BALADES DU 28 et 29 Septembre dîtes balades des « amoureux »

Mes chers tous, toutes, toutous, toutoutes et autres froux, froufroutes
En pleine réflexion sur le rapport d'attachement et des conséquences que cela peut avoir dans l'établissement de nos relations,  je nourris cet article à partir du dictionnaire paradoxal de la philosophie et des définitions du cntrl. (Dulau, Morano, Stephens, édit:Lessius) 
Paradoxe: Affirmation surprenante en son fond et/ou en sa forme, qui contredit les idées reçues, l'opinion courante, les préjugés.
. Proposition qui, contradictoirement, mettant la lumière sur un point de vue pré-logique ou irrationnel, prend le contre-pied des certitudes logiques, de la vraisemblance. CNTRL
1° Réflexion: le paradoxe affronte de front nos "certitudes" logiques, raisonnées, celles sur lesquelles on étaye nos "jugements", nos décisions et nos principes de justice. 2° Réflexion: le paradoxe alimente tout concept. Tout concept est de façon immanente travaillé par une contradiction interne, des déterminations antagonistes.  Les identifier, les élucider est le fondement de la pensée spéculative. Penser est surmonter les contradictions. Celles-ci sont les déterminations opposées qui nourrissent et sont le "noyau problématique" de toute notion, leur dualité, leur tension propre.  C'est le début et que le début.

L'amour et son paradoxe.

 L'amour est à la fois:  1/ Attachement affectif qui incline à la possession de l'être aimé,

puis par ouverture, prise en compte, désir du bonheur de l'autre

2/ Jouissance de la "bonté de son existence", d'avoir le plaisir de le voir, de le savoir heureux, en dehors de tout rapport de possession. L'amour est donc la crainte de perdre l'objet aimé et son libre dessaisissement. Il est à la fois espérance de posséder l'objet aimé et plaisir pris non de la jouissance ou de la consommation de cet objet mais de sa seule existence, en dehors de toute possession. Leibnitz: trouver sa jouissance dans la félicité d'autrui ou être content pour l'autre.  L'amour est alors un cycle historique, un passage. Celui du passage du plaisir inquiet de posséder l'être aimé à la joie (douloureuse) de le laisser être pour lui même. La construction de l'autonomie de l'autre est alors le chemin ambiguë du plaisir et de la souffrance. Plaisir de permettre à l'être,( l'individus, le chien, l'enfant, le mari, la femme) de se construire à travers le rapport réciproque de jouissance de proximité (je suis avec, on vit ensemble, on partage le même environnement) et du spectacle de le voir "devenir" autonome, en pleine possession de son "devenir" détaché, émancipé de sa dépendance. La dérive de l'amour est la captivité. Elle est le produit de la part possessive de l'amour (éros) alors que la part oblative (l'agapé) ouvre la cage, libère les liens au risque de voir s'échapper l'autre.  Oblatif: qui donne aux autres avant de penser à soi même. La dialectique de la possession et de la dépossession a pour écrin le territoire.  C'est son imagerie crue que nous offre les balades. Ce sont les tensions, les contradictions, les paradoxes qu'elle nous impose  que nous avons, entre autres choses, à résoudre.  Ils se traduiront par une autre dialectique, celle de la sécurité et celle de l' inconnue. Tout apprentissage doit se nourrir de curiosité et de "première fois" faute d'avoir lieu.  Ce sont ces ambivalences, ces perversités qui nourrissent les comportements  hystériques, alimentant la peur de l'inconnu, brouillant les notions de limites et de protection. La responsabilité s'invite alors dans la "valse hésitation" qu'est la bonne "attitude". NOUS EN REVIENDRONS DONC A LA MISSION DES BALADES.
Elles sont là pour vous permettre de trouver "l'équilibre" en vous permettant de construire les  aptitudes nécessaires à son élaboration.  Ces aptitudes sont de deux grandes sortes.

Capacitaires (cognitives) 

Traiter de l'information: trier-catégoriser

capacité d'auto-contrainte dont le but est de développer les qualité de  tempérance.

Inhibition, capacité de ne pas passer à l'acte, de s'interdire l'acte. (l'impulsivité)

Mouvement, capacité de se mettre en mouvement

De communication, D'expression informationnelle (dont l'émotion)

D'attention

D'exploration

D'Orientation

De raisonnement, de réflexion, de projection,

Communicationnelles 

Guidance (le chaud, le froid, rendre compréhensible l'intention)

émotionnelle

Sentiments

Faculté de sentir, de percevoir une sensation.

Projet de vie

Samedi 9h45 Salie Nord

Samedi 14h30 Pyla sur mer avenue Jean Mermoz Dimanche 9h45 Salie Nord De quel amour est ma présence aux balades. Celle d'un acte volontaire, non sensible. Un amour de dépossession. C'est ce que Kant appelle un amour pratique. l'absence d'attachement en est la condition sinequanone. C'est refuser de proportionner l'attention offerte à l'effet agréable qu'autrui a sur soi. Aimer de façon oblative, c'est faire des défauts de "l'autre", grâce auxquels il fait défaut à mon désir, autant d'occasions de le  rencontrer mieux, de l'atteindre dans ce qu'il est pour lui même, en dehors du lien d'agrément. L'amour oblatif poussé jusqu'à aimer son ennemi est une grâce. C'est ainsi que définitivement je suis GRACIEUX en faisant les balades.......

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