les balades du 8 et 9 décembre dîte balade des marcheurs en gilet à ………..poix pour ceux qui ont un gros poids qui leur embrouille le petit pois

Mes chers Tous, toutes, toutous, toutoutes etc........

Samedi jour sombre, pluvieux ou lumineux.  Journée crépusculaire ou aube tant attendu d'un nouveau vivre ensemble en harmonie avec tous les autres individus et personnes vivantes sur ce territoire qu'on appelle Gaïa, terre,  terra nova, globe, planète, mère nourissière, planète bleue, biodiversité, vie etc

les gilets jaunes

Qu'est ce que les gilets jaunes dans notre vivre ensemble.

Les gilets jaunes sont un élément universel de notre code de la route. 

Le code de la route est un exemple de règle et de loi de partage, édictant des normes comprises de tous. Leur respect assure une coordination « totale » sans discrimination apriori  ni de « forme », ni de pensée. Fondé sur une éthique de « l'engagement », de « l’égalité », du "consentement"  et de l'"auto-contrainte", grâce à ces règles et aux indications injonctives comprises par tous qui les accompagnent et jalonnent  le « territoire[1] », son partage peut se faire de façon « apaisée »et « organisée ».

Le principe d’ «égalité» de tous devant la règle uniformise les comportements par consentement qui deviennent alors totalement indépendants de la variété de formes et caractéristiques des conducteurs et de leurs véhicules.

Quand on prend un symbole, le gilet  jaune, comme porte étendard d’une cause, il est intéressant de considérer le choix de ce vêtement comme un marqueur, celui de l'égalité dans nos droits, nos usages et nos devoirs. Le gilet jaune est d’abord un « outil de signalisation connu de tous » faisant parti d’un code universel et par ce fait partageable et partagé en dehors de toute  catégorisation qu'elle soit de classe, de race, de pensée ou  de véhicule.  Ce marqueur est le refus et le rejet de l’élitisme. Il est le rappel de notre volonté d’exprimer, de vivre et d’être reconnu dans et par notre égalité. Un égal n’a pas à faire d’effort pédagogique, il n’a pas à convaincre, il n'a pas à être convaincu parce qu'on a construit avec lui. On a pris en compte son point de vue comme indispensable à faire les bons choix, prendre les bonnes décisions et produire les effets attendus. Un égal ne méprise pas, il discute, construit, échange. Il fait avec.  Le gilet jaune, c’est la dénonciation et la condamnation des élites et de tous ceux qui prennent des décisions à la place de, pour,  qui se croyant supérieurs ne sont que des pilleurs de privilèges.Aux "sans dents" qui sont les opérateurs directs de la production de valeurs les nourrissant, les travailleurs "pauvres", les sans grades et les mis au rebuts,  retraités  paupérisés et humiliés par la condescendance avec laquelle on leur octroie l'obole de leur survie. L'élite leur  refuse la détention d'un point de vue et  la capacité à avoir une vision complémentaire du monde  à partager. Ainsi  on les dépouille de la reconnaissance de leur vie, d'être, d'exister pour eux et pour les autres. Les élites, petites entre le marteau et l'enclume,  grandes se croyant forgeron,  ne mangent, ne déjectent, ne vivent que par eux, incapables et incompétents à subvenir et à produire leurs besoins vitaux et élementaires. Elles font un contresens mortel mais malheureusement collectivement suicidaire. Par la non reconnaissance des savoirs  de tous, par la croyance en des castes supérieures détenant la vérité de notre devenir, par l'ignorance du savoir écouter, co-construire et partager le bien commun de notre avenir, non seulement les élites favorisent l'exclusion, la violence, la désintégration d'une société qui a tous les outils du bien vivre ensemble mais elle la précipite vers une ère d'asservissement, de ruines et de souffrances. L'outrecuidance, la bêtise, l'inconséquence, l'égoïsme, le manque de courage et la prétention nous précipitent vers  l'outrage, la spoliation et l'asservissement des plus nombreux par les plus "agressifs" et "avides". Ce n'est pas l'impôt sur la fortune qui est la solution mais la question de s'interroger sur ce dont elle est issue, ce qu'elle apporte. Si ce n'est un vol et une confiscation d'un bien au demeurant au début commun, alors qu'elle nous est "vendu" comme le signe d'une agilité à coordonner le vivre, c'est à dire produire et consommer ensemble, la fortune est le signe de rien et sans doute pas de la valeur.  Si le commerce et sa culture de l'échange qui en découle avait pour but de pacifier l'échange en faisant de sa marchandisation un outil du partage et non de vol,  l'histoire  démontre que la lutte contre les dérives de la capitalisation de la vie, de la soumission à la dette et au concentration de richesses nécessitent une mise à niveau non pas redistributive mais au delà libératrice et pacificatrice par une morcellisation distribuable de la richesse de peu pour tous. Mépriser, refuser que tous aient une  capacité à avoir un point de vue, à pouvoir le partager, l'exprimer et à envisager un projet commun réel  incluant le bien commun non par l'exclusion des autres mais par l'inclusion de tous est la faute originale ou ontologique des élites. Prétentieuses, spoliatrices, avides, avares et agressives quant à la conquête cooptative et à la  défense de leur place, elles ne peuvent survivre qu'en maltraitant, usant et abusant les "dominés". Dysfonctionnant la "représentation", elles arrivent à détourner la démocratie et à en faire un outil efficace de la "dictature de la raison à intérêts illimités et usuraires". Acculés, les gilets jaunes sont  traités d'irresponsables, de séditieux, de captieux. En exacerbant la violence on en oublie qu'ils en sont les premières victimes. La soft violence des fins de mois sans viande, des agios pour découverts, du pillage punitif pour ne pas  avoir assez d''argent et de liquidité, des coupures d'électricité, des vêtements déjà portés, des files d'attentes aux restaux du coeur, des humilitations devant les guichets de banques, l'infantilisation et le mépris vomitif des petites mains au service de l'essorage des pauvres, les élites ne les subissent pas mais les font vivre, les infligent.   Les élites, conscientes de leur incompétence,  sont prêtes à toutes les manipulations, tous les mensonges, toutes les déclarations laudatives, sournoises et démagogues pour retourner les uns contre les autres.   Voilà le sens des gilets jaunes. Pauvres contre pauvres. Crs contre Gilets. 

[1] Tous les territoires, universellement  ont un code de la route qui répond aux mêmes nécessités comportementales érigées en règles même s’il existe des variétés de caractéristiques de ces règles. (exemple : les  limitations de vitesse, les feux tricolores etc.)

Souhaitons qu'ils se rencontrent, marchent ensemble et fassent trembler les feuilles de chênes et tomber les glands qui se croient dirigeant. Du compost poussera le blé, l'olivier et la "côte de boeuf". Samedi on marchera pour oublier 14h15 mac do la teste. Dimanche salie nord on marchera encore.  

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