DYSPHORIE (sémantiquement opposée à l'euphorie) est le trouble émotionnel et mental perçu chez un individu insatisfait ou mécontent, et dans certains cas, le trouble caractérisé par l'indifférence concernant son entourage.

POURQUOI L'ÊTRE, PARTICULIÈREMENT CES TEMPS-CI.

La dystrophie résulte d'un mal-être du à la situation transitoire dans laquelle nous nous trouvons. Transition de genre, de système de domination, d'épistémé du pouvoir et des structures en découlant, la praxéologie démocratique fondée sur l'élite remise en cause par l'éloignement des élites et les jeux de pouvoir d'une oligarchie de moins discrète et que l'on pourrait même qualifiée de décomplexée, la résurgence des inégalités de classe et d'origine, alpha et oméga des passes droits à l'accès  aux places de pouvoir, l'écologie du monde et le monde de l'écologie,  ses contraintes et ses logiques de protection, l'exploitation, l'économisation des modèles de décision et le paradoxe de leur dé-rationalisation, les paradoxes des algorithmes mystères et l'ignorance de leur logique corrélative, la confusion entre nature et description, énoncé statistique et réalité,  l'animalisation de l'humain, l'individuation de l'animal, notre place entre polluant et créateur de vie, le pillage de la terre au service du toujours plus  de dépendances, la créations des faux déterminismes alimentant par un consumérisme compulsif et  lobotomisant tous les asservissements protégeant les lieux de pouvoirs,  font de la dysphorie notre bain quotidien dans lequel on respire, transpire, souvent s'étouffe, rarement s'envole. 

Dans ce temps comment ne pas se tromper, comment situer la pertinence de nos décisions, c'est à dire comment caractériser le bon du mauvais, la bonne direction de la mauvaise, comment se construire une représentation des situations émancipatrices et non aliénantes. Pourquoi refuser le respect institutionnel tout en étant fascinés par la course aux places de pouvoir, fondée sur un discours mi rationnel mi émotionnel mais toujours limité dans sa compétence des choses.

Passer d'une coordination fondée sur le partage des points de vue et la négociation des directions, mettre au centre de la discussion l'acculturation des agents aux sujets traités tout en respectant l'écoute et en ne tombant pas dans le mythe du savoir vérité mais de la négociation de l'élaboration de  sa construction, tout en respectant la pragmatique du temps et de la durée nécessaire aux adaptations et aux organisations de celles-ci sont entre autres choses l'enjeu de la complexité du monde. 

Sinon on ne verra plus çà

le partenariat woke entre Bud Light et M. Mulvaney comprenait des canettes arborant son visage et un discours pro-LGBTQ saluant le fait que ce mâle biologique “est une femme” 

Mais :

Masculiniste tirant que dis je défouraillant toute sa haine au pistolet mitrailleur sur des canettes de bière envers les homos, trans, niggers, femmes etc....

En ces temps incertains, remplis de menaces et désespérants par la bêtise qui les remplie, parce qu'il est dangereux de se croire trop beau, trop fort et surtout persuadé d'être dans le vrai quelque soit le contexte,  oubliant d'où l'on parle et d'où on dirige, il est important de se ressaisir à partir de la seule boussole qui indique le nord de l'organisation de nos mondes. Le partage de territoire de façon apaisée. Le lieu commun au sens littéral du terme est le territoire. Son  essence même en est l'absence de frontières qui ne sont qu'une construction "humaine" pour justifier que l'on s'y barricade, qu'on les franchisse et que l'on s'y batte. Les affirmations paradigmatiques de l'organisation nécessaire du monde  suivant les différences d'origine, d'ethnie, de race, de genre, de couleur, de classe poussent à la mansuétude toute particulière envers un discours de haine et de dés-individuation. On se compromet en acte discriminatoire envers l'autre au nom du principe d'exception qui nous fait entendre des phrases types: les gitans, tous voleurs et assassins, Hitler n'a pas fini de faire le travail, il y a tout à jeter chez eux, même leurs enfants sont "faux, pervers et méchants". Les éliminer, voilà une sainte mission. Voilà le propos entendu sans une once de conscience ce jeudi dans une salle de sport par des hommes caucasiens pour certains, hétérosexuels, indochinois, et à coup sûr non pas victime mais bourreau au nom d'un viriarcat revendiqué. le 13 Avril 2023. Le renforcement par le sentiment d'appartenance que procure la tenue de ce type de discours discriminant mais surtout potentiellement porteur de violence et d'horreur cathartique du vécu et du ressenti de son propre sentiment d'allégeance, d'exploitation, de subordination et de soumission à un ordre ou la valeur que l'on nous octroie n'est, quand elle existe, que celle que l'on donne à une force de travail détournée et dépourvue de conscience du bien commun.

Que ce soit Macron et sa logique de "raison contre tous", d'abandon et de fuite en avant face aux vraies décisions, ou les réactionnaires qui s'arcboutent sur leurs acquis, piliers par l'origine de la matrice sociale de la vie, ou les mafieux et autres ayatollah de la crainte, de la terreur qui bâtissent des ténèbres pour assouvir leurs désirs mortifères et qui s'abandonnent aux pires horreurs sous couvert d'esthétisation de leur vie, participent de la même logique du mensonge, du déni et de la fausse jouissance addictive. 

Permettre une vraie adaptation partant de la recherche de préservation du monde et de son écologie grégaire, pour aboutir à la réalité du partage de territoire, de sa préservation tout en assurant son usage de façon apaisée et durable afin de développer la vie et continuer notre mission de pollinisateur de beauté, de variété et de diversité, voilà à quoi on se confrontera dans l'essence de nos actions et de nos paroles, dans ce monde de chien, caricature inoffensive mais modèle réel de notre capacité à partager ce monde en dehors de ces "mâles" façons.

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, LOULOU, LOULOUTES, VELOURS, VELOUTES

Il fait peur

Nuits de Chine, nuits câlines, nuits d'amour,

Nuits de Chines,
Nuits câlines,
Nuits d'amour !
Nuits d'ivresses,
De tendresses,
Où l'on croit rêver jusqu'au lever du jour.
Nuits de Chine,
Nuits câlines,
Nuits d'amour !

 

Mousmée jolie dont mon cœur est épris
Je veux l'oubli...
Puisque de toi mon amour infini
Reste incompris...
L'opium endort les malheureux
Et les emporte jusqu'aux cieux