Postulats et autres remarques à l'usage de .
I. Introduction
La méthode
ADPP a pour objet « le partage de territoire de façon apaisée ». Elle a donc pour domaine la
socialité – les normes de bon comportements en groupe (le sens) et la
sociabilité, la capacité à communiquer et à être, (l’aptitude) des éléments constitutifs des systèmes « homme-chien ».
Dans la définition de la pathologie comportementale, Pageat définit que "tout comportement a pour fonction l’adaptation à des variations de l’environnement". Il en déduit comme pathologique tout comportement qui, en perdant de sa plasticité, a perdu ses fonctions adaptatives à un environnement.
Dans la méthode ADPP, est considéré comme trouble du comportement toute incapacité d’adaptation assurant la pérennité des groupes sociaux constituant la situation.
Elle concerne donc le binôme homme-chien dans toutes ses dimensions de
grégarité, de temporalité et d’aptitude. La mise en œuvre et l’exploitation de la relation dans le but de satisfaire le besoin de coordination mutuelle en est l’enjeu.
En partant du postulat qu’une inadaptation à un environnement peut être considérée soit
individuellement, soit
collectivement comme le résultat d’une erreur décisionnelle et d’une défaillance du processus de construction de la décision, la méthode prend en compte
toute la communication, de son élaboration à son exploitation à travers les phases de ce processus modéliser suivant les trois boucles
ADPP,
OODA et
PDCA nécessaire à toute coordination.
Le vétérinaire y fera référence dans le traitement des pathologies du comportement du chien pour lesquels il est consulté dans le domaine des
techniques cognitivo-comportementales accompagnants les thérapies biologiques correspondant à la nosographie du trouble[1].
II.Postulat théoriques et conceptuels
De la vision centrée sur le chien (atomisme social, indépendance comportementale de l'individu sans relation contingente) à une approche prenant en compte non l'individu mais la relation dans sa globalité (holisme social)
Le lien de causalité des troubles comportementaux se situent à 3 niveaux : l'individuel, le collectif, le culturel.
1/ L’individuel
Dans le système homme chien il concerne l’homme et le chien dans leur aptitude à mettre en œuvre de façon complète le processus de
prise de décision et d'
action/
Agir
- Observer
- Orienter
- Décider
- Agir
Dans le système homme chien il concerne l’homme et le chien dans leur aptitude à mettre en œuvre de façon complète les processus de communication permettant l'interaction.
Communiquer
Prendre la parole-émettre: se faire comprendre
- Lisibilité de l'intention
- lisibilité émotionnelle
- congruence situationnelle
- cohérence posturale, émotionnelle, sémantique, syntaxique
- pertinence - utilité (que cela serve et soit utile)
- sincérité
- variété des discours
- narratif,
- commentatif
- explicatif
- assertif injonctif
- projectif argumentatif
- style
- plaisant
- complice
- admiratif
- comique
- neutre
- dramatique responsable
- inquiet
- interrogatif
- dubitatif
- Couleur tonalité
- bienveillant
- neutre
- colérique
- heureux
- nostalgique
- fier
Ecouter, être attentif, comprendre
- Etre attentif
- L’attention: être dans le bon degrés d'excitation, d'euphorie ou de plaisir permettant de rester en vigilance au monde extérieurement à son activité
- être dans le plaisir pas dans l'excitation
- la tempérance, la joie, la bienveillance
- ne pas être dans la dépendance, dans l'addiction à des stimuli
- être en mode "veille"
- comprendre
- être en capacité de discernement émotionnel
- être en capacité d'interroger
- être en capacité de proposer
2) Le collectif
Dans le système homme chien il concerne l’homme et le chien dans leur aptitude à :
Être disponible
- vigilance sans anxiété
- être en capacité à participer à la sécurisation du groupe
- explorer
- partager le territoire
- compléter le point de vue des autres
Communiquer
Être responsable
- être concerné
- assumer d'alerter
- assumer de guider
- accepter d'être guidé
Construire le contrat de confiance base du contrat de grégarité
- s'initier
- apprendre
- initier
- mémoriser
- être concerné
- négocier
- poser la limite
- accepter les limites réciproques
- respecter
- tolérer
- partager
L'apprentissage: faire quelque chose pour la première fois
- Construire par apprentissage: PDCA
- Je Projette, Je Fais, Je vérifie que j'ai réussi, j'Ajuste
- aller vite en allant lentement
- micro progrès acquisition d'apprentissage
- compétences d'apprentissage: découpage en micro séquences de "premières fois" la séquences complète d'acquisition.
- mettre en déséquilibre
- renforcement intentionnel
- interruption durant le déroulé du "succès" de ces micro phases c'est fini et laisser le chien à son autonomie d'action.
- renforcement complicité
- ténacité
- patience
- respect
- compétences capacité d'apprentissage: ne pas répéter
- tenter TOUT
S'émanciper du regard de l'autre, "apparence"
Responsabilité
- Anticiper
- respecter
- tolérer
Le relationnel
- Construire (la relation sur le contrat de grégarité)
- Interpréter
- Initier le langage
- Enrichir le langage
- Dissocier intentionnalité et obtention
- Guider
- Se laisser guider
- Construire la confiance
- Négocier
- Se référencer
- Mémoriser
- Complémenter
- Naturaliser (se référer à l’observé et l’observable)
- Valider
- Réassurer
3/ Le culturel, le domaine des savoirs et de la compétence
Cela concerne le système homme-chien dans toutes les dimensions: chien, thérapeute-clinicien, « maître », co utilisateur de lieu et ceci dans leurs aptitudes.
Passer de l'animal à la personne
Se représenter l’autre
- L’animal
- l'intention
- la conscience
- l'émotion
- l'interprétation
- L’homme
- l'intention
- la conscience
- l'émotion
- l'interprétation
- la parole
- La place au sein du social et du grégaire
- le complémentaire
- le coopérant
- le guideur situationnel
- le suiveur situationnel
- Le positionnement
- Le rôle
- se compléter
- se sécuriser
- Les attributs
- regarder
- désinterpréter
- décatégoriser
- nos positions
- nos sens
- L’organisation
- l'objectif d'adaptation
- la répartition du territoire
- un monde d'abondance
- Le style
- la tempérance
- l'assertion
Se représenter la construction du rapport à l’autre
les facteurs contingents
- l'histoire du chien
- de la naissance au sevrage
- la sous stimulation syndrome de privation sensitive
- le milieu anxiogène de sur compétition
- l'"absence" de comportement maternel
- l'"absence" de fratrie
- l'"absence" de contacts
- l'"absence" de "paroles"
- du sevrage au 5e mois
- absence de paroles
- commentariser
- guidance encouragement apaisement
- narration
- absence de contacts
- absence d'exploration
- absence des manipulations d'autocontrôle
- absence d'affection
- la punition
- Du 5e à plus soif
- omniprésence de bruits
- absence d'informations
- absence de considération
- domination autoritarisme
- absence de respect
- absence de disponibilité
- absence de rigueur
- intellectuelle
- ténacité
- pertinence
- la punition
- l'histoire des hommes/femmes
- la relation à la parentèle
- l'enfance
- la reconnaissance
- l'amour
- la confiance
- l'émancipation
- l'autonomisation
- le détachement, l'émancipation
- l' environnement social
- les violences subies
- culture
- les états de faits
- les connaissances
- les croyances
- les idéologies
- ses mondes d'appartenance
- ses mondes de justification et de grandeur
Les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques et de nos croyances ou les sources à la non mise en œuvre d’une communication cohérente.
La phénoménologie de la relation grégaire
- La curiosité
- La sécurité
- La sexualité
- La perception
- l'initiation
Le territoire et le monde social
- La sociabilité, (l’aptitude)
- La socialisation (la norme)
- La tolérance (aux autres)
- L'autonomisation
- La frustration
- La tempérance
- La constitution de ou des relations
Éducation, initiation, initialisation
L’apprentissage
- Première fois
- L’enjeu de l’apprentissage
- Le découpage des séquences en micro progrès
- la validation et le renforcement sur l'intention
- La mémorisation par interruption
- Le plaisir partagé
- La réalisation à deux
- La validation par complicité
- la punition
La capacité d’apprentissage
- renforcement guidance chaud froid
- interruption sur succès de l'intentionnalité
- la punition
Les normes
- commentarisation
- renforcement par guidance
Les fonctions de sociabilité
- La frustration
- La tempérance
- La confiance
La réalisation
- suivant les évènements
- jamais répétitifs
- toujours nouveaux
- le plus improbable
La virtuosité
- l'autonomie
- le découpage des séquences
- le processus de progrès par micro activités
« la représentation » cognitive.
- L’expérience
- exploration
- le commentaire accompagnant
- le référencement situationnel
- du et au maître
- du et au chien
- La catégorisation (race, nosologie etc.) frein à l’observation et à l'analyse des causes transversales cognitives (culturelles, psycho sociales, psychanalytiques, sociologiques, éthologiques, écologiques, neurologiques, philosophiques)
- le contresens de la race et la confusion forme - race, aptitude - comportement
- nosologie, une nomination restreignant le champ des causes et sur valorisant des comportements dits innés tout en sous estimant les comportements acquis et non instinctifs
- les comportements dysfonctionnels ou les erreurs de décision
- les processus de décisions
- les environnements anxiogènes
- Le rapport à l’autre et la sur évaluation du paradigme de la domination
- Déclarée
- Reconnue
- Obéissance
- De la compétence
- Du statut
- Dominer: une pathologie narcissique au service d'un seul au détriment de tous.
- et la sous évaluation du paradigme d'entraide, de responsabilité: la coopération
- coordination
- initiation
- hiérarchie situationnelle
- compétence situationnelle
- responsabilité
- guider se laisser guider
- L’interprétation
- chacun en a une
- son partage
Le phénoménologique ou l’antéprédicatif de la relation
- a) La sexualité
- b) La sécurité
- c) La curiosité
- d) La perception (de soi et de l’autre)
- e) La transmission (l’initiation apprentissage)
- f) L’attrition
Le couple homme chien
La première observation que l’on peut faire et qui semble être une évidence est que le système homme-chien est composé d’un « homme » et d’un « chien » ce qui se traduit dans le schéma par une distribution des rôles.
A la question de savoir ce qu’est un « homme » et un « chien », la réponse est: l’un et l’autre font appel à des mondes d’interprétation différents mais complémentaires.
Ceci est dû à leur
différence de «
point de vue » et à la
différence de
performances de perception des sensations proposées par la réalité.
L'odorat, la vue, l'ouïe, le goût, le toucher sont les 5 sens que nous partageons mais pas l'aptitude.
De plus ils ne sont pas, géométriquement dans l'espace, disposés aux même "
niveaux", comme on peut le constater pour un "quadrupède" à poils et à queue et pour un bipède sans poil et aqueux.
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Un système composé d’homme(s) et de chien(s) se réalise dans des moments sociaux de vie et des moments intimes de vie. C'est cet objet complexe qui implique d’être défini à partir d’un postulat ontologique de la relation à l’autre:
le contrat de grégarité.
Essence phénoménologique de tout comportement, l'homme animal et l'animal personne partagent ces essences. Curiosité, sécurité, sexualité. (Husserl), perception (Merleau Ponty) et initiation. (l’homme est un animal apprenant et enseignant comme le chien) sont communs aux deux. L'homme a simplement optimisé ses moyens de mémorisation et ses moyens de transmissions par utilisation d'abord du langage, puis du récit, de l'écrit, du film et maintenant de l'icloud. Il faut admettre que le chien ou l'éléphant sont de piètres écrivains mais sont-ils peut-être déjà de grands conteurs à l'instar d'un Homère, d'un Cervantès ou d'un Marcel Pagnol.
Le contrat s’inscrit dans le champ du partage de territoire et dans le domaine de l’exploration « du monde », de son initiation et de sa sécurisation.
La question à laquelle répond le contrat est celle de l
'utilité de notre vie à deux et plus dans nos
différences, de notre plaisir et de notre désir à la vivre.
la réponse est simple.
Voyant ce que tu ne vois pas et toi voyant ce que je ne vois pas, n'a -t-on pas intérêt à sommer ces deux ponts de vue afin de voir PLUS.
si l'
on sait se le dire, si l'on
se comprend et que l'on a
confiance dans l'interprétation que nous avons des évènements, nous pourrons nous "adapter" à ce qui nous arrive tout en nous coordonnant mutuellement.
Voilà l'enjeu du contrat de grégarité
La méthode porte sur la mise en oeuvre de ce CONTRAT.
Si les sciences sociales et les sciences cognitives partagent le même champ explicatif des sciences de l’esprit, elles en ont apriori une approche divergente.
Du point de vue du cognitivisme
Partons du principe que cognitivisme et fonctionnement de l’esprit sont synonymes.
Le cognitivisme c’est accepté
l'existence de processus internes non observables d’intégration de l'information extraite de l'environnement afin de
décision et d’
action.
Prendre en compte les dysfonctions dans la
réalisation de ces processus est un des dispositifs
explicatifs des comportements humains et animaliers. Le principe de processus ou chaîne d’actions implique la possibilité de le
modéliser. Celui de la prise de décision le sera sous forme d'une
chronologie d’actions de traitement, d’aptitude, et de règles d’aide à la décision sous forme de flux d’échanges d’informations. Ces phases sont décrites. sous la forme d'une roue appelée
ooda.
Cette analogie de forme permet l'approche clinique fondée sur l’instantanéité de l’observation des mécanismes cognitifs symbolisés par l'identification de ces phases mises en œuvre en dehors de toute forme d’interprétation.
Apprendre à voir et identifier les phases dont le déroulé participent à renforcer une aptitude à la communication, la prise de décision et la mémorisation est un enjeu majeur de la méthode et de sa pratique.
Ces phases chez le chien peuvent se mettre en parallèle avec le jeu de "cache-cache" et la
GUIDANCE QUI L'ACCOMPAGNE.
- Je fais clumer: compte jusqu'à cent sans te retourner, je cache ta petite voiture.
- 1,2,3.....98,99,100
- l'enfant (le chien) se retourne et me regarde?
- Je ne répond rien
- IL propose une "expérience" >> il se dirige vers un coin
- l'objet n'y étant pas caché, je lui dis c'est froid.
- il s'interrompt ais continue dans une direction similaire
- c'est FRRROIDDD
- il se retourne et change de direction en revenant sur ses pas
- Ça tiédit
- il change de direction et va vers l'objet
- C'est chaud tiède
- Il se rapproche
- C'est chaud
- Il est sur l'objet
- C'est Chaud Bouillaaaannnnt t 'as trouvé t'es super
On voit dans cette exemple que la
guidance est
indispensable pour rendre son discours et ses
intentions compréhensibles et atteignables, ce qui fera l'apprentissage.
Le chien ne clume pas, mais
interroge,
propose,
réalise comme "l'enfant" ou l'adulte chinois immergé dans un monde de français.
Nous faisons tous l'erreur de parler au chinois plus fort pour se faire comprendre et ça ne marche pas. Mettons nous à sa place et guidons le en mettant en place la communication posturale et tonale nourrit par des chaud froid caractérisant la plus ou moindre grande distance qui nous sépare de ce que l'on recherche à lui faire faire ou lui faire obtenir.
Du point de vue des sciences sociales
A l’opposé et pourtant dans le même champ des sciences explicatives de « la prise de décision individuelle ou collective » se trouvent les sciences sociales. La sociologie, l’éthologie, l'écologie et la psychologie sociale par leurs explications déterministes qu'elles soient de contingences historiques (fruit d’une histoire vécue ou apprise) ou de milieu, en sont les représentants les plus identifiables.
Dans la mise en œuvre du comportement il existe une sociologie qui n'est pas en opposition à « l’esprit individuel » dans la construction sociale déterminante. C'est une
sociologie de l'excuse, celle que l'on se donne qui permet des stratégies d'empêchement et d’évitement à vivre son autonomie et sa liberté existentielle. Les
outils de la « pensée » que sont la parole et son utilisation y sont inemployés ou mal mis en œuvre et
ceci au nom d'une rationalité du libre arbitre.
1les champs d'élaboration de nos excuses épistémologiques dans la construction de la relation
Puis il existe une
éthologie de la construction de la relation et du rapport en dehors des prédéterminismes « naturels » et en dehors des sacro-saints mécanismes de la domination et des comportements instinctifs. Comme il existe une
écologie de la contingence de l'interrelation que l'on pourrait nommer écologie de la
pénurie, de l'abondance et de la variété.
Pour comprendre tentons une expérience analogique au monde du chien.
a
) Immergeons nous dans un monde anxiogène fait de sons que nous n'arrivons pas à déchiffrer et qui à ce moment ne sont ou n'ont de significations que d'être du bruit.
Ce monde est une assemblée de « chinois ». Ils vocifèrent, éructent, font un bruit de «ouf», incompréhensible, à moins qu'ils parlent tout simplement. Nous sommes dans la position parfaite du chien dans un jeu de « chinois » qui, à tout hasard, sont au bas mot, 150 à gazouiller. Ces gazouillis, que je crois être des cris, des braillements, sont pour mes hôtes, des phrases, des interpellations, des appels que sais je, des invitations. Persuadés de la clarté de leur discours, face à mon inertie réactionnelle dubitative, ils haussent le ton, croyant à ma surdité avérée plutôt qu'à mon incapacité à les comprendre. Mon manque de concentration,de volonté et d'intelligence sont ils dus à ma race de court sur patte rouquin mais néanmoins frisé, puisque mes chinois sont intelligibles comme une matinée de printemps. Ils inondent des rayons du soleil de leur esprit le jardin fleuri de cerisiers en fleurs de mon cerf volant qui galope après les borborygmes émis en rafale. Ils les accompagnent de secouements et autres coups de pieds dans le but de mobiliser les antennes radio défectueuses ou non branchées ornant mon crâne de serf vidé devant capter l'émission en direct et en public de leurs désirs incantatoires à des réactions attendues de mon corps beau. QUEL MERDE, me dis je, comprends rien au rire jaune.
3 solutions s'offrent à moi.
- Soit je fais ma Nabilla et joue en minaudant à la fragile à la moue de loukoum,
- soit je fais ma Nabilla (2) et j'envoie quelques piques de couteau suisse afin de faire le vide autour de moi.
- Soit je ne fais pas ma Nabilla mais je fais ma Kardashian je deviens "neutre", "invisible", "discrète".
Dans les deux premiers cas je ne regrette pas de regarder NRJ 12. Dans le troisième je m'achète le dictionnaire de l'académie française et je recherche "variable discrète": Nombre fini de valeurs entre deux valeurs quelconques. Une variable discrète est toujours numérique. Par exemple, le nombre de plaintes de clients ou le nombre de défauts. c'est bien connu kardashian a un certain nombre de défauts plus ou moins discrets.
tout d’un coup dans ce galimatias de notes discordantes, je perçois 6 phonèmes qui me semblent par leur familiarité, changer le bruit en information.
Pétrole, amour, ma nouille.
Non par amour des mots mais parce que c’est ainsi, « je me rapproche de la source »qui émet ce qui me semble être de l'information, c'est à dire dans ce monde de bruit et d'indécision, quelque chose qui me semble être "significatif", ayant le pouvoir de réduire l'incertitude dans laquelle je suis.
Moralité:
L’entente de ces phonèmes qui de par leur structure familière ont transformé un bruit en information ont provoqué mon déplacement vers la source, une coordination entre l’émetteur qui, dans ce cas précis, est plus près des canons de beauté d’un sumo édenté à l’haleine chargée et moi. (ceci pour qu'il n'y ait aucune ambiguïté et bien faire comprendre qu’il n’y a aucune autre force en présence dans notre rapprochement qu’une forme d'attirance provoquée par l
’émergence de ce qui semble être de l
’information dans un environnement de bruit. C'est à dire une
réduction de l'incertitude dans un monde d'incertitude)
Ceci nous permet d’édicter une première loi socio-cognitive:
L’émergence d’informations dans un monde de bruits, même sans sens, provoque un mouvement d'attirance du récepteur vis-à-vis de l’émetteur. L'information provoquant une réduction d'incertitude dans un monde incertain provoque un mouvement de coordination.
III. les balades un monde de réseaux de communication: une pragmatique
A. COMMUNICATION ou le cognitif collectif et individuel
Les balades sont donc un outil de construction des
systèmes de communication homme-chien nécessaires à l’adaptation au milieu. Outil d’éducation, de rééducation, d’apprentissage aux différents modes de communication en vue d’une meilleure coordination servant l’adaptation des systèmes hommes chiens à leur environnement, elles sont l’outil
pédagogique et un des outils de "
thérapie comportementale" pour les chiens et leur maîtres dans le but de partager des territoires de façon apaisée - assurant la sécurité et le bien-être de tous. (Éthologie et sociologie cognitive clinique)
On y traite les dysfonctions comportementales vécues, interprétées, décrites et identifiées comme étant systématiquement le fruit d’une
erreur de prise décision soit par un des acteurs soit par les acteurs du « moment » de la scène, observateur et analyste compris.
Leur étiologie concerne les
capacités cognitives du
« couple homme-chien » dans leur
individualité et dans leur
distributivité, dimension du collectif. Elle concerne donc le processus de prise de décision et de l’action que l’on décrit sous forme de phases organisées en boucle par convention de façon syncrétique :
Observation, Orientation, Décision et Action.
Partant du postulat que toute dysfonction comportementale est le fruit d’une déficience des processus de décision, il existe deux grandes familles de causes. La première dite
capacitaire, la seconde dite de
compétence.
les fonctions intellectuelles
Les fonctions "intellectuelles" se catégorisent en fonctions
réceptives,
expressives,
interprétatives,
réflexives et de
mémorisations.
(Tiré de Terminologie de neuropsychologie et de neurologie du comportement. Recherche et réd. Louise Bérubé., c1991., 176 p. Reproduit avec la permission de Les Éditions de la Chenelière Inc., p. 7)
1-les fonctions réceptives permettent l'acquisition, le traitement, la classification et l'intégration de l'information.
2-la mémoire et l'apprentissage permettant le stockage et le rappel de l'information.
3-la pensée ou le raisonnement concernant l'organisation et la réorganisation mentales de l'information;
4-les fonctions expressives permettant la communication ou l'action
Synonymes ou quasi-synonymes ou apparentés: ou fonctions intellectuelles
les incapacités
Elles concernent les fonctions de mises en œuvre lors des processus de la prise de décision et de l’action.
- Les « filtres » d’informations permettant de traiter l'information, la trier, la catégoriser, la hiérarchiser,
- les capacités d'exploration, curiosité, la peur chronique
- Les capacités d’observation et de concentration,
- Les fonctions d'autocontrôle et d’inhibition
- les traitements d’interprétation et de référencement,
- les fonctions de frustration
- les fonctions d'impulsivité
- les anxiétés chroniques ou paroxystiques
- Les processus d’apprentissage et de passage à l’acte (première fois)
- Les processus de mémorisation.
- Les processus de raisonnement: analogie, imitation, association
- les capacités phobiques isolantes
- les activités de fixation à spectre étroit
- les tactiques de manipulation d'un environnement stressant
- Les addictions aux activités à spectre étroit
- les raccourcis ou les effets du moindre effort mental (homme - chien)
- le rasoir d'Occam ou la prise de décision optimum dans un contexte incertain principes d'économie ou de parcimonie, il nous oblige à favoriser, parmi différentes théories ou plusieurs hypothèses équivalentes, celles qui ont le moins d'hypothèses injustifiées. (homme)
Dans la nosologie comportementale « vétérinaire » (Pageat) :
- Syndrome de privation sensitive
- Hyperactivité, déficit d’attention
- Absence d’autocontrôle
- Déficience de concentration
- Anxiété chronique
- Anxiété de détachement
- Dis socialisation
- Dépression
- Phobie
- Sur attachement
- Anxiété de séparation
Les domaines des compétences opératoires– utilisation
Construction de l’interrelation
Elles concernent :
- La prise de parole
- LA GUIDANCE
- La communication intentionnelle
- L'approche probabiliste de la coordination (obéissance), l'utilisation du temps
- Les évènements et leur probabilité d'apparition
- La construction de l'autonomie
- la communication émotionnelle
- L'identification des processus de prise de décision ADPP OODA PDCA
- La "confiance", fonction de tolérance aux autres
- La « frustration » (fonctions qui permettent la vie en société)
- Les fonctions d’autocontrôle et disruptives
- les fonctions pédagogiques d'éducation - initiation
Remarque/
En traitant les pathologies ou les dysfonctions comportementales par rééquilibrage des systèmes de communication inter et intra spécifiques, soit de façon indépendante soit en co-thérapie avec des traitements définis par votre vétérinaire ou un vétérinaire comportementaliste pour les chiens, on travaille aussi nos "rapports aux autres" et à la vie.
La résilience "neurologique ou neuronale" observée chez le chien, l'agapé vécue au sein des balades, la libération de la parole, de l'émotion tel que la colère, la complicité, la fierté etc. l'entraide, la sur stimulation communicationnelle, la guidance jouent le rôle de stimuli cérébraux et permettent aux différents acteurs de vivre des instants de "vie" ou plaisir et drame cohabitent.
On apprend alors à y faire face, à anticiper, à réagir en dehors du regard des autres, à se respecter, respecter l'autre, se faire respecter et ainsi récupérer estime de soi, confiance en soi et aux autres. On récupère ou reconstruit son autonomie et son libre arbitre en acceptant de redevenir acteur de sa vie. En rééquilibrant le chien, on est obligatoirement interpellé dans l'histoire de nos rapports aux autres et dans la façon de les vivre.
- · Stress
- · Addictions
- · Phobies
- · Dépression
- · Anxiété chronique
- · Agressivité inter et intra spécifiques
- · Dis socialisation
- · Syndrome d’abandon et de séparation, fugue
- · Comportements gênants (destruction de lieu, aboiement chronique etc..)
- · Absence de coordination
- · Comportements « auto destructeurs »
- Dépressions
- Peur de l'autre
- Perte de soi,
- Violences subies
- Abandon
De qui parle-t-on?
B/ La COMMUNICATION UN MONDE D’ACTIVITÉS ET DE MISE EN ŒUVRE
"Les ruses de l’intelligence et de l'attrition" ("La mètis des Grecs")
Les communications inter et intra - spécifique (sociologie et éthologie cognitive clinique)
- Produire de l’information
- La prise de parole
- La communication intentionnelle
- La guidance
- Communication paradoxale
- La double contrainte
- La communication contextuelle
- La communication posturale
- La communication émotionnelle
- La communication structurelle de l'espace
- La disruption
- Captation
- Interprétation représentation
- Le commentaire ou la commentarisation
- La production de sens par l'utilisation du commentaire et de la communication émotionnelle
- La communication de renforcement, de validation et de construction de la relation
- La prise de conscience
- La communication de niveau un, deux et trois, opérationnelle, contextuelle, projective
- la méta communication
- la représentation et l'interprétation
- le référencement
- le processus OODA de prise de décision
- l'attrition
- La ruse (la métis)
- La "normalité" et l'"anormalité"
- la tenue du temps et la probabilité de réussite
- la ténacité
- la congruence
- la cohérence
- l'anticipation
10 modes d’apprentissage dont on se sert (éthologie et psychologie cognitive)
- La guidance et la prise de parole
- L'intentionnalité
- La mise en déséquilibre
- L’apprentissage opérant
- Les micros progrès, concept de brique élémentaire d’apprentissage d’une séquence comportementale de coordination de mouvement, renforçant mémorisation immédiate et mémorisation profonde
- La guidance fondement d’un apprentissage à un langage partagé et partageable avec le chien
- Les apprentissages aux raisonnements par destination (heuristique de la rupture)
- Les apprentissages de tolérance et d’adaptation aux « évènements », (socialité et grégarité)
- Les apprentissages au référencement croisé en vue d’interprétation
- Le mimétisme
Préconisations
Les déconseillés: On ne pratique pas et déconseillons formellement, (éthologie cognitive)
- Les activités à point fixe et à spectres étroits provoquent les mêmes mécanismes d'addictions que l’alcool et les drogues tel la cocaïne etc, Ce sont des pratiques aliénantes qui transforme le maître en ce que tout maître dominant marchand rêve d'être: un DEALER, rendant ces "clients" dépendants.
Ceci pour les chiens jeunes (sociologie et éthologie clinique). particulièrement jeu de lancer retriever avant 3 ans, bâton, balle, frisbee etc.
Cette obsession des jeux de balle est
le contresens le plus répandu construit autour du
plaisir. La
confusion entre plaisir et excitation est la plus répandue et la plus dommageable. Faites un shoot d'héroïne à un bébé ou un enfant et il vous sourira! Est ce que cela justifie cette pratique aliénante?
- Nous déconseillons les activités à capacité de transposition ou qui renforce la probabilité des passages à l’acte de morsure (clinique).
- · Jouet à mâchouiller
- · Balle de tennis
- · Pouic pouic
- Les excitations au chiffon
- Le mordant
- · Les activités aliénantes ou provoquant l’absence de prise de conscience de l’apprentissage (récompense par excitation, jeux de balle etc. ex: l' "agility" en club)
- · Les motivations par la gourmandise
- · La marchandisation et la mécanisation de la relation
- · Les conditionnements
- Les conditionnements par déplaisir (collier électrique)
- La punition
- Les mâchouilles et dégniapages autres que ceux réalisés sur de l’alimentaire (os cru)
Nous désapprouvons et luttons comme démagogique et comme non scientifiques toutes les interprétations comportementales trouvant leur justification autour des contre sens épistémologiques que sont : (éthologie et sociologie cognitive, constructivisme)
- · les explications raciales
- les explications de genres
- les explications par orientation sexuelles
- tout type de ségrégation et de catégorisation de "forme" et de "vie"
- tout raccourcis de l'évidence
- le bon sens "populaire" et de traditions (chasse, éducation, place de la femme, du chien etc;)
- La famille meute
- · L’analogie au loup
- · la place hiérarchique
- · la structure domination soumission
- · les races de chien
- · le genre de chien et de personne
Nos concepts référents
Nous démontrons et illustrons par nos pratiques nos capacités d’interprétations autours des paradigmes suivant (sociologie éthologie cognitive)
- · la situation (champs et contextualisation de l’interrelation)
- · les structures neutres
- · temps social et temps intime
- les compétences communicationnelles
- la volonté
·
Systémique et théorie générale des systèmes, homéostasie, capacité d’adaptation, de stabilisation, capacité d’apprentissage, rétroaction
- · le contrat de grégarité
- · la complétude de point de vue
- · la hiérarchie situationnelle
- · la différence entre information et bruit
- · le partage de territoire et les fonctions de coordination
- · l’approche probabiliste de l’action et de l’évènement
- · le temps et son écoulement comme outil de « raison »
- · la transversalité, la complexité, le réseau social
Nous traitons
l’impossibilité des personnes à communiquer, leur frein à la communication et à la prise de parole pertinente et significative par la mise en valeur et la prise de conscience des mondes de
justification de l’action, de l’organisation et de l’utilisation des contre sens épistémologiques des représentations concernant les
6 champs de l’expérience sociale que sont (sociologie cognitive).
- · le plaisir et ses confusions
- · le temps et ses précipitations
- · le pouvoir et l’autorité
- · la responsabilité et la prise en compte de la place de l’autre
- · l’image et le spectacle de soi
- · la confiance, son don et sa construction
A travers l’apprentissage partagé d’une communication ayant pour but de construire une relation de complémentarité et de coopération entre l’homme et le chien, nous mettrons en place un système qui en devenant signifiant permettra de rééquilibrer le chien et son partenaire individuellement et collectivement.
Pour cela les balades sont un lieu d’
échange convivial,
souriant et très bienveillant, un lieu de
liberté, d’échange et d’expérience. Familial, les balades sont un moment où chacun, hommes/femmes et chiens se construisent dans la relation à l’autre.
Humour indispensable, dans un lieu toujours ouvert aux autres, les balades ont lieu le samedi après-midi et le dimanche matin. Des chiens non dangereux, parce qu’autonomes et tolérants sont une construction dont les balades sont les échafaudages.
[1] La méthode ADPP est une méthode préconisant la co-thérapie et la collaboration avec les vétérinaires et les vétérinaires comportementalistes en charge des pathologies du comportement du chien. Elle se veut une approche complémentaire, parallèle, concomitante.