BALADES DU 3 ET 4 JUILLET DITES BALADES DES JOUISSIFS VISSEURS DE VICES APPELES PLUS ENCORE LES APAISES DE LA GOURMANDISE MAIS PAS DE L’INDIGESTION

Mis en avant

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, MONTES, DEMONTEES, SUR LES PRINCIPES, EN AMAZONE 

la complicité, le plaisir du faire ensemble.

Qu’est le plaisir ?

D’après le CNTRL, la définition du plaisir est :

État affectif agréable, durable, que procure la satisfaction d'un besoin, d'un désir ou l'accomplissement d'une activité gratifiante.

PHILOS., PSYCHOL. Pôle fondamental de la vie affective (dont l'autre pôle est la douleur)

PSYCHANALYSE

− Principe de plaisir, du plaisir. Principe d'économie régissant l'appareil psychique, qui vise à la réduction des quantités d'excitation et des tensions (sources de déplaisir) 

 

Le plaisir est donc antinomique avec l’excitation et les tensions.

 

Dans la relation entre le  chien et l’humain, le plaisir « social et grégaire », hors intimité, celui qui se déroule lors du partage de territoire, ne passe ni ne doit passer  par la recherche systématique de frénésies démonstratives et valorisantes. La montée en excitation plus ou moins hystérique et spectaculaire, l’effervescence hiératique, synonyme d’excès et d’absence de contrôle sont synonymes de pertes de vigilance mettant en danger la pérennité du groupe. 

 

 La recherche de l’obtention démonstrative du plaisir sous forme d’excitation est le plus sûr moyen de se tromper sur ce qu’est le plaisir, ce qui le provoque et sur la relation que cela induit. Le démonstratif comme passage obligé à la relation « heureuse » avec son compagnon est le contresens sémiologique le plus répandu et le plus néfaste à une relation complice épanouie. Les signes du plaisir sont la manifestation de la décompensation[1] face à des évènements heureux ou malheureux.

Les activités déclencheuses  d’artefacts[2] d’expression assimilables à du plaisir, synonymes d’excitation, induites par le maître(sse), provoquent les mêmes réactions, font courir les mêmes risques qu’une prise de stupéfiants.  La satisfaction due à une attente intense, celles qui provoqueront pour certains leur addiction, qu’elle soit au sucre, à l’effort, à la cocaïne, à la boulimie  etc. prennent la forme « du bonheur », sourire, relâchement, rire etc.  

 

Autrement posée, la question est de savoir si toute satisfaction extrême, tel le « flash » provoqué lors de la première prise de cocaïne ou d’héroïne, la première cigarette du  matin, n’est-il pas le piège tendu à votre cerveau pour  vous faire prendre une satisfaction, un soulagement pour un plaisir, vous amenant à l’addiction. Assimilable qui plus est au plaisir «de faire, d’être ensemble ». Plaisir qui nous ouvre aux autres, renforce nos capacités et nos aptitudes cognitives en nous mettant dans un état de veille et de disponibilité renforçant notre créativité, nos forces de proposition. La recherche « désespérée » de cet effet flash, par exemple pour la «cocaïne», amène à en augmenter les doses à chaque nouvelle prise, faisant par le biais d’une insatisfaction constante et invariable,  reculer le seuil de satiété.   Alors que l’effet de  flash initial ne se renouvellera jamais, comme la vie rêvée des anges au paradis  est à jamais perdue,  sa quête effrénée et obsessionnelle en constituera la fondation structurelle de la dépendance et en déclenchera les mécanismes d’addiction.

 

Ces mécanismes addictifs amenant à la dépendance, se retrouvent pour le chien de façon tautologique,  dans toutes les activités à spectre étroit et forte récompense tel que jeu de balle, frisbee, bâton etc.

Pour comprendre ce que sont les activités à spectre étroit et la différence avec les activités à spectre ciblé, je vais vous proposer une petite expérience en retrouvant votre âme d’enfant dans un jeu de pirates et de corsaires.

Vous êtes Barbe Rousse  et vous vous demandez quel galion attaqué. Vous décidez alors de regarder l’océan à travers une longue vue. Prenez votre main, fermez l’œil gauche et posez votre main en forme de lunette de tir sur l’œil droit. Regardez l’océan. Vous percevez mieux les  détails par renforcement de l’effet contraste du à  la concentration de lumière constitutive de  la forme de cône ou de tunnel enserrant votre œil.   En dehors des contours de votre main vous ne percevez  rien, ni galion, ni baleine. Vous venez de créer une forme de lunette avec une ouverture, petite, qui définira le spectre, le champs de vision  sur lequel porte votre regard et surtout sur lequel il ne peut porter. Dans ce spectre étroit, si en regardant un point, vous recevez une forte décharge de plaisir provoquée par une satisfaction intense, vous allez vouloir renouveler l’expérience. Choper du galion !

Cette expérience non seulement vous isole et donc concomitamment vous « protège » de l’extérieur par une effet « autruche » mais si de plus, elle vous procure une intense satisfaction, vous cumulez  l’effet « sécurisant et protecteur » de l’isolement anxyogène et l’effet récompense intense comblant votre « faim » d’excitation.

Une activité type à spectre étroit est pour le chien, le lancer de balle ou de bâton à la main qui est constitué de la fixation d’un point (ouverture étroite)   et une forte récompense consommatoire, liée à la satisfaction procurée par l’attente ? récompensée par le lancer, multiplié par la satisfaction d’attraper et donc de produire un effet.

 En effet Le plaisir intense de l’excitation n'est pas la conséquence d'une émotion ou d'une intuition, d'une prédiction réalisée, mais le fait d'une simple activation physiologique provoquée par le lancer répétitif de la balle. C’est celui de son rituel, fixation-attente-tentation, accompagné de démarrages violents et de courses folles, qui provoque la décharge de dopamine et d’hormones du plaisir dans un flash instantané activant les circuits de récompenses.   Ces activités isolantes parce qu’elles demandent une extrême concentration, sont donc « consommatrice » d’une excessive vigilance. Elles sont comparables à l’écran d’ordinateur ou au bandit manchot, les jeux en lignes, les consoles etc. Les activités à spectre étroit ont pour  résultat  de vous sortir de la réalité contextuelle, de vous isoler tout en vous permettant de vous réfugier dans un monde de satisfactions sans attentes, auto induites.

Pour le chien le processus est identique sauf que pour lui l’induction de ces activités est l’humain. C’est ainsi que beaucoup de « maître(sses) sont devenus les dealers de leur propre chien à l’insu de leur plein grès et qu’ils sont confondus par leur confusion entre « amour et dépendance ».  la vie quotidienne ne le surprend plus autant qu'avant. Le jeu de balle, l’agility pratiquée à la récompense avec enjeu de réactivité, dessécheront la saveur émotionnelle que le chien et nous comme pourvoyeur inconscient, attribuons aux éléments et évènements environnant, la vie courante. Hors sans réponse émotionnelle à ce qui nous entourent, on sombre dans la dépression. (paranoïa, conduites à risques grégaires etc.)

Les activités à spectre étroit ne doivent pas être assimilées aux activités à spectre dirigé qui ont pour elles d’être chargées d’un fort potentiel d’apprentissage et de mémorisation.

Comme le vin qui a une dimension ludique, sociale, de désinhibition  et d’apaisement, les activités à spectre étroit dans lesquelles on voit le chien se réfugier, ne le sont qu’à partir du moment où le chien ne peut les interrompre. Par analogie toute personne adulte qui boit n’est pas forcément alcoolique même si elle s’enivre par moment. Pour l’enfant et le chiot c’est pareil, encore ne faut- il pas consommer d’alcool en dehors de la maturité qui est  pour le chien de trois ans et l’humain entre 20 et 25 ans.   

C’est lorsqu’elles deviennent compulsionnelles et sans signaux d’arrêt comme lorsque certains chiens ont des prises d’odeur à travers les veinages traversant les forêts matérialisant les déplacements de la faune sauvage, ce qui aboutit à des déambulations sans attention aux interrelations possibles avec le maître ou ses congénères, que l’activité à spectre étroit devient facteur de perte de capacités effectives d’interrelations grégaires utiles et que l’on peut les assimiler en terme d’ « isolement » aux effets  d’addictions et de dépendances.

 

Ce mécanisme opportuniste  peut aboutir à une compétence « qualifiée d’acquise » par apprentissage opérant, validé par une « récompense forte », un lièvre, une biche, dans un processus abouti, finalisé, caractérisant par la suite  les compétences chasseresses. Ce que l’on interprète hâtivement  d’instinct de chasse, ne sont que « des activités à spectre ciblé » qui par un « heureux » renforcement, conduiront à une efficacité chasseresse.  Tout activité nécessitant de la concentration est assimilable à des activités à spectre ciblé qui par des effets de renforcement aboutissent à des apprentissages. Ces activités de par leur structure ont un effet apaisant parce qu’elle sont porteuses de « réalisation ».

La concentration qu’elles nécessitent préserve une disponibilité à la vigilance externe ne mettant pas en danger le groupe. Par contre toute activité à spectre étroit provoque un isolement par  surconcentration, fixation,  isolement. La peur de l’extérieur, l’incapacité à traiter le « complexe » par déficience d’aptitudes à traiter de l’information et à en produire, deviennent des facteurs contingents à des conduites addictives. Leur pratique fait échapper à l’incertain et au monde extérieur anxiogène. ..

Le niveau d’angoisse morbide est donc un facteur de sensibilité à ces comportements. C’est le fruit d’une incapacité à  comprendre son environnement et la situation dans laquelle on est immergé. C’est-à-dire la regarder, l’interpréter, l’analyser.

Se contenter des formes et des manifestations comportementales  plus ou moins hystériques afin d’interpréter  la présence de plaisir, que ce soit pour le chien ou pour l’humain, est une erreur épistémologique.  Cette erreur nous amènerait à ne rechercher, à provoquer et à ne se référer  qu’à des formes comportementales  frénétiques et nerveuses pour évaluer l’obtention du plaisir pour autrui. Ce qui viendrait à affirmer, hors frénésie  point de plaisir.  Hors la frénésie ou l’excitation ne sont pas les seules unités de mesure phénoménale du plaisir. Le niveau d’excitation et de vocifération, la seule caractéristique objective  à atteindre. Comme si le silence, la retenue, l’apaisement et le contemplatif n’étaient pas aussi de bonnes caractéristiques validant l’existence de plaisir.  

Si le plaisir a une dimension tautologique  ou de nécessité absolue pour obtenir des apprentissages, des constructions de compétences, la mise en relation,  la mémorisation, la construction de l’autonomie et de la complémentarité,  le déplaisir en a tout autant une dimension pédagogique. Ne dit-on « Chat échaudé craint l’eau froide », à moins que cela ne soit « chat rafraichi,  craint l’épilation totale » !

D’ailleurs quels sont les plaisirs ? comment les nomment – on ?

[1] en psychologie, phénomène de disparition ou réduction très importante des défenses face à un événement ou une situation exceptionnelle

[2] altération structurelle artificielle ou accidentelle survenant lors d'une expérience

Examinons  les formes du plaisir nommé et leur expression

Alacrité Du latin alacritas, «ardeur», État enjoué du corps et de l’esprit.

État de vigueur et de vitalité corporelle, souvent mêlé de bonne humeur et d’entrain.

L’alacrité est un état, une conséquence. Et avec mon chien ça se passe quand?? État enjoué? du corps et de l’esprit? comment peut-on savoir? En regardant et en interprétant ce que nous montre toutou. Percevoir et avoir la sensation de l’enjouement, percevoir puis avoir la sensation. L’alacrité est une sensation de joie et de plaisir partagé par le fait d’être avec, antonymique de  l’excitation.

Allégresse Joie intense et manifeste qui s’exprime d’ordinaire en public.

Allégresse, manifestation intense de ……d’excitation joyeuse, exacerbée, qui s’exprime en public. Quelle différence entre joie intense et excitation? L’allégresse nécessite un public, sentiment hors de l’intimité. Expression de joie spontanée, désinhibée. L’allégresse est une démonstration vive, bruyante et collective de la joie.l’allégresse se transmet, elle est une mise en spectacle collectif couronnant et symbolisant une communion.

Affinité: Lien de parenté par alliance, rapport de nature ou de convenance entre des êtres ou des choses.

L’affinité n’est pas une ressemblance. C’est un temps, un lieu de confort, une résonance, un écho, une convergence, une possibilité d’intégration, d’enrichissement, d ‘échange, de partage de point de vue, son point de vue donné, non confronté, complémenté. L’affinité s’enlace, s’entrelace par attrition et frottements. Elle procure la confiance aux autres et en soi vis à vis des autres. Elle procure le sentiment de sécurité.

Agape («caritas») Amour oblatif et universel, il est dévouement.

Il est surtout dans son ressenti le moment d ‘une résilience « sociale », d’une constitution d’un capital d’ouverture et de confiance au monde. L’agape est systématiquement recherchée et observable au sein des balades. Elle se manifeste au bout d’une heure et dure jusqu’à la fin de la balade.

Amour Trouver en l’autre son équilibre et ressentir un sentiment tendre d’affection.

l’amour: Attirance, affective ou physique, qu’en raison d’une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu’il cherche à s’unir par un lien généralement étroit.

L’amour est le contraire de la fusion, l’amour est affinité, au-delà de la complémentarité. Il est à contre sens de la passion et de la dépendance, parce qu’il se doit d’être libérateur. L’amour n’est ni une cage ni une laisse. L’amour c’est l’autonomie et la compréhension. Il est hors rancœur. Il est hors narcissisme autre que d’octroyer la liberté à l’autre pour qu’il n’offre point sa soumission mais sa coopération. Son idéal est le rejet de la fusion, de la jalousie et de l’exclusivité, car l’amour est tout sauf suicidaire.

Ataraxie Dans le stoïcisme, état de l’âme que rien ne peut troubler. Quiétude absolue.

Bien être, quiétude du devoir accompli, le regard du « papy » sur ses petits-enfants, au soir de sa vie, quant il n’a plus besoin de gagner, ni de conquérir, ni de prouver. Il n’a qu’à leur donner amour et confiance. Il s’est libéré du besoin de retour et son plaisir est celui d’assister à l’envol. Quand l’avidité, l’avarice et l’agressivité ont disparu pour laisser la place à la confiance, la tolérance et le partage et l’observation de l’autonomie acquise et de l’envol.

Béatitude Représentation chrétienne du bonheur suprême et permanent. Satisfaction des élus au paradis.

Là pour le coup heureusement on n’y est pas encore. Le risque de toute activité sociale fondée sur la recherche ou la promesse d’un équilibre et d’une « utopie réalisable »  est d’être pervertie par le syndrome du gourouisme. De Savonarol à la secte Moon en passant par la Scientologie ou le culte de la personnalité des petits pères du peuple. Transgresser le projet social partagé par la mise en scène de sa propre illusion n’a pour but que d’assoir un fait de domination total.   Utiliser la sur-personnification de la relation et les protocoles comportementaux d’assujettissement, d’adoration et de vénération comme outils de contrôle et de pilotage de la soumission,  c’est faire perdre tous les repères, toute la géographie du champ des possibles du partage de territoire de façon apaisée fondé sur l’autonomie, le libre arbitre et la tolérance.

Bien-être État général de bonheur. Être bien dans sa tête, son corps, sa vie, ainsi que dans son rapport à soi et aux autres.

C’est agréable. On est bien. Mais pourquoi est – on bien? Quand est – on bien?

Il y a le plaisir de réaliser de façon solitaire. La réalisation solitaire ne provoque pas du bien être, elle provoque du contentement, de la satisfaction et souvent un sentiment de vide ou de non fini.  Elle peut provoquer de la satisfaction ou de l’insatisfaction, mais ce n’est pas du bien-être. Le bien-être est un bonheur collectif, social à partir de deux. On est bien quand on a réalisé quelque chose ensemble, quand on a produit quelque chose ensemble. Avec le chien toute action de coordination s’assimile à une production « ensemble ». L’objet produit à deux, par la coopération des deux, à travers la mise en place des négociations et échanges d’intention, sont la caractéristique du produit « réalisé » ensemble. Elles permettent la coordination, le partage de territoire de façon apaisé, qui forment le bien-être.  

Bonne humeur Disposition émotionnelle de l’esprit à être heureux a priori. Principalement passagère.

La bonne humeur n’est pas l’humeur béni oui-oui. La bonne humeur ce n’est pas qu’être positif; de tout rendre acceptable et ainsi de tout rendre accepté. De la domination pour la domination à la soumission comme état interdisant l’insoumission, la bonne humeur  n’est pas un pis-aller permettant d’abandonner tout sens critique et donc toute critique. La bonne humeur si elle permet la jovialité, l’accueil et la tolérance des autres, n’empêche pas de dire la limite de l’épure à ne pas franchir.

Contemplation État de l’âme dédié à la méditation. Chemin vers l’union avec l’absolu.

Que c’est joli. Si la contemplation nous permet de nous ressourcer, de nous connecter avec « le monde », de s’équilibrer et de se réparer des agressions du temps qui s’écoule, elle est aussi un temps d’interaction mort, neutre, tourné vers soi. L’amour acosmique peut y trouver un outil renforçant la capacité, la disponibilité à le vivre, il n’en n’est pas l’outil. La quête du bonheur, de l’équilibre, de la sensation et du respect de la vie et de ses mystères ne peuvent pas  passer que par le nombrilisme de la visualisation, de sa pleine conscience  et du mysticisme. L’interrelation aux autres assure notre sécurité, la production et la protection de nos moyens de vie. La libération des temps de production autorise la conquête des savoirs, leurs stockage, leur répartition et leur transmission. Ils nous lient  à la curiosité de nous connaître individuellement, collectivement et relationnellement. définissant l’écologie idéale à notre développement et à notre recherche de « bonheur ».

Contentement Se satisfaire de sa propre situation et ne désirer rien de plus.

Le contentement n’est-il pas à l’inverse de la compétition, une des valeurs absolues (valeur absolue d’un nombre) alimentant par son énergie le partage de territoire de façon apaisée en excluant la jalousie, l’envie et le mimétisme?

Délectation Savourer un plaisir.

Savourer une caresse, un compliment, des vers de mirliton

Plutôt qu’une croquette qu’un bout de saucisson

Délice Ravissement des sens. Plaisir qui transporte.

Une piste, un chevreuil, des bolets ou des truffes, voilà bien des délices à partager avec ses bons amis et ses hôtes. l’hospitalité, le partage de la table, des mets, des ambiances et des arts, voilà ce qui pour être en tout délice demande aussi accueil, initiation et volonté, un amour du don et du cadeau.

Épanouissement: En philosophie, état harmonieux de l’âme. Chemin vers la plénitude de l’âme réalisée.

L’épanouissement ne s’obtient pas hors du chemin de l’initiation, de la transmission, de la conscientisation et de la construction du rapport de confiance du contrat de grégarité. Il touche les deux parties, l’initié et l’initiateur.

Enthousiasme Étymologiquement, «transport divin» en grec. Sens commun, vive émotion de l’âme poussant à une joie manifeste.

L’enthousiasme est souvent confondu  avec le marqueur d’un mensonge qui est l’exubérance et la communication « hystérique ». Tout ce qui est extraverti n’est pas forcément un mensonge mais tout ce qui est discret n’est pas forcément un manque d’intérêt. Par contre l’enthousiasme cache souvent la superficialité et le manque de ténacité.

Évasion: Fuite du réel face à des situations cloisonnantes. Échappatoire.

Les activités à spectre étroit  (jeux de bal, vélo, courses compulsives etc)  sont démonstratives d’excitation et « d’énervement » .  En hystérisant  la démonstration de ce que l’on croit être du plaisir, elles amènent à confondre amour et dépendance. Elles sont d’autant plus perverses qu’elles sont le plus souvent des rituels de détournement ou de fuite lors de la confrontation à un environnement incompréhensible, bruyant et sans sens. A ne pas confondre avec un environnement complexe mais informant,  demandant et provoquant une disponibilité de l’esprit.

Euphorie Sentiment de bien-être excessif et anormal. Surexcitation qui ouvre le champ des possibles.

Je suis euphorique lorsque je gagne au loto ou quand je suis papa. Plutôt quand je suis papa  ou encore le jour de mon mariage. Mais l’euphorie c’est transformée en vol plané au-dessus de mes chaussures pendant très longtemps et encore maintenant, cette euphorie est un vent ascendant extrêmement puissant.

Eros Dieu grec de l’Amour, désigne principalement un amour sexuel, poussé par le désir des sens et la satisfaction des pulsions.

Hummmmmmm aimer et conclure, pffff,pffff,pffff

Tout ça pour ça! et dire que pour Schopenhauer, Freud, Foucault  et moi un peu, c’est le moteur de la vie!! Mais pas toujours. Créer, transmettre, initier, protéger ne sont-ils  pas les autres mamelles du pis qui nous nourrit. (ou du plus mal qui nous nourrit)?

Surtout quand on en est frustré et que l’accessibilité à ce qui n’est qu’une sexualité nous est interdit.

Mais la recherche, le doute, l’acquisition du savoir, l’échange, la discussion, la rhétorique, le discours et son usage ne sont-ils pas une érotique, tout du moins pour les vieux barbons nostalgiques du sable chaud et de vagues conquérantes ?

Extase Etat qui nous pousse hors du monde sensible. Ravissement extrême d’un sentiment amoureux. Quand le plaisir prend le contrôle de notre corps.

Et bien on n’est pas dans la …… si le plaisir a la tête de l’hydre de Lerne dont Héraclès coupa la dernière tête en inventant la cautérisation, l’extase n’est jamais loin de perdre la tête.

Félicité Du latin felicitas signifiant heureux. Bonheur promis et espéré aux croyants dans la tradition chrétienne. Une élévation vers les cieux.

Je m’élève, je vole et sans parachute je chois.

Gaieté État manifeste de joie. La gaieté peut être légère, bruyante, douce et enthousiaste.

Que du bonheur, la gaieté n’a jamais était l’antonymie de la responsabilité ou le synonyme de l’inconséquence.

Ivresse Etat d’euphorie, surexcitation. Perte de contrôle de l’esprit et du corps.

De l’ivresse à l’addiction le chemin n’est pas égal pour tous.

Joie Du latin gaudium, se réjouir. Manifestation d’un plaisir intense. On frisonne, on saute, on pleure de joie. Jouissance de l’âme et du cœur, la joie est la marque du bonheur dans l’instant.

Être joyeux, heureux au spectacle de l’émancipation de l’autre. On n’est jamais joyeux de la soumission.

Jouissance Éruption violente et intense de sentiments qui envahit l’homme lorsqu’il profite d’un moment unique de bonheur.

Jouir ou ne pas jouir, est ce la finalité ou comme pour la « virtu » un moment qui doit rester opportun?

Liesse Déferlement collectif et spontané de joie intense. Célébration commune d’un moment heureux.

La liesse est à l’agapé ce que l’agapé est à la liesse, une différence d’échelle mais pas d’altitude.

Mirage Illusion, trompe l’œil à tendance séduisante.

Le discours est mirage. Le mot est mirage. Le fait, l’action, l’activité dans sa situation sont seuls peut -être l’approche de la réalité.

Nirvana Etymologiquement, «souffler pour éteindre». État de parfaite quiétude et de sérénité suprême inspiré par la tradition bouddhiste. Extinction de tous les désirs.

Avec l’âge je m’en approche. mais que le chemin est chafouin, alors pourquoi vouloir l’accélérer.?

Optimisme Du latin optimus, le meilleur. «Tout est au mieux dans le meilleur des mondes», nous disait Gottfried Leibniz. Positiver et se dire que tout ne va pas si mal et que demain sera meilleur.

Mouais bien sûr pourquoi pas dit l’esclave, l’OS ou le garde chiourme. La vie rêvée des anges pour les anges de la télé réalité.

Orgasme Sentiment soudain d’un bonheur intense. Point d’orgue de l’acte sexuel.

Quand on a fait pfff pfff il nous reste plus qu’à nous rhabiller et ceci dans tous les cas. 

Passion Épanouissante ou aliénante, elle suscite bonheur ou le malheur. Elle est tout sauf la satisfaction d’un bonheur calme.

On en rêve ou on la redoute, elle n’est pas sujet ou fin en soit. Pourquoi et pour qui se prend-on pour rêver de brûler et de se brûler.

Philia Amour fraternel et sélectif, il est l’amour d’une mère à son enfant ou l’amitié entre deux êtres.

La philia est la nécessité  qui permet la prise en charge  d’un individu et donc d’un chien.  Mais elle n’est pas spontanée, elle se construit à travers la compassion et la prise en charge de la douleur. Avec le chien c’est facile à faire parce qu’il  porte en lui le codex de notre enfance.

Plaisir Au sens premier, satisfaction d’un besoin procurant aux hommes des sentiments agréables.

Soit par l’organisation physique d’un retour  et d’une distanciation sur soi par méditation et autres exercices de « pleine conscience », soit par l’usage et l’usure du corps à corps libérateur de chaleur, soit par l’activité sociale de construction et de production d’un bien,  l’endorphine et autres hormones du plaisir qui en sont les produits, sont les vecteurs d’un état ressenti de bonheur.

Plénitude Sentiment d’accomplissement. Quand rien ne manque au bonheur.

C’est pas souvent et c’est tant mieux.

Prospérité Situation favorable de réussite matérielle au moment présent mais principalement pour le futur. Un bonheur matériel pour la postérité.

Certains l’ont, d’autres non; mais tous  l’attendent en mieux.

Quiétude Du latin quies, signifiant repos. Douce tranquillité de l’âme et de l’esprit.

Quand le devoir est accompli m’envahit une douce quiétude. Le travail de production d’une coordination complice produit une satisfaction et provoque un état de quiétude dans les temps suivants. Souvent sur plusieurs jours d’ailleurs.

Ravissement Étymologiquement, «enlèvement à soi». Quand l’admiration émerveille et nous transporte hors de nous.

Mon fils, ma femme, ma maîtresse etc

Réjouissance Au sens premier, une nouvelle jouissance. Au sens figuré, une célébration collective d’un moment de joie.

Soit le début de la fatigue soit le début de l’ivresse. Dans ces deux cas la précocité de l’état est inversement proportionnelle à ………hic.

Satisfaction Sentiment résultant de l’accomplissement d’un travail ou de la réalisation d’un souhait.

On est satisfait quant on a réalisé une chose, un produit,. Construire quelque chose qui va vous remplir de fierté. Fierté d’avoir été utile, d’avoir rempli son devoir, ceci vis à vis des autres? Ce plaisir du travail accompli est un plaisir solitaire qui ne provoque pas de bien être, simplement une auto-reconnaissance d’avoir été à la hauteur, magiquement. Être un héros est du à un hasard, une circonstance ou la « virtus » (vertu) va avoir l’opportunité de s’exprimer. Au fond de soi on sait que l’héroïsme identifié comme tel permet de  détenir une dette envers le destinataire de l’acte héroïque. C’est donc soit une opportunité de la valoriser en la créditant soit une opportunité de la réaliser en l’offrant.

Sérénité Etat de l’esprit où le calme, face aux situations d’adversité, est le mettre mot. Symbole d’une noblesse de l’âme.

Je suis d’accord, j’ai la particule à l’âme.

Volupté Plaisir intense des sens.

On commence pas les chairs fermes pour ensuite les aimer rôties et bien arrosées accompagnées de musique symphonique ou d’opéra. De toute façon on passe de la chambre à la salle à manger et des fois par des détours par les placards.

 

Chez nos amis les bêtes et nous même qui en sommes.

Les plaisirs « socialement et grégairement » constructeur de soi, créateur de réel bien être et d’apaisement le sont par la complémentarité à l’autre qu’ils créent. 

Qu’est-ce que l’excitation si ce n’est une perte plus ou moins totale de la maîtrise de l’expression de ses émotions, un stress incontrôlable faisant perdre toute capacité de tempérance et annulant nos capacités à traiter de l’information, la catégoriser et s’en servir pour alimenter ces capacités à s’interroger, raisonner, conséquentialiser et orienter ses réponses.

Le plaisir du chien comme le plaisir humain est beaucoup plus complexe que les « singeries » hystériques interprétées comme tel. Il passe aussi par la création, la production, le faire ensemble, l'élaboration, la résolution et à deux c'est encore mieux. 

Le demonstratif

Le plaisir démonstratif chez le chien prend toutes les formes que par habitude on interprète comme des expressions de joies et de bien-être. Cela va de la queue qui bat plus ou moins hiératiquement, aux sauts, secouements de tête, mâchouillement de morceaux de bois, courses saccadées et effrénées etc..

la question qui se pose est de savoir si toute expression d’excitation frénétique est synonyme de plaisir. Y a-t-il au contraire une qualité ou caractéristique d’expression de plaisirs correspondant à des plaisirs sociaux et grégaires que l’on pourrait qualifier de nobles, ne dépendant pas de dépendances ou d’addictions. Le sourire d’un bébé ou d’un jeune enfant regardant sa mère équivaut-il au sourire d’un enfant prenant in shoot d’héroïne?

Chez le chien  la plus grande partie de l’expression de plaisir passe par la queue qui est l’analogue  du visage et des expressions de la bouche et ses crispations illustrant le rire et sourire. Ces « convulsions » illustrent, caricaturent  le plaisir. Hors celui-ci doit-il pour exister, se traduire systématiquement par ces « démonstratives agitations ». La queue du chien par ses mouvements plus ou moins relâchés ou frénétiques, équivalent chez l’homme au rire et au sourire,  plus ou moins extatique, forcé et permanent, Ces   battements sous prétexte de leur absence traduisent-ils systématiquement l’absence de plaisir ? Si nous le croyons, nous passons à coté de tous les plaisirs dits complexes et sociaux.  Ce qui équivaudrait chez l’humain à n’identifier le plaisir qu’au travers le sourire et le rire ou les cris orgasmiques.

 

Hors leur manifestations "hystériques" peuvent surtout être obtenus par des « excitants », tel les chatouilles chez l’enfant. Mais la chatouille à y regarder de plus près, provoque surtout un mécanisme de défense, une contraction, une raideur du corps, une crispation permettant d’interdire des accès du corps plus ou moins intimes que le chatouilleur simule ou pas de vouloir atteindre. On peut se poser la question si dans ce cas précis, le mécanisme de défense de l’enfant qui passe par le rire geste d’apaisement, ne constitue pas plutôt un mécanisme de désamorçage du harcèlement et de la frustration en  utilisant le rire comme leurre afin de détourner le chatouilleur de ses tentations peut-être plus « intimes », tout en organisant une rigidification et des convulsions du corps le rendant non désirable si ce n’est repoussant. On voit bien que la recherche systématique de la forme démonstrative du plaisir n’est pas gage de plaisir « partagé » ni « partageable ».

Hors les plaisirs qui répondent à des désirs et non à des besoins, les plaisirs hors dépendance et addiction, hors passion tel que  l’émulation, la fierté, la confrontation au beau, au raisonnement, la stimulation intellectuelle, sociale, le plaisir d’appartenance, de communication, de communion, d’argumentation, le sentiment de réalisation sont  tout autant de plaisirs passant par d’autres formes d’expression que des hystéries « spectaculaires » et marchandables et sont de façon adaptée tout autant abordable par le chien à partir du moment où on lui reconnait une capacité à la sensibilité et une autonomie dans la façon de la vivre.

L’appauvrissement de la notion de plaisir, sa réduction à celle d’intérêt et d’utilité, ne servent qu’à justifier l’organisation de mise sous dépendance par l’utilisation de d’activités provoquant l’expression de ces hystérisations sous prétexte que le simulacre du plaisir est le plaisir. Raisonnement qui fonde l'organisation de nos rapports à partir de nos égoïsmes et de notre sens strategique poursuivant les satisfaire, d’un simplisme explicatif tautologique tellement pratique qu' Adam Smith et Ricardo y trouvent toutes les justifications d’un capitalisme libérateur, organisant les échanges du bon commerce apaisé, l’homme asservit l’homme non à ses désirs ou besoins mais à ses pulsions. Comme le chien pour certains.

Nos  besoins,  nous humains de se comparer, ne sont ils pas dûs au fait de ne pas se sentir égaux. Organiser l'inégalité n'est il pas organiser la compétition et le conflit, mettre de côté la complémentarité, la coopération émancipatrice et pourvoyeuse de plaisirs?

Provoquer nos jalousies, caresser nos  instincts les plus bas, du voyeurisme à la concupiscence, instaurer la dépendance, ne sont ils pas les artifices machiavéliques pour créer des besoins artificiels et frelatés construits sur des processus addictifs qui sous prétextes de flatter nos égoïsmes et nos égo, nous mettent le cerveau en jachère. Satisfaire nos « intérêts dits immédiats » et nous approvisionner en  excitation par le comblement de besoins frelatés et artificiels alimente dans l’idéal les distributeurs et producteurs de substances qui n'ont de séduction que leur côté artificiel et addictif. Des sodas à la cigarette, de l'organisation archétypal de la production à la distribution de drogue  et autres pompes  à transfert de bien inutiles, il faut être conscient que l'équilibre du système économique monétarisé n'est fondé que sur l'organisation et l'institutionalisation de nos addictions spoliatrices de notre libre arbitre et destructeur de notre autonomie.  Leur mise en oeuvre, de la nicotine au sucre en passant par tous les narco trafiques ne sont que la mise en oeuvre du marketing idéal cher à Procter et Gamble, Mac Kinsey et consort. Fondé sur la satisfaction des besoins captifs, comme les narco traffics qui soit dit en passant par le recyclage d'argent "sale" alimentent une économie souterraine d'investissements dans des secteurs tel le tourisme et autres biens de service, qui sont aussi un facteur de paix sociale, un facteur important de croissance et de régulation des dysfonctions économiques.

Pour le chien c'est pareil.  Organiser sa domination par le refus de le considérer apte à être autonome, le définir comme égoïste et piloté que par son intérêt souvent assimilé à la récompense par croquettes ou bonbons, l'essentialiser comme hiérarchique et conditionnable, le restreindre à n'être émotionnel qu'à travers des systèmes relationnels de faible complexité, lui dénier des capacités à être apte à raisonner, conséquentialiser, c'est en faire un addictif par destination et nous un dealer par abandon de la réflexion et de la raison.

les mecanismes du plaisir

Reprenons les mécanismes du plaisir à travers l’exemple de la drogue, de sa consommation et des mécanismes addictifs qui y sont en jeu.

D’après Alexandre STIPANOVICH. Ingénieur et Docteur en neuropharmacologie, Alexandre Stipanovich a travaillé sur l'impact de la cocaïne sur le cerveau, dans les universités de Yale et Rockefeller et publie dans Nature. D’après Comment la drogue drague votre cerveau pour vous rendre addict | Le Huffington Post LIFE

« Toutes les drogues d'abus (i.e. l'héroïne, la cocaïne, la marijuana, etc.) ont au moins un mécanisme en commun: elles augmentent la concentration de dopamine dans le cerveau. La dopamine est un neuro-modulateur qui permet d'anticiper la récompense.

Souvenez-vous de votre béguin au lycée. Elle - ou il prend d'habitude le bus 79 à un arrêt en amont du vôtre. Quand vous parvenez à votre arrêt, vous regardez la circulation qui arrive et distinguez le 62 qui s'approche. A ce moment, votre séquence mentale est: le 62 approche. Il est huit heure moins le quart, elle ou il devrait être dedans. Une chance. Ces pensées rapides, presque réflexes, sont générées par - ou avec - le relargage de dopamine. Cette dernière inondant une partie de votre cerveau, vous êtes à présent en train de prévoir, d'anticiper, et d'attendre, un moment excitant, potentiellement agréable.

Si, au moment où vous montez dans le bus vous apercevez effectivement votre crush (votre fiancé(e)), alors votre cerveau largue encore un peu de dopamine, mais moins que lorsque vous attendiez le bus. Ce second pic de dopamine consolide ainsi le pic initial. En revanche, si vous ne le ou la voyez pas dans le bus, alors une baisse du niveau de dopamine a lieu, comme si elle était retirée des espaces synaptiques. Dans ce cas, la valeur appétitive associée au signe 62 s'efface de votre esprit.

Un pic de dopamine signifie bien plus qu'une simple expérience de plaisir. C'est une phase d'apprentissage, durant laquelle nous attribuons une valeur émotionnelle aux objets qui nous entourent. Cela nous permet de rendre notre journée excitante, prometteuse, et réussie.

Quand quelqu'un prend de la drogue (par exemple de la cocaïne, ou les jeux de balles), il court-circuite ce système biologique pour aller "droit au but" : il/elle ressent le relargage de dopamine comme un agréable bain de plaisir, aiguisé par le fait qu'il/elle compte sur une récompense réelle qui ne vient jamais. Le plaisir intense n'est donc pas ici la conséquence d'une émotion ou d'une intuition, d'une prédiction, mais d'une simple activation physiologique. Pour filer la métaphore, vous n'attendez plus le bus, c'est vous dorénavant qui le conduisez. Votre béguin s'est transformé en fantôme. Votre recherche de désir est piégée dans une boucle folle, infinie.

La différence entre addiction et dépendance.

Effets des drogues sur les neurotransmetteurs (ge.ch), le site: lecerveau.mcgill.ca, puis aller dans "le plaisir et la douleur" etc..

La dépendance

Malgré leurs modes d’action très différents, toutes les drogues augmentent la libération de dopamine dans le cerveau. La récompense est une sensation positive, une sensation de plaisir que tout humain ressent de manière naturelle et innée lorsqu’il agit de manière bénéfique pour lui-même ou pour son espèce. Ainsi, par exemple, la consommation de nourriture induit du plaisir et assure la survie de l’individu, de même, l’acte sexuel permet d’assurer la continuité de l’espèce. Les drogues utilisent le même circuit, provoquant une sensation de plaisir temporaire, une fausse récompense qui n’est bénéfique ni pour l’individu, ni pour son espèce, et qui détruit l’équilibre de ce circuit. Plus la récompense est importante, plus l’organisme s’en souvient et plus il cherchera à répéter l’activité en question. Une forte augmentation de dopamine dans la synapse peut induire une diminution du nombre de récepteurs à dopamine dans la membrane postsynaptique (adaptation du système nerveux à l’excès de dopamine). En absence de drogue (sevrage), une quantité de dopamine redevenue normale ne sera plus suffisante pour créer une sensation de plaisir. Dans le cas où la drogue bloque le récepteur, la réponse peut au contraire être une augmentation du nombre de récepteurs pour rééquilibrer la situation. Lors du sevrage, les récepteurs ne captent plus suffisamment de dopamine pour créer une sensation de plaisir. On observe également chez les personnes dépendantes une anticipation du plaisir. En effet, lorsqu’on montre des photos évoquant la prise de drogues à un toxicomane ou à un ex-toxicomane, que ce soit des photos de la drogue utilisée ou du lieu où la prise s’effectuait, certaines zones du cerveau s’activent, Ces zones sont en fait le circuit de la récompense qui va donc stimuler les neurones dopaminergiques. Cette anticipation du plaisir va pousser les personnes dépendantes à consommer, ce qui nous indique à quel point la mémoire de l’environnement de la prise de drogue est ancrée dans l’inconscient des personnes dépendantes. Même si la personne veut arrêter de se droguer, une simple image, un simple souvenir peut pousser la personne à replonger.

Addictions sans substances, le cas particulier du jeu de balles

Le circuit de la récompense, activé artificiellement par les drogues, l’est aussi par tous les processus récompensant, autrement dit toutes les expériences agréables possibles. Les addictions sans substances (jeux d’argent, jeux vidéos, sexe, achats compulsifs, travail, téléphones portables, internet,…) sont caractérisées par une dérégulation du système de la récompense, non pas par l’apport régulier d’une substance exogène, mais par la répétition d’un comportement ayant des effets sur ce circuit. Tout comme les comportements d’addiction aux drogues, ils se caractérisent par :

Ø La perte de contrôle sur le comportement

Ø La place grandissante de la conduite addictive dans la vie, au détriment du reste

Ø La persistance du comportement même en cas de retombées négatives

Ø La période de sevrage en cas d’arrêt.

Pourquoi faire une analogie cocaïne, drogue d’abus, alcool et jeux de balle.

Aparté : Tous les produits et toutes les activités qui « peuvent » c’est-à-dire qui ont un risque de provoquer une  dépendance, ont la propriété  de faire croître sensiblement la quantité de dopamine disponible dans la zone du cerveau délimitant  les circuits de la récompense.

Le jeux de balle.

1° Phase: attente, fixation de la balle, 1° décharge de dopamine.

A partir de cette fixation se réalise un rétrécissement du champs visuel. Cette fixation servie par une attente, « un espoir » très fort de « décharge », la course effrénée sur la balle sans réflexion parce qu’uniquement réflexe par rapport à un déclencheur, (information pauvre), crée une incapacité à pouvoir se servir de sa vision périphérique en s’ouvrant au « monde ». Il en résulte un rétrécissement de la vision du monde, d’autant plus important que l’attente est grande ou d’autant plus importante que ce monde périphérique inquiète, est vécu comme porteur de stress et d’insécurité.

2° Phase: la balle est lancée, l’attente, l’espoir est satisfait, s’y additionne une phase consommatoire extrêmement  « vive » ,  avec une forte décharge d’excitant, équivalente à l’ingestion de la cocaïne et ses effets euphorisants. Par un raccourcis non naturel parce que extrêmement rapide, concentré dans le temps et répétitif, ce « jeu » stimule de façon excessive les circuits dopaminergiques,  accentuant la sensation d’excitation, de vigilance, de réactivité, qui font reculer par la répétition le seuil de satiété.

Dans le cerveau le mécanisme de stimulation lié à la cocaïne suit le même processus que celui lié à la vitesse. Son effet aboutit au rétrécissement du champs visuel et à subir  des stimulations stroboscopiques.  Leur effet combiné, que nous appellerons syndrome de  « spectre étroit »,  provoque un isolement renforcé  par la ligne de fuite poursuivie, ce qui déclenche une sur-stimulation des circuits dopaminergiques, équivalent  à l’effet de la cocaïne dans le cerveau.

Les manifestations comportementales prennent alors la forme d’extrême excitation, exubérance, demande, jappements, aboiements de sollicitation etc.

Les amphétamines et leurs dérivés, comme l’ecstasy, provoquent des augmentations immédiates et importantes de sérotonine dans la synapse en bloquant sa recapture, et dans une moindre mesure, ils augmentent également la dopamine.

Un très grand nombre d’antidépresseurs ainsi que l’alcool agissent directement ou indirectement sur la libération de la dopamine.

Le cannabis entraîne une faible libération de dopamine selon un mécanisme encore étudié et discuté. Les récepteurs cannabinoïdes sont présents en forte densité dans le système limbique (dans le noyau accumbens, dans le cervelet, l’hippocampe et le cortex).

La cocaïne agit en empêchant la recapture de la dopamine au niveau des synapses. Ce faisant, elle augmente la présence et donc l’effet de la dopamine au niveau du cerveau des émotions (système limbique).

L’héroïne est transformée dans le cerveau en morphine. Celle-ci se lie aux récepteurs opioïdes naturels (récepteurs aux endorphines). Elle stimule également le système de la dopamine, mais par un mécanisme indirect, en diminuant le contrôle des neurones GABA (inhibiteur) sur les neurones à dopamine.

La nicotine du tabac, comme toutes les autres substances induisant une dépendance, accroît la libération de dopamine par certains neurones. La nicotine imite l’action d’un neuromédiateur naturel, l’acétylcholine. Elle se lie aux récepteurs nicotiniques dans le cerveau. La nicotine facilite également la libération des endorphines, ce qui expliquerait en partie son effet antalgique (anti-douleur)

Petit tableau des différentes substances addictives et de leur conséquences :

Les facteurs renforçant les risques d’addiction et de dépendances :

Sept groupes de facteurs non biologiques : culturels, sociaux, situationnels, ritualistiques, développementaux, de personnalité et cognitifs.

- facteurs culturels : ensemble des interprétations des effets d’une substance (ou d’une stimulation) qui sont propres à une culture donnée et qui influencent en retour le potentiel addictif de la substance (ou de la stimulation)

- facteurs sociaux : une substance psycho-active est étroitement reliée au groupe social et de pairs auquel appartient la personne : initiation (ados), reconnaître et anticiper les effets de la drogue

- facteurs situationnels : la situation (stress) dans laquelle se trouve la personne ou le chien. Dans un monde de « bruit » il existe un environnement propice. La question est que le chien ne joue qu’à une balle qu’on lui lance. Pourquoi lui lance t on la balle comme un « idiot » à moins que soi même nous n’ayons des troubles psycho sociaux.

- facteur ritualistiques : ambiance, gestes, actions, sensations…qui forment le rituel de la consommation, on fait comme tout le monde. Réseaux sociaux, télévision et perte du sens critique par peur de ne plus faire partie du circuit de récompense qui nous esclavagise et nous assujettie à une hiérarchie et à une subordination matérielle, sociale, consumériste…etc   (overdoses par absence de rituel, préadaptation neuronale, tolérance à recevoir la substance

- facteurs développementaux : phénomènes de maturation, acceptation du rôle d’adulte, accessibilité, solutions alternatives moins coûteuses, moindre coût adaptatif, abandon de son libre arbitre, autonomie dévalorisée etc.

- facteurs de personnalité : vulnérabilité aux addictions - explication personnaliste : réponse à une problématique d’ordre narcissique. Ado : baisse de l’estime et de la réalisation de soi, incompétence apprise, passivité, relations de dépendance, désir de satisfactions immédiates, sentiments de stress habituels élevés. Notion de « personnalité limite addictive ».

- thèse environnementaliste : les co-addictions, économie narcissique familiale, étayages mutuels, culture groupale plutôt que personnalités composant le groupe, réponse-solution aux enjeux narcissiques présents dans tous types de personnalités9

- facteurs cognitifs : croyances et attentes à propos de l’effet des drogues qui influencent en retour les réactions physiologiques et psychologiques à la substance (effet placebo : cuites sèches, morphine thérapeutique, besoin irrépressible, manque ou tolérance, rechutes…)

Les substituts aux conduites de plaisirs faux et addictifs

 

Toutes les expériences d’interactions sociales complexes, mettant en exergue la relation, le faire ensemble, le produire ensemble.

Toutes les expériences de contact, caresses, câlins.

Toutes les expériences de raisonnement, d’élaboration.

Toutes les expériences de dialogues, de partages.

Toutes les expériences d’argumentation aboutissant à un partage et une négociation d’intention etc.

Toutes les expériences de contes, d’histoires, qui nous entraînent dans des mondes étranges et mystérieux

On mettra de côté le sexe non parce que cela nous fait peur mais parce que cela n’a pas lieu d’être hors le champs de l’intime.

ANNEXE:

psychologie-positive/les-hormones-du-bonheur/

dopamine solution rire

Endorphine : bien-être

 Cette hormone est bien connue de tous les sportifs (et des rieurs également !) car elle provoque un sentiment de calme, de bien-être voire d’euphorie, tout en réduisant le stress et l’anxiété. Elle a également un effet antalgique important.

Dopamine : plaisir et action 

La sécrétion de dopamine est provoquée par des situations évaluées comme agréables par notre cerveau et génère un sentiment de plaisir (ce que l’on ressent lorsqu’on mange un morceau de chocolat ou qu’on gagne à un jeu, par exemple).

Le plaisir alors ressenti devient un formidable encouragement à l’action pour atteindre nos objectifs et créer à nouveau cette sensation (d’où un risque de dépendance à la dopamine).

La dopamine nous donne alors envie de faire, d’expérimenter et de relever des défis.

Sérotonine : régulateur de notre humeur

La sérotonine est bien connue pour être impliquée dans les phénomènes de dépression.

Elle est produite lorsque nous nous sentons reconnus à notre juste valeur, lorsque notre estime de nous-même est bonne. Elle nous fait sentir serein et optimiste alors qu’un manque de sérotonine favorise irritabilité et impulsivité.

Comme l’endorphine, la sécrétion de sérotonine est facilitée par l’activité physique. De plus, l’exposition au soleil favorise également un taux satisfaisant de sérotonine.

Ocytocine : l’hormone sociale

L’ocytocine joue un rôle clé dans nos relations sociales.

calin solution rire

En effet, elle est produite lors de relations sociales positives (par exemple : un câlin, des compliments reçus ou donnés, lorsque nous faisons ou recevons un cadeau…).

Elle crée en nous un sentiment d’intimité et de confiance qui facilite en retour les interactions sociales et les comportements de type altruiste ou coopératifs.

Conseil : Autorisez vous des purs moments de tendresse. Prenez dans les bras votre partenaire, vos enfants ou vos animaux. En suivra un véritable shoot d’ocytocine qui vous rendra encore plus apte à entrer en relation avec autrui !  http://www.solution-rire.fr/psychologie-positive/les-hormones-du-bonheur/

[1] en psychologie, phénomène de disparition ou réduction très importante des défenses face à un événement ou une situation exceptionnelle

 

SAMEDI DIMANCHE 9H15 ON PLANERA TOUT EN FAISANT LES HYDRAVIONS A LA SALIE SUD.

BALADES DU 26 ET 27 JUIN DITES BALADES DES SENSIBLES ET DES ATRABILAIRES

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUTTES, SOUPES AU LAIT, LAIT D'ANESSE, TÊTE DE MULE, MULE DE PIED, MULLE D'EAU, ROUGET BARBET, SOLE MEUNIERE, 

 

6° La communication émotionnelle


Le chien comme l’homme est un animal émotionnel, c’est à dire qu’il ressent et qu’il exprime des émotions. Les émotions sont les ponctuations, le souffle du récit et seules, elles en donnent le sens et la valeur. Au-delà des mots ce sont les émotions produites à partir des définitions et des représentations que l’on y rattache, de la définition à laquelle on se réfère suivant le contexte dans lequel on les utilise, qui donneront le sens « vrai » pour soi puis pour son interlocuteur de ce que l’on communique.  Sans émotions émises, pas de structure informationnelle du message et hors structure informationnelle préexistante à celui-ci, pas de clarté. On ne produit alors que du bruit qui nous incommode, indispose et nous angoisse .

La structure informationnelle est la structure élémentaire qui définit la différence entre information et bruit. C’est à partir de la ponctuation émotionnelle du ou des phonèmes émis dont les mots prononcés sont un type d’assemblage que se dessinera l’ébauche du monde au sein duquel on aura à construire notre ou la décision partagée.

La communication émotionnelle est donc après la guidance, le chaud/le froid qui exprimés nous permet de guider vers la source ou l'objectif recherché,  le deuxième niveau de communication. C'est la deuxième rangée de briques élémentaires qui nous permet de participer à l’élaboration du monde qui nous entoure et de définir l’évènement qui y surgit. La communication émotionnelle, c’est à dire les tons, les formes du visage et les postures sont des universaux sémiologiques hors culture. C’est ainsi que tous on arrive à ressentir ce qui s’exprime par l'expression de la joie, de l'étonnement, la surprise etc.que l'on lit sur les visages et les postures de ceux qui nous entourent. ( psychologie clinique). 

Les mots ne sont que des schèmes au sens volatil qui ne le prennent que suivant le contexte de leur utilisation et la charge émotionnelle dont on les affuble et que celle-ci transporte. Par exemple le mot Ferrari qui pour certains correspond à un objet d’art, un symbole de puissance, un risque de délinquance de la route, un symbole de domination ou de bien mal acquis, etc. ne prend sens que par le contexte d’utilisation et par la « charge émotionnelle » qui l’accompagne.  

Doucement en est un autre exemple. Utilisé pour rétablir l’ordre, vociféré, il perd de sa capacité d'apaisement, de douceur pour acquérir une force disruptive accompagnée de menace ce qui le plus souvent vainement ne donne aucun effet par abandon. 

L’émotion exprimée en se donnant un sens partageable est le rendue discutable, puis négociable. Quels en sont l’accompagnement ? Le mépris, l’envie, la concupiscence, la fierté, le dégoût etc.  

Ceci implique que nous ayons non seulement la capacité à ressentir mais surtout d' exprimer ce ressenti afin de pouvoir le transmettre. Si ceci est vrai pour nous pour le chien çà l'est aussi. 

Cette capacité d'expression nécessaire  va servir à définir les 4 niveaux de communication et contribuer à leur mise en oeuvre.Ces quatre niveaux sont, la guidance, la communication émotionnelle, le sentiment  et le dernier, la communication projet de vie et de conscience.   

 

La construction
 

A partir du classement des émotions, la problématique sera de les exprimer afin de pouvoir partager des représentations communes aux évènements émergeants. Nous allons aborder ces deux problématiques.

 

1° La catégorisation  des émotions
 

Elle peut se faire à travers la dichotomie positive/négative,  tel que la joie et la tristesse, la peur/l’audace, le dégoût/la gourmandise, la colère/la douceur, etc. Pour des raisons d’exhaustivité et de praticité, nous retiendrons la modélisation de Robert Plutchik, comme la plus illustrative et la plus facile à  exploiter pour envisager une cartographie la plus complète possible de ce que l’on nomme émotion.  

La clarté du modèle multidimensionnel de Plutchik permet, partant d’émotions de bases, d’en élargir le cercle à celles qu’il définit comme secondaires et tertiaires par atténuation d’intensité et ainsi d’en enrichir les dénominations et les définitions associées.

Plutchik identifie d’abord 8 émotions dites encore de base ou fondamentales ou que l’on qualifiera de phénoménologiques de par leur universalité et la netteté de leur ressenti. Constituant une rosace de 4 dyades, Extase-chagrin, rage-terreur, aversion-admiration, vigilance-étonnement, elles s’opposent et s’équilibrent au sommet de leur jonction.

Elles fonctionnent suivant la logique de paires opposées.

·        la joie — la tristesse

·        la peur — la colère

·        le dégoût — la confiance

·        la surprise — l’anticipation

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Puis est engendré   un deuxième cercle d’émotions moins franches ou vives qui seront la songerie, l’ennui, la contrariété, l’intérêt, la sérénité, l’acceptation, l’appréhension, la distraction qui prolongent les axes définis précédemment

1.     LA RAGE >> la colère >> la contrariété 

2.     L’EXTASE>> la joie >> sérénité

3.     LE CHAGRIN>> la tristesse >> songerie

4.     L’ADMIRATION>> la confiance >> acceptation

5.     L’AVERSION >> le dégoût >> ennui

6.     LA TERREUR>> la peur>> appréhension

7.     LA VIGILANCE>> l’anticipation >> intérêt

8.     L’ETONNEMENT>> la surprise >> distraction

 

Chacune ont une fonction correspondant à des activités phénoménologiques : celles qui fondent l’agir en situation et qui forment la matrice de la coordination mutuelle. Celles-ci sont le moteur de la vitalité. Elles remplissent le champs des utilités dévolues aux activités que tout élément vivant remplit en situation.

La  protection
La destruction
La reproduction
La réintégration
L’incorporation
Le rejet
L’exploration
L’orientation
 

Ceci s’inscrit sur la re-visitation du paradigme souverain/ souterrain, suggéré par Edgar Morin, consistant dans l’opposition sujet/objet, décliné suivant 7 occurrences

Sujet>>> Objet
Ame>>>Corps
Esprit>>>Matière
Qualité>>>Quantité
Finalité>>>Causalité
Sentiment>>>Raison
Liberté>>>Déterminisme
Existence>>>Essence
 

Leur mise en oeuvre à partir du cercle des émotions
 
Les émotions de base peuvent s’exprimer à divers degrés d’intensité et se combiner l’une à l’autre dans le dégradé que leur confère leur zone de contiguïté.  Le camaïeu qui en découle détermine  l’expression et le ressenti. Ainsi l’amour, l’agressivité, la douceur, le mépris, la soumission, l’optimisme, le remords, la fierté, etc. forment la cartographie complexe du paysage de nos humeurs .

 

Leur mise en pratique ne passe qu’à travers leur expression. Si nous les ressentons tous, nous les exprimons avec plus ou moins d’intensité, de finesse, de délicatesse. Leur physionomie répond à un universalisme de forme conférant au visage et aux postures à la plasticité expressive, le rôle de « sémaphore universel » de l’expression du sens. Cela  se matérialisera à travers des marqueurs qui varieront de très faible à plus forte intensité jusqu’à leur hystérisation. Leurs figures seront tout de même reconnues par tous grâce à un encodage ontogénique. L’expression sur le visage et la figure liée aux émotions de bien ou de mal être sont universellement distinguées au même titre que celle de la queue du chien qui exprime des sentiments de joie et de plaisir par son agitation plus ou moins frénétique sont reconnus par tous.  

Ressentir ce que l’autre ressent grâce à ces qualités d’empathie,  la reconnaissance de ce que l’autre éprouve, ne peut se mettre en œuvre qu’à partir non pas du ressenti de l’émotion mais de son expression. «Se mettre à la place d’autrui »  ne peut se faire que si l'on arrive à lire ce que l'autre ressent. C'est cela qui renforce  nos capacités de « tolérance sociale », d’acceptation de l’autre au-delà des apparences, de coopération, de maternage et d’entraide. c'est notre capacité à "lire" l'autre lorsqu'il "s'exprime". Le chien les a. Envers ses congénères lorsque le sentiment d’appartenance au groupe existe, mais aussi envers les humains.

Leur mise en œuvre.
 
La mise en œuvre de l’expression de nos émotions ressenties , des sentiments ainsi que la véhémence, l’assertion, la confiance dans les moyens d’un projet accompagneront leur expression et en donneront le sens.

L’expression pour qu’elle soit « informative » et donc « significative » doit obligatoirement être accompagnée de « l’émotion visible » ou lisible sur le visage et cela de façon cohérente. Souhaiter un joyeux anniversaire en faisant une gueule d’enterrement tue le caractère enjoué et joyeux du message et on ne parle pas du côté affectif et affecté qui annonce plus une maladie incurable que la consécration d’une affection joyeuse et amicale. On voit bien dans cette phrase que l’utilisation du mot va avoir de par le contexte et la proxémie dans laquelle il se trouve une influence pour donner sens à l’exprimé.  Le mot déclenche aussi de l’expression. Il faut donc l’utiliser dans toute sa richesse et le complexifier en l’accompagnant d’autres mots, former des phrases entières, permettant de commenter l’invitation à l’action puis l’action en elle-même pour ancrer certains schèmes à leur action propre pour donner sens et capacité de lecture. 

 

Les combinaisons d’émotions  illustrent par le ressenti  la complexité des sentiments. Prenons par exemple le remord qui est : le tourment moral causé par la conscience d'avoir mal agi ou le sentiment de contrariété, de désagrément éprouvé par la conscience. Ce sont ces combinaisons qui nous ouvrent le champs des questionnements « humains » tel que la conscience, l’éthique, la morale, la prise en charge de l’autre, l’enjeu de nos vies et leur but. 

Plutchik a défini des paires (dyades) qu’ils nomment primaires, secondaires et tertiaires qui se définissent ainsi :

·        primaires (combinaisons de deux émotions de base adjacentes)

·        secondaires (combinaisons d’émotions de base voisines à une émotion près)

·        tertiaires (combinaisons d’émotions de base voisines à deux émotions près)

Paires primaires

Résultats

Paires secondaires

Résultats

Paires tertiaires

Résultats

Joie et confiance

Amour

Joie et crainte

Culpabilité

Joie et surprise

Ravissement

Confiance et peur

Soumission

Confiance et surprise

Curiosité

Confiance et tristesse

Sentimentalité

Peur et surprise

Crainte

Peur et tristesse

Désespoir

Peur et dégoût

Honte

Surprise et tristesse

Désappointement

Surprise et dégoût

 Révulsion

Surprise et colère

Indignation

Tristesse et dégoût

Remords

Tristesse et colère

Envie

Tristesse et anticipation

Pessimisme

Dégoût et colère

Mépris

Dégoût et anticipation

Cynisme

Dégoût et joie

Morbidité

Colère et anticipation

Agressivité

Colère et joie

Fierté

Colère et confiance

Domination

Anticipation et joie

Optimisme

Anticipation et confiance

Fatalisme

Anticipation et peur

Anxiété

 

La mise en œuvre de leur expression
 

On arrive ainsi à la « nécessité » d’exprimer, de montrer,  pour donner sens à ce que l’on partage avec autrui. D’autant plus qu’apriori nous avons le vocabulaire universel de leur reconnaissance que cela soit chez le chien comme chez l’humain et que sans l’utilisation de ce vocabulaire, pas de prosodie, pas de phonologie signifiante, pas d’association d’idée et de partage de sens négocié suivant les circonstances. Sans intonation,  pas de mémorisation, pas de validation de nos compréhensions construites par nos associations d’idées et pas d’ancrage mémoriel.

 

Quelques définitions: 

Phonologie : Science qui étudie les sons du langage du point de vue de leur fonction dans le système de communication linguistique

Syntaxique : Ensemble de relations, de combinaisons de signes entre eux. Relatif aux relations entre unités linguistiques, aux règles qui les régissent.

Système syntaxique. Système de règles formelles caractérisant un langage sans que soit fait référence à la signification ni aux usages 7

Lexical : relatif au vocabulaire, au lexique

Sémantique :  langues considérées du point de vue de la signification; théorie tentant de rendre compte des structures et des phénomènes de la signification dans une langue ou dans le langage.

Étude (et théorie) d'un système de signification quel qu'il soit. Étude générale de la signification des signes conçue comme une relation entre les signes et leurs référents.

Prosodie :  Prononciation correcte et régulière des mots selon l'accent et la quantité des syllabes. Segmentation de la chaîne parlée selon des traits relevant habituellement de la phonématique mais qui affectent des unités plus étendues que le son minimal.

Mise en oeuvre

Imaginons un chien ayant toujours la queue immobilisée en position haute. Ce que l’on appelle une stéréotypie émotionnelle et que les aficionados des races nordiques pensent être un signe distinctif de la race. Nous avons à faire à un chien difficilement compréhensible et interprétable que les mêmes aficionados et leurs soignants au stéthoscope psychologique et au scalpel lobotomisant définiront avec un petit air de fierté de chien plus originel que d’autres, dominant, c’est-à-dire plus proche du sauvage et du loup d'origine. Il en serait de même si nous avions le visage figé dans un sourire si ce n'est clownesque tout du moins très inquiétant par sa permanence. 

La plasticité de nos expressions participent à leur compréhension par le renforcement de leur  signification. 

Pourtant lorsqu’on tend l’oreille et que l’on regarde la mise œuvre de leur expression, on assite la plupart du temps à l’émergence d’un brouhaha, l’éructation de sons qui forment le bruit vide de capacités informationnelles car vide ou chargé de signes émotionnels paradoxaux, hystérisés  ou incohérents dans le contexte et la situation qui s’y vit. Cette perte sèche de signifiant de notre communication expressive prend sa source dans notre peur névrotique de ne pas être pris au sérieux, de ne pas être entendu ou pris en compte ce qui inhibe nos expressions émotionnelles. 

Le mécanisme de l’inhibition de l’expression émotionnelle a été découvert par Gregory Batteson sous le vocable de « double blind » ou « double contrainte ». Son mécanisme est simple à comprendre et universel. Il se déclenche lors d’épisode de contact entre le bébé et sa mère. Le bébé court et se précipite dans les bras de sa mère ce qui est un geste d’amour pur. Sa tête qu’il ne maîtrise pas heurte alors le visage de sa mère et le cogne violemment. La mère ressentant une douleur vive, crie et repousse son bébé. « 1° contrainte dont la forme est je t’aime, tu es ma mère mais tu me repousses ». C’est alors que le bébé pleure. Et à ce moment la mère le fâche et lui reproche de pleurer alors que c’est elle qui a eu mal. « 2° contrainte dont la logique est de la part de la mère, non seulement tu me fais mal mais en plus tu ne m’aimes pas puisque tu cries ». Ce mécanisme répété va mettre en place les inhibitions de l’expression des sentiments et des émotions. Sa logique est, pas la peine de les exprimer puisque non seulement elles seront mal interprétées mais de plus elles lui seront reprochées. Finalement perte de confiance dans sa communication et érosion de son estime de soi. On ne se reconnait plus écoutable.

Communiquer : apprendre

Hors pour communiquer ce que l’on ressent, pour envoyer les bons signaux qui détermineront et contextualiseront la situation, encore faut-il s’exprimer émotionnellement, dans toutes les familles, leurs nuances et toutes leurs intensités.

Pour interpréter son environnement, faut-il s’être constitué une base de données la plus complète possible des expressions émotionnelles humaines et canines.

Pour cela il est nécessaire de s’exprimer hors souvent l’humain en est incapable. Un bon exercice est alors de conter des histoire comme lorsqu’on endort ses enfants. Raconter permet de mettre en scène une expression jouée, forcée pour être lisible.

C’est pour cela que nous  préconisons de commenter les expériences du chiot avec des phrases complètes. Tout aussi important en tant qu'apprentissage à l'expression et à la lecture des émotions, raconter des contes, des histoires au chiot comme on en raconte à des enfants. Cela a le mérite de permettre des expressions émotionnelles qui seront sous couvert d’être jouées, bien plus clairement et significativement exprimées. C’est encore mieux si il en est le héros !!!!

SAMEDI ET DIMANCHE SALIE SUD 9-45 ON BRAILLERA ET ATTENTION SI ON COMPREND RIEN!!!!

BALADES DU 19 ET DU 20 JUIN DITES BALADES DE L’AVANT BASCULEMENT OU ENCORE DU GRAND REMPLACEMENT DES JOURS QUI RALLONGENT PAR LES JOURS QUI RACCOURCISSENT

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, SUBALTERNES, SUBALTERNES

Dans l'échelle de la domination, le prolétariat, la plèbe, l'esclave ont eu et tenu le rôle princeps à partir duquel le pensant ayant pansé tout l'été des peaux tannées par le soleil et desséchées par le sel de mer de jeunes et de moins jeunes,  se faisait une aura de refléchisseur de l'émancipation d'autrui au nom de sa raison.  

Ahhhh ma propre raison qui me donne le droit en toute saison d'évaluer le niveau raisonnable à atteindre sur la route ce que l'on nomme modernité qui jalonnée par les bornes de l'indécible rigueur trace le chemin inexorable du progrès social, sociétal, citoyen et humain. Prouttttttt

Que ferais je de tout ce charabia de certitudes de ne pas en avoir quand traitant de l'ultime avatar du subalterne à la mode Gramsci, comme Mariani ou Marine ont tenté de le prononcer sans savoir l'épeller, je me remis dans la pensée canidéenne de l'ultra dominé et comment hors le discours et l'écrit dès le présent, notre soi-disant compagnon perd non pas toutes ses dents mais toutes ses aptitudes à l' autonomie, souffre douleur que l'on prétexte inconscient pour mieux en faire la serpillère nettoyant nos névroses sociales de dominé(e)s, humilié(e)s, abusé(e)s. 

Si le chien n'est pas une peluche, ni une machine à être conditionnée suivant la skinerrisation des apprentissages, on peut le lobotomiser et le rendre inadaptable en dehors des injonctions de son"maître". C'est ce que vendent les charlatans comportementalistes dresseurs positifs ou soi-disant éthologues. 

Rappel: sc humaines. Burrhus Frederic Skinner (1904-1990). L'apprentissage au coeur de l'humain (scienceshumaines.com) Comme John Watson, Burrhus Frederic Skinner, psychologue américain, est antimentaliste : pour lui, l’organisme ne fait jamais que répondre à des stimulations. Cependant, il ne se satisfait pas d’une conception du comportement de type stimulus-réponse, comme dans le conditionnement classique. Selon sa conception (1953), l’apprentissage d’un nouveau comportement résulte de renforcements exercés par des stimuli externes succédant aux réponses de l’organisme. Sur cette base, B. Skinner développe sa théorie de l’apprentissage par conditionnement opérant, testée sur diverses espèces animales grâce à un dispositif expérimental, la boîte de Skinner. Par exemple, si l’on désire conditionner un rat ou un pigeon à appuyer sur un levier, on peut accroître la probabilité d’apparition ultérieure de cette réponse en la renforçant, suite à l’appui sur le levier, par une distribution de nourriture. De même, on peut apprendre à l’animal à associer un signal lumineux situé à l’intérieur de la boîte avec l’appui sur le levier, en renforçant cette réponse par l’octroi de nourriture, mais uniquement lorsque le levier a été actionné après allumage de la lampe.

Renforçateur positif et renforçateur négatif

Cet exemple illustre les trois composantes du modèle de base du conditionnement opérant : le stimulus discriminatif, ou signal, précédant une réponse (ici, la lampe) ; la réponse opérante, ou moyen d’action sur le milieu (appui sur le levier) ; le stimulus ou agent renforçateur (nourriture). L’expression « contingences de renforcement » désigne les relations entre ces trois composantes.

C'est ce qui arrive quand le chien de subalterne devient subalterne lui même et qu'on le prend comme souffre douleur icône des mérites de l'écrasement comme une panacée existentielle, baumes au coeur de coeurs défréchis et sans saveur.

Samedi et dimanche SALIE sud 9 45 , je me refuserai à ce que l'on vous fasse croire que l'humiliation et le conditionnement concourrent à  la maîtrise comportementale. Inculquer  la peur de l'autonomie, la peur de l'initiative et du libre arbitre, du chaos et de l'entraide n'aboutit jamais aux  comportements souhaitables et  souhaités. 

BALADES DU 12 ET 13 JUIN DITES BALADES DES NECESSAIRES ET NON DES UTILES

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUS, TOUTOUTTES, REFLECHIS, REFLECHIES, PASSEMENTIERS, PRIMESAUTIERES, ET OUI IL N'Y A QUE LES FILLETTES QUI SONT PRIMESAUTIERES, LES GARCONS SONT PASSEMENTIERS C'EST BIEN CONNU TOUT DU MOINS CHEZ GOGOLE.

La semaine dernière nous avons eu une grande discussion sur la place du chien et le rapport à l' éthique qui gouverne la mise en place du rapport que l'on entretient avec lui. Deux  paradigmes peuvent gouverner celle-ci.

D'abord qu'est ce qu'un paradigme:

ÉPISTÉMOL. Conception théorique dominante ayant cours à une certaine époque dans une communauté scientifique donnée, qui fonde les types d'explication envisageables, et les types de faits à découvrir dans une science donnée. 

Celui de l'utilité ou celui de la nécessité.

Suivant le choix paradigmatique,  les types d'explication envisageables justificatives de la place octroyée à celui-ci, le chien, et avec par extension tout ce que l'on considère comme dominable et donc exploitable va alimenter la réthorique de la domination et des  normes  sociales injonctives. 

La question était: le chien nous est-il utile ou nécessaire? Pour ceux qui n'aiment pas se prendre la tête, le réponse est...

D'après le CNTRL: 

Nécessité:  Caractère nécessaire, indispensable de quelque chose; action, fait, état, condition qui doivent obligatoirement être réalisés (pour atteindre une fin, répondre à un besoin, à une situation)

Synonimes:

besoin
dénuement
exigence
pauvreté
obligation
loi
indigence
impératif
gêne
dèche
contrainte
logique
importance
fatalité
faim
extrémité
détresse
déterminisme
devoir
destin
utilité

Utilité: Caractère de ce qui est utile. Utilité d'un objet, d'un instrument, d'un outil; utilité d'un art, de la médecine, d'une théorie; utilité économique, matérielle, morale, sociale, spirituelle; être d'une grande utilité; sans utilité; n'être d'aucune utilité. La transmission des idées est bien loin d'être la seule utilité des langues; elle n'en est pas même la principale (Destutt de Tr.Idéol. 1, 1801, p. 344). Le savoir, qui était une valeur de consommation devient une valeur d'échange. L'utilité du savoir fait du savoir une denrée, qui est désirable non plus par quelques amateurs très distingués, mais par tout le monde (ValéryVariété [1], 1924, p. 30).

b) Qualité d'une personne qui est utile, qui rend des services.

"Qualité d'un bien ou d'un service qui le rend apte à assurer une certaine fonction et de ce fait le rend désirable pour ses acquéreurs potentiels" (Tézenas 1972).

Economique, loin d'être une propriété physique d'un bien, est le reflet de l'importance qu'un sujet attache à ce bien, dont il estime que son bien-être subjectif dépend. L'utilité économique implique donc une appréciation (Romeuft. 21958).

♦ Utilité totale. ,,Ensemble des satisfactions que procurent toutes les doses d'un bien économique`` (Romeuf t. 2 1958).
 
C. − Personne qui ne joue qu'un rôle utilitaire, qui n'a d'intérêt que parce qu'on peut en tirer avantage. 
 
. P. anal. Personne vouée à occuper une place secondaire ou à servir de faire-valoir. 
 

A partir de leurs définitions et de la liste de leurs synonymes, on voit bien que ce qui va fonder nos principes et règles morales tel que ne pas siffler les filles dans la rue ou ne pas jeter des papiers et autres colifichets made in china achetés et non volés chez GIFI, grand pouvoyeur de mauvais goût, de pauvreté, de burn out et d'asservissement, ce que l'on dénomme éthique, celle  de l'utilité et de la nécessité ne mènent pas aux même rapports. 

Dans celui de l'utilité, les valeurs sous-jacentes sont l'usage, l'intérêt et la marchandisation que l'on en est amené à faire. 

Dans celui de la nécessité, les valeurs sont le besoin, la dépendance, la symbiose et le fait de devoir protéger, prendre en compte et en charge ce qui nous est indispensable à affronter toute situation. 

 

Dans l'éthique de la nécessité, on voit l'importance de protéger "l'autre" dans toutes ses dimensions et d'établir la collaboration et la coopération comme moteur des rapports.

Dans l'éthique de l'utilité, on voit la dimension égocentrée et valorisante de l'égoïsme  et la relation marchande princeps moteur des rapports aux dominés. 

La définition de la communication et de l'nformation est:  posons a priori que tout système, mécanique ou vivant, tend vers l'« entropie », c'est-à-dire vers la disparition totale de toute circulation d'information, on peut proposer que tout ce qui permet à un système de contrer l'entropie relève de l'information. L'information est tout ce qui contribue à maintenir un système en activité, à lui permettre de s'adapter,  d'où l'importance de transmettre de l'information mais aussi de se servir de l'information que nous transmet l'autre. (vous pouvez faire l'analogie avec le chien).

D'où l'importance vitale de ne pas "baillonner" le chien par des oukases communicationnels et par des conditionnements amputants. (mais aussi tous les dominés). Sans communication, sans prise en compte du caractère "indispensable", de la nécessité du chien et de toute notre proxémie, pas d'adaptation autre que mortifère. 

Le chien en sociologie est un méta modèle de la domination. L'avantage dans son étude est son degré de spontanéité, son mode d'observation,  l'absence de langage qu'on lui confère mais aussi surtout la richesse des représentations que l'on en a, qui du loup à l'avatar de la domestication réussie en passant par les pseudos races qui le constituent, nous fournissent les plus extravagantes explications déterministes des comportements  qu'ils soient de domination ou d'utilité. Parangon de l'eugénisme soit disant "maîtrisé", de la domination subie souhaitée, le chien à la nosologie des pathologies comportementales et psychiques, ce que l'on appelle la folie, référentes à nous même les humains, nous interpelle dans nos capacités à produire les causes de nos troubles et pathologies psychiques et sociales.  Hors la folie nous interpelle parce qu'elle trouve son éthiologie dans les représentations que l'on se fait de nos rapports, dans la construction de leur description comme dans le rapport à l'autre en société, ce que l'on croit incontournable mais qui n'abreuve que les paradoxes enfermants auxquels s'accrochent toutes classes jalouses de ses prérogatives. 

SALIE SUD SAMEDI ET DIMANCHE 9H45 ON TRAITERA DES FOUS ET ON CASSERA LES UTILITARISTES SURTOUT LES ENCALAMINE(E)S DE LA MAIN INVISIBLE AU CUL DE POULE 

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DONT ON A LE DROIT DE SE SERVIR POUR FAIRE DES BROWNIES, DES GRUMBLES, DES DUNES BLANCHES ETC......

BALADES DU 5 ET 6 JUIN DITES BALADES DE L’ETE, DE LA MATURITE, DES BAIGNEURS ET DES BAIGNEUSES SURTOUT LORSQU’ELLES SONT PALMEES OU QU’ILS SONT TUBES, CAR COMME DIT LE PROVERBE: CE N’EST PAS PARCE QUE L’ON EST ENTUBE QUE L’ON S’EST FAIT FORCEMENT PALMIPEDES ET LYCEE DE VERSAILLES

MES CHERS TOUS, TOUTES, TOUTOUTTES, TOUTTOUS

Parfois je me demande pourquoi vous avez des chiens.

Un motif de décoration, un compagnonage ou une présence, les motifs sont nombreux mais toujours autocentrés. Les motifs sont le plus souvent soit égoïstes soit utilitaires rarement altruistes et gratuits sauf pour ceux qui adoptent pour sauver de la maltraitance ou de ce qu'ils identifient comme maltraitance.

Si le chien descend de façon certaine du loup, de part son ontogénèse, il en serait resté à l'âge de l' adolescence et se  définirait  comme un loup adolescent. Il en aurait les qualités d'"usage", la chasse, la défense du terrioire, l'esprit de rassemblement ou de groupe, mais aussi les caractéristiques propres aux juvénils, la sensibilité, l'affectivité, l'insouciance et l'absence d'agressivité ou de courage. Pour obtenir sa mise sous emprise, l'homme, concurrent du loup ayant la même fenêtre écologique de survie, organise sa dépendance pour obtenir son usage. En échange de l'assurance de sa collaboration pour capturer de façon conjointe le gibier source de protéïnes, l'humain  organise sa dépendance croisée et l'exploitaion de ses qualités d'identification, de pistage et de ténacité propre aux qualités cynégétiques développées par l'espèce.  Pour avoir le monopole de la distribution de nourriture, l'humain sélectionne les plus doux si ce n'est les plus mous ou les moins agressifs afin de pouvoir "partager les butins". C'est pour cela qu'il ne chasse pas vraiment mais doit se faire assister par l'humain comme s'il n'était pas entier. C'est donc un acte aboutit de complémentation qui unit ces deux espèces dans leur fonction de prédateur ultime. 

Comment expliquer ou comment justifier cet accord, cette relation devenant une ontologie de la "symbiose"relationnelle, faisant devenir le couple homme/humain un élément propre du système de grégarité et de socialité dans lequel ils évoluent. 

Pour la lecture utilisatrice, c'est  la notion d'intérêt qui soude de façon réciproque  le chien et l'humain. Utilité fonctionnelle de collaboration lors de la chasse, de sécurisation par partage des capacités de veille et d'attention, de défense par la mutualisation des agressivités dirigées, l'humain et le chien sont donc des entités souveraines devant développer leur propres capacités de régulation et d'adaptation par la déchéance de leur propre autonomie d'action. 

Qui dépend de qui? Qui tient l'autre par la barbichette? Cette tenue ne peut elle se mettre en  oeuvre qu'à partir de relations  subies et non choisies, imposées et non désirées. L'autorité, la direction, la souveraineté, le libre arbitre, la conscience et la confiance de et dans  cette relation passe-t-elle obligatoirement par la castration de toute vélléité  de l'un des éléments de ce couple, c'est à dire souvent  le chien, reconnu pour son manque d'intelligence de la situation et du territoire et des normes à y respecter, normes qui de façon tautologiques ne peuvent exister que par un projet "politique" partagé concernant l'occupation symbiotique du territoire. 

C'est de cela que nous traiterons samedi et dimanche à la Salie sud 9h45 . 

Vous aurez des laisses.