BALADE DU 29 FÉVRIER ET DU 30 FÉVRIER, POUR TOUT CEUX QUI NE CONFONDENT PAS BISEXUALITÉ ET BISSEXTILITÉ.

Mes chers tous, toutes, toutoutes, toutous, mous, moumouttes, corona, coronaires, virus, bière

je reprends le sport

 

ça m'aurait étonné

 

parce que je suis gourmand*

 

comme mon mentor

 

toujours bien accompagné

 

Samedi et dimanche à 9h45 SALIE SUD, suivant qui viendra, on jettera l'eau du bain, la maîtresse, le maître mais pas son chien, aux quatre vents chauds de nos passions et de nos frustrations. 

Le parfait même quand il est plus, c'est très gavant. Vive nos chiens errants.

En ce moi bissexte,

Comme dirait laure Adler

C'est au bord de la mer 

Que le printemps nous fêterons

L'arrivée en catimini 

Du vrai, de l'officiel, 

Celui que dame nature 

Utilise pour faire couler de son pistil 

le doux nectar 

qui me fera dresser le dar.....

HALTE LA, SUS AUX EFFETS SECONDAIRES, C'est pas ma faute, je ne contrôle plus rien, je fais partie des COLATERAUX,  des révélés par infractions, par probabilité annoncée.

Effets indésirables: 1 utilisateur sur 10000, c'est moi;

Une augmentation ou un changement impatient et attendu, pour vous ou pour votre entourage de l'intérêt pour le sexe ou du comportement sexuel, pulsions, logorrhées etc  

 M'en fous c'est plus ma faute, c'est marqué dans le médoc, tananinanaire, en plein bissexte, je fais ma déclaration de  bisexualité , 2 fois plus fort, même pas mal, deux fois plus intense, etc...

Je reprends, j'assume et ne dit-on pas que   Verlaine, Rimbaud,  Baudelaire doivent tout aux substances! haschisch, fée verte? 

le pistil 

plein de nectar 

Je ne frémis pas d'un cil

Quand le bourdon en autocar

Décide d'emprunter mon tunnel 

A la vitesse d'une super car.

Alléluia, alléluia,

Noir, jaune, blanc, 

Indien du kurdistan ou du Pakistan 

Contempteur de  Victoria 

Ou contemplateur  de son lac , 

Inquiet pour le renouvellement de  la PAC,

Je déclare solennellement 

Que dans culture et nature 

Il n'y a ni race ni souillure 

Lapin noir, lapin blanc, 

Quand le civet 

Est fait au vin blanc. 

 

Le Beaudelaire de la Salie. 

 

Pour les aficionados de la fée verte

Verlaine 

En robe grise et verte avec des ruches,
Un jour de juin que j’étais soucieux,
Elle apparût souriante à mes yeux
Qui l’admiraient sans redouter d’embûches ;

Elle alla, vint, revint, s’assit, parla,
Légère et grave, ironique, attendrie :
Et je sentais en mon âme assombrie,
Comme un joyeux reflet de tout cela ;

Sa voix, étant de la musique fine,
Accompagnait délicieusement 

L’esprit sans fiel de son babil charmant
Où la gaîté d’un cœur bon se devine.

Aussi soudain fus-je après le semblant
D’une révolte aussitôt étouffée,
Au plein pouvoir de la petite Fée
Que depuis lors je supplie en tremblant.

Et pour achever les comparaisons et affirmer que raison n'est pas zonzon 

Le grand Charles d'après Edgar Poe

LE CORBEAU

« Une fois, sur le minuit lugubre, pendant que je méditais, faible et fatigué, sur maint précieux et curieux volume d’une doctrine oubliée, pendant que je donnais de la tête, presque assoupi, soudain il se fit un tapotement, comme de quelqu’un frappant doucement, frappant à la porte de ma chambre. « C’est quelque visiteur, — murmurai-je, — qui frappe à la porte de ma chambre ; ce n’est que cela, et rien de plus. »

Ah ! distinctement je me souviens que c’était dans le glacial décembre, et chaque tison brodait à son tour le plancher du reflet de son agonie. Ardemment je désirais le matin ; en vain m’étais-je efforcé de tirer de mes livres un sursis à ma tristesse, ma tristesse pour ma Lénore perdue, pour la précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore, — et qu’ici on ne nommera jamais plus.

Et le soyeux, triste et vague bruissement des rideaux pourprés me pénétrait, me remplissait de terreurs fantastiques, inconnues pour moi jusqu’à ce jour ; si bien qu’enfin, pour apaiser le battement de mon cœur, je me dressai, répétant : « C’est quelque visiteur qui sollicite l’entrée à la porte de ma chambre, quelque visiteur attardé sollicitant l’entrée à la porte de ma chambre ; — c’est cela même, et rien de plus. »

Mon âme en ce moment se sentit plus forte. N’hésitant donc pas plus longtemps : « Monsieur, — dis-je, — ou madame, en vérité j’implore votre pardon ; mais le fait est que je sommeillais, et vous êtes venu frapper si doucement, si faiblement vous êtes venu taper à la porte de ma chambre, qu’à peine étais-je certain de vous avoir entendu. » Et alors j’ouvris la porte toute grande ; — les ténèbres, et rien de plus !

Scrutant profondément ces ténèbres, je me tins longtemps plein d’étonnement, de crainte, de doute, rêvant des rêves qu’aucun mortel n’a jamais osé rêver ; mais le silence ne fut pas troublé, et l’immobilité ne donna aucun signe, et le seul mot proféré fut un nom chuchoté : « Lénore ! » — C’était moi qui le chuchotais, et un écho à son tour murmura ce mot : « Lénore ! » — Purement cela, et rien de plus.

Rentrant dans ma chambre, et sentant en moi toute mon âme incendiée, j’entendis bientôt un coup un peu plus fort que le premier. « Sûrement, — dis-je, — sûrement, il y a quelque chose aux jalousies de ma fenêtre ; voyons donc ce que c’est, et explorons ce mystère. Laissons mon cœur se calmer un instant, et explorons ce mystère ; — c’est le vent, et rien de plus. »

Je poussai alors le volet, et, avec un tumultueux battement d’ailes, entra un majestueux corbeau digne des anciens jours. Il ne fit pas la moindre révérence, il ne s’arrêta pas, il n’hésita pas une minute ; mais, avec la mine d’un lord ou d’une lady, il se percha au-dessus de la porte de ma chambre ; il se percha sur un buste de Pallas juste au-dessus de la porte de ma chambre ; — il se percha, s’installa, et rien de plus.

Alors cet oiseau d’ébène, par la gravité de son maintien et la sévérité de sa physionomie, induisant ma triste imagination à sourire : « Bien que ta tête, — lui dis-je, — soit sans huppe et sans cimier, tu n’es certes pas un poltron, lugubre et ancien corbeau, voyageur parti des rivages de la nuit. Dis-moi quel est ton nom seigneurial aux rivages de la Nuit plutonienne ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Je fus émerveillé que ce disgracieux volatile entendît si facilement la parole, bien que sa réponse n’eût pas un bien grand sens et ne me fût pas d’un grand secours ; car nous devons convenir que jamais il ne fut donné à un homme vivant de voir un oiseau au-dessus de la porte de sa chambre, un oiseau ou une bête sur un buste sculpté au-dessus de la porte de sa chambre, se nommant d’un nom tel que Jamais plus !

Mais le corbeau, perché solitairement sur le buste placide, ne proféra que ce mot unique, comme si dans ce mot unique il répandait toute son âme. Il ne prononça rien de plus ; il ne remua pas une plume, — jusqu’à ce que je me prisse à murmurer faiblement : « D’autres amis se sont déjà envolés loin de moi ; vers le matin, lui aussi, il me quittera comme mes anciennes espérances déjà envolées. » L’oiseau dit alors : « Jamais plus ! »

Tressaillant au bruit de cette réponse jetée avec tant d’à-propos : « Sans doute, — dis-je, — ce qu’il prononce est tout son bagage de savoir, qu’il a pris chez quelque maître infortuné que le Malheur impitoyable a poursuivi ardemment, sans répit, jusqu’à ce que ses chansons n’eussent plus qu’un seul refrain, jusqu’à ce que le De profundis de son Espérance eût pris ce mélancolique refrain : Jamais, jamais plus !

Mais, le corbeau induisant encore toute ma triste âme à sourire, je roulai tout de suite un siège à coussins en face de l’oiseau et du buste et de la porte ; alors, m’enfonçant dans le velours, je m’appliquai à enchaîner les idées aux idées, cherchant ce que cet augural oiseau des anciens jours, ce que ce triste, disgracieux, sinistre, maigre et augural oiseau des anciens jours voulait faire entendre en croassant son Jamais plus !

Je me tenais ainsi, rêvant, conjecturant, mais n’adressant plus une syllabe à l’oiseau, dont les yeux ardents me brûlaient maintenant jusqu’au fond du cœur ; je cherchais à deviner cela, et plus encore, ma tête reposant à l’aise sur le velours du coussin que caressait la lumière de la lampe, ce velours violet caressé par la lumière de la lampe que sa tête, à Elle, ne pressera plus, — ah ! jamais plus !

Alors il me sembla que l’air s’épaississait, parfumé par un encensoir invisible que balançaient des séraphins dont les pas frôlaient le tapis de la chambre. « Infortuné ! — m’écriai-je, — ton Dieu t’a donné par ses anges, il t’a envoyé du répit, du répit et du népenthès dans tes ressouvenirs de Lénore ! Bois, oh ! bois ce bon népenthès, et oublie cette Lénore perdue ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète ! — dis-je, — être de malheur ! oiseau ou démon, mais toujours prophète ! que tu sois un envoyé du Tentateur, ou que la tempête t’ait simplement échoué, naufragé, mais encore intrépide, sur cette terre déserte, ensorcelée, dans ce logis par l’Horreur hanté, — dis-moi sincèrement, je t’en supplie, existe-t-il, existe-t-il ici un baume de Judée ? Dis, dis, je t’en supplie ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Prophète ! — dis-je, — être de malheur ! oiseau ou démon ! toujours prophète ! par ce Ciel tendu sur nos têtes, par ce Dieu que tous deux nous adorons, dis à cette âme chargée de douleur si, dans le Paradis lointain, elle pourra embrasser une fille sainte que les anges nomment Lénore, embrasser une précieuse et rayonnante fille que les anges nomment Lénore. » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

« Que cette parole soit le signal de notre séparation, oiseau ou démon ! — hurlai-je en me redressant. — Rentre dans la tempête, retourne au rivage de la Nuit plutonienne ; ne laisse pas ici une seule plume noire comme souvenir du mensonge que ton âme a proféré ; laisse ma solitude inviolée ; quitte ce buste au-dessus de ma porte ; arrache ton bec de mon cœur et précipite ton spectre loin de ma porte ! » Le corbeau dit : « Jamais plus ! »

Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre ; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d’un démon qui rêve ; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher ; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s’élever, — jamais plus !

BALADES DU 22 et 23 FÉVRIER, DITES BALADES DES « VL’A LES FLICS », « POUPOULES GARE A TES PLUMES » ET OIES BLANCHES, BERNACHES ET AUTRES CENDRÉES

Donc samedi et dimanche à 9h45 SALIE SUD, suivant qui viendra, on jettera l'eau du bain, la maîtresse, le maître mais pas son chien, aux quatre vents chauds de nos passions et de nos frustrations. 

Le parfait même quand il est plus, c'est très gavant. Vive nos chiens errants.

OHHHHH LE BANDIT DE GRAND CHEMIN, 

Poème d'Antoine Apollinaire 2020

UN SOIR, UN MATIN

T'AS RATE TON TRAIN,

RECUEIL DE POÈMES ET AUTRES QUATRAINS:

Poème d'Antoine Apollinaire 2020

UN SOIR, UN MATIN

T'AS RATE TON TRAIN,

RECUEIL DE POÈMES ET AUTRES QUATRAINS:

Poème d'Antoine Apollinaire 2020

UN SOIR, UN MATIN

T'AS RATE TON TRAIN,

RECUEIL DE POÈMES ET AUTRES QUATRAINS

DONT EST TIRE

EN ATTENDANT L’ÉTÉ   

                                 

              L'escroc, le mandarin

Çà y est,  çà ne mange pas de pain,

Il nous fait passer l'examen, 

Le final comme la lutte

Nous faire monter les buttes

Avant le sable chaud

Le légionnaire tout beau

Avant de tirer au but 

Le grand cochon en rut

Arpentons le terrain militaire

A la recherche d'un cou tout fier

A tirer,  secouer comme une 

Petite cocotte brune 

Car d'en haut de la dune

C'est bien de la lune 

Qu'on espère tirer le rayon

Pour qu'en Février on se croit  

Déjà le premier Mai,

C'est bien la moindre des choses

Quand on expose ces petites joues roses

De prendre la pose

Et par petites doses 

exposer, révéler 

Féminin, masculin 

Belle, Sébastien, Rintintin 

Tout ce qui allaité 

Non à l'été 

Nous fait lever et marcher

Rêver aux jours chauds et meilleurs 

Malheur, bonheur,  chandeleur 

Quand la rime n'arrive pas à l'heure,

Qui nous tannerons  la calotte

Sous les bobs en cocotte,

Car sous les feux de la banquise

Darde la lance de don Quichotte

De son sommeil 

Elle se réveille 

Vers la Chrysalide toujours exquise, 

Bissextile ou ordinaire 

Toujours offerte, jamais acquise,

Avec elle toujours se faire la paire

A queue, à chatte ou à pistil 

A patte, à l’œil et à ricil

De sa moitié d'orange, de mandarine, de nectarine, 

C'est toujours par la narine  

Qu'on attend le gars de la marine.

BALADES DES 15 et 16 FÉVRIER DITES BALADES DES FATIGUES DU 14 ET DES ÉPUISÉS DU 13.

MES CHERS TOUS, TOUTES, toutous, touttouttes, moumou, moumouttes, Charlots, Charlottes, carreaux, carottes, chou-fleur, navets,navettes et tapioca 

Mes chers amours! 

Non mais j'y crois pas! vous y avez cru. Vous vous êtes dits, çà y est, l'Antoine se déclare, il l'admet enfin, ce doux lien qui l'unit à nos êtres privilégiés à poil, à queue et à langues humides et pendantes.

 

Et puis ce matin, la photo de Griveau trempant son pinceau dans un pot, me compassionna et me vint en mémoire ces quelques vers de mon ami Louison:

LUXURE

Les yeux embués par les volutes de la luxure
Le cœur atrophié par tant de cruauté, de haine,
Une histoire comme tant d'autres, qui indiffère,
Le monde en déborde de faits divers sordides.

Tu n'es pas différent même si tu veux le croire.

La vue du tendre et vert roseau a éveillé en toi
Des sentiments inavoués et de viles réactions
Tu as avancé tes doigts gourds vers la pureté
et, en un instant elle s'en trouva toute avilie.

La passion n'est pas toujours celle issue du cœur

Mortelles ont été tes poussées vers cette âme pure.
Son destin s'en fut irrévocablement, à jamais scellé
Entends-tu les larmes de celui à qui elle fut destinée,
Sa chair était trop tendre pour une âme aussi souillée.

Une colombe est tombée du ciel en un jour funeste.

La vue de ceux qui disent voir soudain s'était figée
Mais de telles atrocités arrivent toujours devant soi.
Mais les yeux ont cessé de voir et les cœurs sont las,
Car tous ont la vue brouillée par manque d'amour.

Mais toi pour l'éternité tu auras la vision de ton acte,
Sur un linge de fin lin les anges ont reçu l'âme brisée
Quelqu'un jettera t-il un regard de compassion à la Bête?

Mais plutôt, Griveau n'aurait il pas du se contenter de contenter avec ce qui est, comme son Mentor Macron le fait, le fit et continuera à le faire avec:

LE GODEMICHET DE LA GLOIRE

PAR THÉOPHILE GAUTIER
 
 
 
Théophile Gautier

Un vit sur la place Vendôme,
Gamahuché par l’aquilon,
Décalotte son large dôme
Ayant pour gland Napoléon.
Veuve de son foufeur, la Gloire,
La nuit dans son con souverain,
Enfonce — tirage illusoire ! —
Ce grand godemichet d’airain…

Alors qu'il aurait du se contenter de lire et de s'inspirer et de na pas confondre maîtresse et fille de la république, de joie et de devoirs.

 

PORTRAITS DE MAÎTRESSES

PAR CHARLES BAUDELAIRE
 
 
 
 
Charles Baudelaire

Dans un boudoir d’hommes, c’est-à-dire dans un fumoir attenant à un élégant tripot, quatre hommes fumaient et buvaient. Ils n’étaient précisément ni jeunes ni vieux, ni beaux ni laids; mais vieux ou jeunes, ils portaient cette distinction non méconnaissable des vétérans de la joie, cet indescriptible je ne sais quoi, cette tristesse froide et railleuse qui dit clairement: « Nous avons fortement vécu, et nous cherchons ce que nous pourrions aimer et estimer. »

L’un d’eux jeta la causerie sur le sujet des femmes. Il eût été plus philosophique de n’en pas parler du tout; mais il y a des gens d’esprit qui, après boire, ne méprisent pas les conversations banales. On écoute alors celui qui parle, comme on écouterait de la musique de danse.

« Tous les hommes, disait celui-ci, ont eu l’âge de Chérubin: c’est l’époque où, faute de dryades, on embrasse, sans dégoût, le tronc des chênes. C’est le premier degré de l’amour. Au second degré, on commence à choisir. Pouvoir délibérer, c’est déjà une décadence. C’est alors qu’on recherche décidément la beauté. Pour moi, messieurs, je me fais gloire d’être arrivé, depuis longtemps, à l’époque climatérique du troisième degré où la beauté elle-même ne suffit plus, si elle n’est assaisonnée par le parfum, la parure, et cætera. J’avouerai même que j’aspire quelquefois, comme à un bonheur inconnu, à un certain quatrième degré qui doit marquer le calme absolu. Mais, durant toute ma vie, excepté à l’âge de Chérubin, j’ai été plus sensible que tout autre à l’énervante sottise, à l’irritante médiocrité des femmes. Ce que j’aime surtout dans les animaux, c’est leur candeur. Jugez donc combien j’ai dû souffrir par ma dernière maîtresse.

« C’était la bâtarde d’un prince. Belle, cela va sans dire; sans cela, pourquoi l’aurais-je prise? Mais elle gâtait cette grande qualité par une ambition malséante et difforme. C’était une femme qui voulait toujours faire l’homme. « Vous n’êtes pas un homme! Ah! si j’étais un homme! De nous deux, c’est moi qui suis l’homme! » Tels étaient les insupportables refrains qui sortaient de cette bouche d’où je n’aurais voulu voir s’envoler que des chansons. À propos d’un livre, d’un poëme, d’un opéra pour lequel je laissais échapper mon admiration: « Vous croyez peut-être que cela est très-fort? disait-elle aussitôt; est-ce que vous vous connaissez en force? » et elle argumentait.

« Un beau jour elle s’est mise à la chimie; de sorte qu’entre ma bouche et la sienne je trouvai désormais un masque de verre. Avec tout cela, fort bégueule. Si parfois je la bousculais par un geste un peu trop amoureux, elle se convulsait comme une sensitive violée…

— Comment cela a-t-il fini? dit l’un des trois autres. Je ne vous savais pas si patient.

— Dieu, reprit-il, mit le remède dans le mal. Un jour je trouvai cette Minerve, affamée de force idéale, en tête-à-tête avec mon domestique, et dans une situation qui m’obligea à me retirer discrètement pour ne pas les faire rougir. Le soir je les congédiai tous les deux, en leur payant les arrérages de leurs gages.

— Pour moi, reprit l’interrupteur, je n’ai à me plaindre que de moi-même. Le bonheur est venu habiter chez moi, et je ne l’ai pas reconnu. La destinée m’avait, en ces derniers temps, octroyé la jouissance d’une femme qui était bien la plus douce, la plus soumise et la plus dévouée des créatures, et toujours prête! et sans enthousiasme! « Je le veux bien, puisque cela vous est agréable. » C’était sa réponse ordinaire. Vous donneriez la bastonnade à ce mur ou à ce canapé, que vous en tireriez plus de soupirs que n’en tiraient du sein de ma maîtresse les élans de l’amour le plus forcené. Après un an de vie commune, elle m’avoua qu’elle n’avait jamais connu le plaisir. Je me dégoûtai de ce duel inégal, et cette fille incomparable se maria. J’eus plus tard la fantaisie de la revoir, et elle me dit, en me montrant six beaux enfants: « Eh bien! mon cher ami, l’épouse est encore aussi vierge que l’était votre maîtresse. » Rien n’était changé dans cette personne. Quelquefois je la regrette: j’aurais dû l’épouser. »

Les autres se mirent à rire, et un troisième dit à son tour:

« Messieurs, j’ai connu des jouissances que vous avez peut-être négligées. Je veux parier du comique dans l’amour, et d’un comique qui n’exclut pas l’admiration. J’ai plus admiré ma dernière maîtresse que vous n’avez pu, je crois, haïr ou aimer les vôtres. Et tout le monde l’admirait autant que moi. Quand nous entrions dans un restaurant, au bout de quelques minutes, chacun oubliait de manger pour la contempler. Les garçons eux-mêmes et la dame du comptoir ressentaient cette extase contagieuse jusqu’à oublier leurs devoirs. Bref, j’ai vécu quelque temps en tête-à-tête avec un phénomène vivant. Elle mangeait, mâchait, broyait, dévorait, engloutissait, mais avec l’air le plus léger et le plus insouciant du monde. Elle m’a tenu ainsi longtemps en extase. Elle avait une manière douce, rêveuse, anglaise et romanesque de dire: « J’ai faim! » Et elle répétait ces mots jour et nuit en montrant les plus jolies dents du monde, qui vous eussent attendris et égayés à la fois. — J’aurais pu faire ma fortune en la montrant dans les foires comme monstre polyphage. Je la nourrissais bien; et cependant elle m’a quitté… — Pour un fournisseur aux vivres, sans doute? — Quelque chose d’approchant, une espèce d’employé dans l’intendance qui, par quelque tour de bâton à lui connu, fournit peut-être à cette pauvre enfant la ration de plusieurs soldats. C’est du moins ce que j’ai supposé.

— Moi, dit le quatrième, j’ai enduré des souffrances atroces par le contraire de ce qu’on reproche en général à l’égoïste femelle. Je vous trouve mal venus, trop fortunés mortels, à vous plaindre des imperfections de vos maîtresses! »

Cela fut dit d’un ton fort sérieux, par un homme d’un aspect doux et posé, d’une physionomie presque cléricale, malheureusement illuminée par des yeux d’un gris clair, de ces yeux dont le regard dit: « Je veux! » ou: « Il faut! » ou bien: « Je ne pardonne jamais! »

« Si, nerveux comme je vous connais, vous, G…, lâches et légers comme vous êtes, vous deux, K… et J…, vous aviez été accouplés à une certaine femme de ma connaissance, ou vous vous seriez enfuis, ou vous seriez morts. Moi, j’ai survécu, comme vous voyez. Figurez-vous une personne incapable de commettre une erreur de sentiment ou de calcul; figurez-vous une sérénité désolante de caractère; un dévouement sans comédie et sans emphase; une douceur sans faiblesse; une énergie sans violence. L’histoire de mon amour ressemble à un interminable voyage sur une surface pure et polie comme un miroir, vertigineusement monotone, qui aurait réfléchi tous mes sentiments et mes gestes avec l’exactitude ironique de ma propre conscience, de sorte que je ne pouvais pas me permettre un geste ou un sentiment déraisonnable sans apercevoir immédiatement le reproche muet de mon inséparable spectre. L’amour m’apparaissait comme une tutelle. Que de sottises elle m’a empêché de faire, que je regrette de n’avoir pas commises! Que de dettes payées malgré moi! Elle me privait de tous les bénéfices que j’aurais pu tirer de ma folie personnelle. Avec une froide et infranchissable règle, elle barrait tous mes caprices. Pour comble d’horreur, elle n’exigeait pas de reconnaissance, le danger passé. Combien de fois ne me suis-je pas retenu de lui sauter à la gorge, en lui criant: « Sois donc imparfaite, misérable! afin que je puisse t’aimer sans malaise et sans colère! » Pendant plusieurs années, je l’ai admirée, le cœur plein de haine. Enfin, ce n’est pas moi qui en suis mort!

— Ah! firent les autres, elle est donc morte?

— Oui! cela ne pouvait continuer ainsi. L’amour était devenu pour moi un cauchemar accablant. Vaincre ou mourir, comme dit la Politique, telle était l’alternative que m’imposait la destinée! Un soir, dans un bois… au bord d’une mare… après une mélancolique promenade où ses yeux, à elle, réfléchissaient la douceur du ciel, et où mon cœur, à moi, était crispé comme l’enfer…

— Quoi!

— Comment!

— Que voulez-vous dire?

— C’était inévitable. J’ai trop le sentiment de l’équité pour battre, outrager ou congédier un serviteur irréprochable. Mais il fallait accorder ce sentiment avec l’horreur que cet être m’inspirait; me débarrasser de cet être sans lui manquer de respect. Que vouliez-vous que je fisse d’elle, puisqu’elle était parfaite? »

Les trois autres compagnons regardèrent celui-ci avec un regard vague et légèrement hébété, comme feignant de ne pas comprendre et comme avouant implicitement qu’ils ne se sentaient pas, quant à eux, capables d’une action aussi rigoureuse, quoique suffisamment expliquée d’ailleurs.

Ensuite on fit apporter de nouvelles bouteilles, pour tuer le Temps qui a la vie si dure, et accélérer la vie qui coule si lentement.

Donc samedi et dimanche à 9h45 SALIE NORD, suivant qui viendra, on jettera l'eau du bain, la maîtresse, le maître mais pas son chien, aux quatre vents chauds de nos passions et de nos frustrations. 

Le parfait même quand il est plus, c'est très gavant. Vive nos chiens errants.

BALADES du 8 et 9 Février, dites BALADES DES COMMUNICANTS, DES SENSIBLES ET SENTIMENTAUX en un mot ou en cent BALADES DES GENS NORMAUX.

MES CHÈRES TOUTES, TOUS, TOUTOUS, TOUTOUTES, DOUDOUX, DOUDOUTES, ZOZO, ZOZOTTES, PLEUROT, PLEUROTTES, 

Ce Vendredi 7 Février de l'an 2020 n'est pas la fête de sainte Ursule puisque c'est le 21 Octobre.  Ursule  ne devint sainte, il faut le savoir, que parce qu'elle refusa les hommages appuyés et pénétrant d'un prince germanique qui voulait lui rendre, au nom de l'union sacré rein-côte du Rhône et du patinage artistique, hommage, doigtage et plus si affinités de mariage.

En ce Vendredi donc j'ai décidé de remplir mes devoirs et de vous donner rendez vous comme d'habitude les samedi et les dimanche 9h45 Salie Nord 

En bonne bretonne,  Ursule décida de résister plus fort que la Schiappa, plus virilement que la Dati et tout aussi  péremptoirement, plus vindicativement que Ségolène. Décidée et crédule dans la promesse de Rome de soutenir les plus faibles et de faire de l'amour et du consentement la pierre angulaire du "je t'aime comme moi même" et parce que je me demande toujours la permission de me toucher, je n'en attends pas moins de toi,  elle entraîna dans sa croisade, à l'instar de Thungberg dite la grande Greta, une foule bigarrée et forte de 11000 vierges sur les routes du Vatican.

En comparaison avec l'époque, 11000 vierges  de nos jours, n'en déplaise à Matzneff, cela représenterait, au jour d'aujourd'hui comme le dit Jean Pierre Pernaut, à peu près un défilé de 660 000 hymens. Accompagnés d'une cohorte d'entraîneurs, de  coachs, de parents les encourageant et les abandonnant entre les bonnes mains de guides suspicieux et à cheval sur l'édredon en échange d'une gloire souhaitée et rêvée, assoiffés de succès par procuration, rêvant d' être sur les photos et connaître les secondes de gloires volées à leur progéniture immolée sur l'autel du touché rectal de mentors et autres curés, imams, rabbins, moines doigtant ....(.je fais une forestiade excusez moi), pointant du doigt dans la direction opposée de l'annus mirabilis (la merveilleuse année) ou chrysalide,  nymphe, naïade, elles deviendront papillon.  Miley Cirus, Mireille Mathieu, Marlène Shiappa, Georgette Lemaire, Marion Maréchale, Marine ou même Sybeth Ndiaye tendent à démontrer que souvent promesse de jeunesse ne font pas beauté de vieillesse et plaisir d'amour durent moins que salissures de trous bras doux. 

En comptant 10 accompagnants par vierge, nous arrivons à la modique somme  de 6 600 000,    multipliée par 2 pour l'égalité des genres tant chérie et multipliée par 1,15 pour les LGBT enfin reconnus dans leur virginité aussi belle que la lune et les étoiles filantes ou s'étiolent leur candeur, nous obtenons, Xx2x1,15= 15 180 000 refoulé(e)s par les thuriféraires de la ligue du Nord, Salvini en Bayard triomphant de l'innocence et de la pudeur, relayée par Lepen habillée pour l'hiver.Résultat de recherche d'images pour "reine du moyen age en france"

Par le no pasaran du bel italien et relayé en chœur par L'Isabeau de Bavière au Pen galant, Ursule et ses pédoncules furent  alors frappées par la divine comédie qui fit du 7 février la "journée du pulmonaire, 19e jour de Pluviose.

Corona virus quand tu nous tiens par la barbichette!!!!

Je continue la route mal fléchée de ma pensée vagabonde et j'en vins par le chemin de la bien-pensance à poser l'opération du saint esprit de la multiplication des peines. Ce n'est plus 11 000 vierges qui attendent le djïadiste au paradis mais 15 600 000  à niquer, ce qui même avec du viagra en intraveineuse et à raison de 50 par jour comme Hercule, fait  une besogne de 312 000 journées, soit quasiment 1000 ans de nique sans doigtage comme secours, à l'ancienne, au coup de rein.  Si en plus dans le tas, on ajoute la famille, c'est quand même le bagne. 

Moralité, Mila, pour un doigt et non deux qui auraient pu aller jusqu'à 5 avec un peu de pratique ce qui dépanne quand même,    dans le cul d'un dieu qui ne fut même pas Jupiter qui à l'encontre de certains assuma d'enfanter par la cuisse de Dyonisos, dieu du vin et des agapes, tu as tout mon respect pour ta jeunesse, ton impétuosité, ta joie et ta vitalité et sans doute pour la promesse de ton agilité triomphante et prometteuse de l'aube.   

Saine Ursule et ses vierges symbolisent la pureté et la volonté de se protéger du péché de chair sans consentement et étalonnage du pédoncule à l'aune des vertus cardinales: la justice, la prudence, la force et la tempérance à l'encontre des vertus théologales, n'en déplaisent à Béloubet, que sont la foi, l'espérance et la charité, qui rendent la vie triste, égotiste, sectatriste et finalement pourvoyeuse de violence et d'intolérance. 

J'en étais là avec Ursule quand Théodule, esclave de dieu, dont le comité fût cher à De Gaulle, se présenta à moi et me tint ce langage. 

Dis la pipelette, ne devais tu pas parler communication, sens du message, ressenti, universalité de  l'interprétation. 

La musique, le discours, son son, sa prosodie, sa mélodie évoquent universellement et pour tous les humains, quelque soit ses lieux et origines supposées,  les même sentiments pour tous. 

Amusement, ennuis, beauté, rêve, tension,calme,énergie, désir, défi, joie, tristesse, effroi, triomphe sont ressentis par tous de la même manière à l'écoute de la "même musique". Pour les chiens idem. 

C'est extraordinaire, cela veut dire que "maître Antoine" a raison d'être le modeste de ces lieux. Car comme Théodule en parlant d'Ursule qui remet la France et la Bretagne, Jeanne D'Arc et les sans culottes au rang de phares de l'humanité et du courage dont les FEMEN sont le parangon, oui Gretta vous êtes des millions et des millions et oui Mila tu  fais partie de mon  olympe, ce qui est une sacrée référence. 

Mais êtes vous tous et toutes vierges de salissures hydrocarbonées appelées traces de pneu?????!!!!! 

On continuera à ramasser les plastiques. 

BALADES DU 1 ET 2 FÉVRIER, DITES BALADES DES WALKGIRLS, DES WALKBOYS ET DES FOULEURS DE TERRE USÉE.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTES, BIGNOUX, BIROUTTES, COUCOUS, COUSCOUS, GAROUX, FILLES ROUSSES

CHARBONNIER PIERRE, Abondance et liberté, édition la découverte.

  Le Monde:  les liens entre sciences sociales et questions environnementales, ce chercheur est parvenu à démontrer  dans son livre « Abondance et liberté. Une histoire environnementale des idées», que l’idéal démocratique est compatible avec une remise en question profonde de notre modèle économique et de notre mode de vie.

La postmodernité se définit comme l'altération catastrophique et irréversibles des conditions écologiques globales par une surexploitation due à un non respect et une non prise en compte des besoins de régénérescence de la terre à travers les cycles biogéochimiques poussés au delà de leur capacités de réparation  qui structurent l'"économie"planétaire. 

Cette incapacité et cette irresponsabilité totale et létale sont nourries par le discours économiste de la création de valeur et de richesse alors qu'il n'est que celui du pillage et de l'égoïsme. Au lieu de poursuivre un projet de liberté et de justice, qui nous lient par le "discours", "la parole" et "l'idée", on court après la fabrique "tonitruante de l'abondance" et du superflu inutile. Autant de leurres jetés, comme les balles de tennis aux museaux des chiens, créant  la dépendance pour en faire les chaînes qui nous lient et nous immobilisent aux postes de nos servitudes. 

Cette dynamique de la croissance fausse est pathologique. Fondée sur    "un capitalisme"  paradigmatique de l'échange, outil de caractérisation du juste et idéal de vie d'une abondance spectaculaire et inutile, elles se construit sur le pillage, l'usure et l'épuisement du monde. Elle ne laisse plus se développer qu'un monde standardisé, ressemblant à un centre commercial aux enseignes vulgaires et criardes.  D'un monde sans saveurs à un monde ou le peu qui reste sera confisqué pour continuer à alimenter le superflu inutile, sans goût et sans charmes autres que celles saturées de la dépendance des plaisirs artificiels et superfétatoires de ses justifications.

J'en étais là quand je me rendis compte de quelques informations.

1° L'affaire Mila, qualifiant la religion musulmane  de religion de merde, le coran, de réservoir de haine, qualifiant l'islam par "c'est de la merde" et qui conclut par "je dis ce que je veux, ce que je pense,  votre religion c'est de la merde et votre Dieu, je lui mets un doigt dans le trou du cul, merci et au revoir".

J'adore et j'approuve et j'ai le même discours sur la religion catholique, israélite, etc. J'approuve cette liberté de ton et les idées qu'elle véhicule.

Mais sans en faire l'exégèse, tous les textes dis sacrés portent en eux les paradoxes de la haine et de l'ostracisation,  fondant le ciment social en faisant oubliés tous les systèmes d'exploitation et de domination de classes. 

L'égalité passe par la désacralisation des "choses" qu'elles soient de croyances ou qu'elles soient d'images sujet d'idolâtrie.  

 2° Le Bon Macron, roi des faux cul qui s'il ne les organise au pire  met en place la stratégie des violences policières, repoussoir au droit de manifester des bons pères de familles, encore plus fort que Poutine, réussit à faire le buzz  à son avantage en retournant l'image  offerte par les protestataires qui n'en obtiennent rien. 

On en oublie les LBD pour se réjouir de la liberté de moquer, d'interpeller, de caricaturer et même de blasphémer,  ciment de notre république qui n'hésite pas à éborgner, violenter, arracher des membres au nom de la liberté de manifester "au centre". 

Encore une fois cette image habille  le mépris vis à vis des "irresponsables" irrationnels n'ayant pas de vue globale et réfléchie des nécessités du CAC 40 et des banques usurières.  Résultat de recherche d'images pour "t shirt de jul" 3° Les Anglais nous quittent.  Et là je dis merde et merde de crotte de bique, quel échec.  Résultat de recherche d'images pour "brexit 31 janvier 2020"

4° et je m'arrête: la France est condamnée par la cour européenne des droits de l'homme pour ses prisons et les conditions de surpopulation y afférent. 

Résultat de recherche d'images pour "image prison de fresnes"

Surpopulation, matelas au sol, crasse, bruit incessant, hygiène déplorable. Alerte sur les traitements dégradants et inhumains par la contrôleuse des prisons au gouvernement. Surpopulation carcérale, prolifération des rats et des punaises, délabrement des locaux, climat de violence constant qui y règne, usage de la force contre les détenus ni maîtrisé ni contrôlé. Ceci se passe dans le Val de Marnes à Fresnes. 

Résultat de recherche d'images pour "image prison de fresnes"

La question est de savoir ce qu'est une prison, un outil de punition ou un outil de protection. Par analogie, c'est comme pour la laisse. Elle est nécessaire mais s'en servir en tant qu'outil de communication n'est pas la même chose que s'en servir en tant qu'outil de privation et de contrainte,  anéantissant toute velléité d'autonomie.  Ce n'est pas l'outil qui est remis en cause, c'est la façon dont on l'utilise. La prison est faîte pour  nous protéger en isolant mais aussi en permettant dans la mesure du possible de faire prendre conscience et de pouvoir par la suite réinsérer. La prison ne peut être une arme de souffrance "sadique". Elle doit servir à protéger notre humanisation, à servir notre socialité mais pas à briser notre humanité. Si notre socialité est l'objet d'un projet commun, il faut accepter qu'elle soit "discuter", "critiquer". La prison n'est pas ou ne doit pas être un outil de souffrance et de punition, d'isolement sans doute, de sécurisation, de protection du tissu social, mais la peine si elle doit réparer la société, ne doit réparer la victime non pas directement mais par la conscience qu'elle donne à l'individu que la société le protège. La justice et la peine, arme de vengeance justifiant tous les excès dans le non respect de "la personne" condamnée, n'ont lieu d'être que dans la justice du œil pour œil, dent pour dent. Mais cette justice fondée sur la réparation par la vengeance n'est qu'un ersatz de justice. Elle n'est pas le fondement de la loi qui a pour seul fondement la protection et la sécurisation par la connaissance de règles justes, bonnes et compréhensibles de régler notre vivre ensemble et la mutualisation des ressources communes pour un accès et un partage équitable. 

Résultat de recherche d'images pour "prison fresnes cellule" MORALITE SAMEDI ET DIMANCHE MATIN 9h45 SALIE NORD. Apportez des gants et des sacs poubelles, je pense que nous pourrions ramasser quelques plastiques et autres pendant que nous déambulerons.  SAMEDI APRES MIDI? TOUT DEPENDRA DE GILLES. Inscrivez vous et je vous dirai l'heure et le lieu.