et on fermait les yeux, la tendresse de Simone envers Nina étant touchante à voir. Ma petite Simone avec ou sans chien, tu fais partie des balades, ta présence, ta gentillesse nous manquent, me manquent. Je t'embrasse affectueusement.

ANTOINE

Et la morale dans tout çà?

Le respect de règles  morales se traduisent par des règles de civilité. On les retrouve dans les balades. Elles régissent les interactions interindividuelles, et interpellent sur deux points: leur définition, leur respect.

Leur définition par leur justification a pour but de donner un cadre défini assurant la possibilité de vivre une vie civilisée. L'éradication de violences  arbitraires, gratuites, de tous types de harcèlements et de comportements déviants de domination en sont l'enjeu. Un monde ordonné dans un contexte d'ordre. Le respect de ce corpus se fera alors soit au nom de sa "transcendance", soit au nom de la poursuite du bien commun.

L'autonomie peut alors être définie comme une capacité indépendante à pouvoir assurer ses besoins d'adaptation tout en respectant le cadre réglementaire du "vivre ensemble". 

La définition de ses règles s'appuie sur deux paradigmes. Soit elles sont issues de l'état de nature, et à partir de cette origine, elles sont intégrées dans l'essence même des individus partageant cet état de nature. Soit elles répondent à une transcendance,  (dieu, l'homme, la loi)  et  étant imposées, elles participent à la définition d'un monde civilisé. A partir de là elles doivent être initiées et enseignées.

Considérées comme état de nature, elles s'imposent à nous comme des évidences et leur non respect sera  considéré comme un déséquilibre, des non conformités "comportementales", des défauts marginalisant celui qui les commet, le mettant hors de son essence et hors de sa grégarité ou socialité. Il faudra les "redresser" au nom de la "normalité", de l'écart de conduite qu'elles matérialisent, du bon sens, de l'allant de soi car elles se doivent d'être intériorisées et en tant que tel être honorées. Redresser le chien, l'humain, c'est le faire se tenir droit, à sa place, c'est à  dire que ce soit pour le chien ou pour l'humain le dé-marginaliser en limitant ses comportements déviants. C'est le remettre à l'intérieur des limites, ce n'est ni l'enfermer, ni le priver de mouvements. De ses comportements il faudra les réguler si ce n'est s'en préserver. Rééduquer a alors pour enjeu le respect de ces règles de "civilité". L'obéissance devient à ce moment là, la qualité première à cultiver, mais elle n'est pas ou ne doit pas être caricaturée par la suppression des degrés de liberté synonyme de l'"autonomie" constitutive du chien et de l'humain. Ainsi le chien comme l'humain se doivent d'être en capacité de s'auto-contraindre, d'être tempérant, mesuré, équilibré et répondre aux injonctions de coordination émises mais il ne doit pas être soumis à la peur, la crainte et la violence subie.

Soit si elles sont transcendantales, édictées. Le respect de ces règles vont alors être le fruit d'une éducation, d'un apprentissage qui tissera alors les liens sociaux transversaux et leur mode d'expression.

De ces deux conceptions découlent deux approches dans la construction de la relation. Dans le redressement, l'importance de la punition et des renforcements négatifs y prend sa justification au même titre que dans le catholicisme l'enfant était par essence le siège du diable. Sujets de désirs et de caprices, l'éducation servait et avait pour but de l'en expurger. On peut se poser la question si ce n'est pas la même logique qui commande à certains "propriétaires" , leur allergie à ce que leurs chiens se sentent les fesses, se lèchent, se montent ou tout autant qu'ils fuguent et aient plaisir à divaguer. Autant d'activités aux quelles leurs bas instincts  irréfrénables les condamneraient.

Dans l'apprentissage? l'éducation se résume à une initiation aux corpus de règles assurant et définissant nos civilités. Elles ne tirent leur légitimité que parce qu'elles participent à un corpus commun dont nous avons l'obligation de transmission à nos chiens comme à nos enfants, d'autant qu'elles sont une production externe et qu'apriori elles ne s'auto-génèrent pas en tant que table de la loi  mais que leur initiation doit répondre à la construction de l'autonomie du chien et de l'humain pour en faire un ensemble symbiotique.

L'autonomie

 Alors les chiens ont ils un sens morale? et qu'est ce que l'autonomie pour eux et donc pour nous?  Que doit - on attendre d'eux? comment la construire.

L'autonomie va se traduire par la préservation, quelque soit la situation d'apprentissage et de contraintes à respecter, d'une liberté de mouvement, un degré d'agitation. Par exemple dans la marche en laisse, vouloir et conserver un balan afin que celle-ci soit toujours détendue (la laisse), confère à ces activités la préservation d'un degré d'autonomie. Interrompre un exercice par un c'est fini en cours d'exercice, sur la lancée du geste, construit l'autonomie. Ne pas comprendre que le c'est fini, dans ce cas, n'est pas un ordre mais un abandon d'attente et de supervision, est le contresens majeur produit par les maîtres qui font de l'abandon de volonté et donc du libre arbitre, l'alpha et l'oméga d'une saine relation.

Si le respect des règles implique l'obligation de l'obéissance comme fonction principale d'un vivre ensemble "ordonné", alors le chien se doit d'être soumis ce qui fait partie de sa définition en tant que loup immature, soumis et inhibé. Mais cela ne sert-il pas que le narcissisme du maître, non la collaboration ni le développement de l'adaptation à toutes situations.

 

L'obéissance

Comment définir l'obéissance? Pour définir celle-ci, il faut d'abord définir ce qu'est un chien et un humain. Nous allons les définir comme des agités. Chaque système vivant s'agite. Dans des directions qui sont soit souhaitées soit subies, mais ils sont agités. L'obéissance se traduit pour la plupart d'entre nous par la limitation de l'agitation. Plus vous limitez l'agitation plus vos injonctions sont synonymes d'ordre et caractérisent l'obéissance. L'agitation non réduite devient alors synonyme de désobéissance.

A moins que le respect des règles qui servent l'ordonnancement des interactions soit piloté par un objectif qui est non pas la loi du plus fort mais la loi de la sécurisation, la réduction d'agitation (l'immobilisme) ne devient plus dans l'absolu le signe de l'obéissance.  La sécurisation, dimension principale d'un système sociale et grégaire pérenne,  assure par la créativité possible la libération des moments d'exploration qui permettent l'adaptation et l'enrichissement de la variété d'action et d'acquisition de compétences pour se confronter à la complexité et accéder à l'évolution. Ce qui fait du degré d'agitation une fonction principale de la sécurisation du groupe. Mais jusqu'à un certain point, celui de la vigilance partagée.

 

 

DIMANCHE MATIN 10H FORÊT DES MIMOSAS! BD LOUIS LIGNON ON MARCHERA, DÉAMBULERA, PIPELLETERA COMME D'HABITUDE.

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